Deux ans après The Bastards, les trois frangins de Palaye Royale dévoilent Fever Dream, un quatrième album qui marque l’âge de raison pour les mauvais garçons de Los Angeles ! Flirtant avec les paillettes du glam rock et l’esprit de la pop britannique, le trio romantique par essence, voire emo-punk aux entournures, déploie l’ingéniosité de leur rock’n’roll vif, moins désabusé (« No Love In LA », « Broken »), que porteur d’espoir (« Fever Dream », tube léger et optimiste), où les refrains accrocheurs et punchy (pop’n’roll de « King Of The Damned » ou « Off With My Head ») jouxtent des balades plus contemplatives au piano (« Oblivion », « Line It Up »).
Élément essentiel au style de Palaye Royal, la voix du frontman Remington Leith oscille entre agressivité et fêlure (« Eternal Life »), rappelant celle d’Andy Biersack (à qui il emprunte aussi le look !). Forts de leurs douze ans d’existence, du jeune Kropp Circle à Palaye Royale, de Las Vegas à Los Angeles, les Canado-américains viennent sans aucun doute de signer l’album du passage de cap avec Fever Dream. [Marie Gazal]
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