Chroniques

Une nouvelle offrande du mystérieux et obscur groupe de metal Extrême Blut Aus Nord, tellement protéiforme dans son inspiration depuis sa naissance sur les fonts baptismaux au débuts des années 90. Avec ce Disharmonium aujourd'hui, c'est le vent Nahab qui souffle... Mais que cela soit dans les "séries" 777, Memoria Vetusta (nos favoris), il y a des constantes chez son chef d’orchestre Vindsval et son co-fondateur W.D. Feld, dans le travail d'horloger des couches malfaisantes des guitares, la radicalité des concepts, les paysages sonores païens. D'ailleurs, même le paganisme des Frenchies s’avère protéiforme

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Confessions of the Fallen signe le retour tant attendu de Staind sur la scène musicale. Il constitue un réel voyage empreint de nostalgie qui donne l'impression d'une étreinte chaleureuse pour les fans inconditionnels. Cette huitième galette ressuscite avec aisance le son caractéristique du groupe américain originaire de Springfield, Massachusetts (comme les Simpsons ;-)), tissant habilement les fils de leur carrière vieille de deux décennies. Une fois plongé dans cette capsule temporelle musicale, il est impossible de ne pas apprécier le savoir-faire qui a défini les premières œuvres de Staind...

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ASET : Astral Rape

22 septembre 2023

Découvert en août 2022 en avant-première sur le double sampler du label Les Acteurs de l'Ombre, nous avions été interpellé par la qualité de composition mais aussi l'aura mystique et une sensation malsaine qui se dégageaient déjà de ce premier titre "A Light In Disguise" signé d'une obscure formation : Aset. S'il fallait attendre la sortie de l'album initialement prévue en novembre 2022, cela nous avait plus que mis l'eau à la bouche. Malheureusement, la sortie de leur premier effort longue durée fut repoussée...

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RESOLVE : Human

22 septembre 2023

Ce qui frappe le plus à l’écoute de second album de Resolve, c’est la dualité. En dehors de ses tubes de metal moderne taillés pour la scène (« Death Awaits », « Human », « New Colors »), Human regorge d’ovnis pop surprenants (« Moonchild », « In Stone » ou « Ignite »).

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MOONREICH : Amer

21 septembre 2023

Cette cinquième œuvre de Moonreich se compose de cinq parties qui auraient presque pu faire l’objet d’un simple EP, cinq ans après leur Fugue en 2018 paru chez Les Acteurs de l’Ombre Productions. Tiens, tiens, avant le bien connu chiffre du Malin 666, nous avons là 555, voilà encore une nouvelle façon pour nos Parisiens de se démarquer toujours un peu plus de la scène black metal contemporaine sur l’Hexagone. S’ouvrant sur un son nostalgique qui nous plonge dans les années...

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Le voici le tout nouveau et second trésor longue durée de Toter Tisch ! Et c'est corps et âme que nous avons plongé dans les eaux très troubles d'Aspidochelone à l'artwork vraiment magnifique et léché signé Julian Bauer. Le résultat sonore est d'emblée tout aussi admirable car nos cinq pirates tourangeaux ont, eux aussi, visiblement plongé à corps perdu sous cette mystérieuse île chantée en anglais ("The Island") durant son processus créatif et l'enregistrement au Vamacara Studio en compagnie de HK (Acod, Mercyless, Crescent, Loudblast, Sirenia, T.A.N.K., Livarkahil, The Order Of Apollyon...). Si le premier morceau « Awakening » est là pour nous réveiller justement de notre torpeur post covid, cela commence doucement par une jolie intro acoustique avant que l'équipage n'ouvre le feu avec ses canons sur le pont du Toter Fisch...

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Mille milliards de mille sabords, les revoici nos pirates tourangeaux favoris ! Bon, d'accord l'expression commence à être usée, et, il ne faudrait pas en abuser. Mais bon, depuis le temps que l'on attendait un successeur à l'autoproduit Yemaya paru en 2017, et après avoir croisé à maintes reprises le groupe de pirate metal (étiquette musicale qui s'avère, au demeurant, quelque peu réducteur à présent) sur les routes et mers de France et de Navarre (salles tourangelles et bars, festival Motocultor en 2017 près de Vannes, et tout récemment ils étaient de passage au Black Sails Fest au Black Lab près de Lille), nous avions de tailler une bavette avec Toter Fisch. Et sincèrement, au vu de la qualité de leur second effort baptisé Aspidochelone, plus sombre dans ses ambiances mais aussi très mature...

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Recovery démarre fort avec « And I'm an Addict » et son riff entraînant, et l'on retrouve déjà ce côté shoegaze assumé, marque de fabrique inhérente à l'album. Le frontman Mark Tindal est en pleine possession de ses moyens (chant hurlé et spoken-words) et fait maintenant certainement partie de la crème des frontmen post-hardcore (parmi Joël Quartuccio de Being as an Ocean, Jordan Dreyer de La Dispute, Mike Hranica de The Devil Wears Prada pour ne citer qu'eux), tandis qu'une grosse partie du chant clair est assurée avec brio par le batteur Kieran Smith, chose jamais aisée, mais qui se fait plaisir avant tout sur « Chemical Counterpart »...

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Après un discours en introduction visant à faire interdire des groupes subversifs véhiculant des messages sur la drogue, Brujeria nous bombarde de sa musique explosive pendant seize nouveaux morceaux, dont l’étonnante reprise de « Cocaine » de Clapton. Bon, il faut dire que la horde mexicaine nous avait déjà fait le coup en 1997 avec l’EP Marijuana (Koolarrow Rec.) et sa chanson-titre de Los Del Rio, toujours amusante à entendre en clôture de leurs concerts. Si les gringos Billy Gould (Faith No More) et Jeff Walker (Carcass) ainsi que Dino Cazares (Asesino, FF), et Tony Campos (Static-X, FF, Soulfy…) ont lâché l’affaire il y a déjà longtemps, le son gras de la basse de Shane Emburry (Napalm Death, Venomous Concept…) est toujours là...

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Voulez-vous une machine à baffes pour vous réveiller en cette période de rentrée qui peut être difficile pour certain(e)s ? Cryptopsy sort de sa léthargie discographique, du moins en termes d'album studio, pour nous pondre une huitième bombe de brutal death metal technique et "in your face" comme on l'aime ! Alors certes, on avait eu droit à deux EP successifs (la série des deux tomes "The Book Of Suffering") et leur compilation. D'accord, le quatuor de Montréal n'a pas chômé non plus car il a aussi écumé les scènes et festivals ces dernières années à travers le monde avant de rentrer en hibernation durant la plandémie, pour accoucher d'As Gomorrah Burns...

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Skálmöld, ce groupe de folk metal viking islandais, a débarqué cet été avec son sixième opus studio, Ýdalir, cinq ans après Sorgir. Et pour tout vous avouer, c'est un peu comme découvrir un trésor caché dans la toundra islandaise. Donc, si vous êtes prêt à partir à l'aventure avec nous, accrochez-vous à votre casque (viking), et allons-y ! Passée l’intro acoustique « Ýr », on ressent vite un gros coup de boost dans la production. Les voix (growls pour l’essentiel) sont plus percutantes que jamais, et ça envoie du lourd sur des morceaux comme « Ýdalir » et « Urður »...

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L'ex-prêtre et légende du heavy metal est de retour ! Après Sermons Of The Sinner en 2021 qui avait prouvé au sceptique que K.K. Downing avait encore le feu sacré, The Sinner Rides Again confirme que le Priest est toujours en lui. Les hostilités débutent avec le superbe « Sons Of The Sentinel » aux relents de « Painkiller » : un déluge de riffs, des soli endiablés et des mélodies fédératrices, du heavy rapide et ultra efficace qui montre que KK Downing n’a rien perdu de son talent et sait encore faire parler la poudre sans rester coincé dans une faille intemporelle. Toute cette second galette est du même tonneau, avec des morceaux comme « Strike Of The Viper » ou encore « Reap The Whirlwind »...

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