Dans la faune animale, l’hiver est reconnu pour les périodes d’hibernation pour tout ce qui est ours, castors, bébêtes à poils et à plumes… Et bien en musique c’est la même chose, vous allez comprendre pourquoi dans quelques mots, et bien entendu et on va parler de Black Veil Brides d’ici quelques lignes c’est promis. Mais juste avant, il y en a un qui viens de se réveiller d’une longue période de sommeil, c’est notre ami Bob Rock, producteur de l’excellent Dr Feelgood de Motley Crüe, et du minablissime Black Album de Metallica. On retrouve donc le père Bob aux manettes de ce quatrième opus des Californiens de Black Veil Brides, et nous sommes en droit de nous demander ce que Bob a fait pendant plus de vingt ans (warf warf !!!) ! Ce réveil a donc été plus que bénéfique car cet album est des plus appétissant, mélodique et carrément bien fichu ! L’ensemble de cette galette sonne impeccable pour passer en radios avec ses refrains accrocheurs et un côté « pop » qui passe bien, parsemé d’une touche vocale proche de Nickelback. Le quintet US semble avoir bien saisi ce que « musique heavy accessible » signifie. On retrouve bien entendu du riff lourd, du soli en voulez-vous en voilà et touti quanti. Avec ce nouvel opus de calibrage ondes hertziennes, les Black Veil Brides pourraient même s’offrir le luxe de remporter un Grammy Awards pour renouer avec l’ancien temps de leur producteur.
[Guillaume Gautier-Boutoille]
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