« Les reprises, c’est souvent très cool : ça remet au goût du jour une chanson un peu oubliée, ça lui redonne du crédit, ça la renouvelle. » Voilà ce que déclarait Lita Ford, à propos de sa participation à la chanson « Wild Thing » (The Troggs) qui figure sur cet Origins Vol. 1. On peut souligner le travail remarquable de tous les musiciens dont le père Ace s’est entouré. La voix de Scott Coogan nous envoûte sur « Bring It On Home », titre popularisé par Led Zeppelin. « Emerald » (Thin Lizzy) offre un fantastique duel entre le Spaceman et Slash mais la plus belle surprise est peut-être de retrouver Paul Stanley sur « Fire And Water », un hommage tout simplement sublime à Free et Paul Rodgers. La vidéo a fait un carton sur la Toile et les réseaux sociaux. Les parties de guitares sur « White Room » (Cream) et « Spanish Castle Magic » (J. Hendrix) sont jouées avec un tel feeling qu’elles donnent la chair de poule. Ce disque enflammé explose dans tous les sens et revisite même « Till The End Of The Day » des Kinks et « Street Fighting Man » des Rolling Stones. Frehley réinterprète également trois morceaux de Kiss, « Parasite », « Cold Gin » et « Rock And Roll Hell », sans les dénaturer. Parfois, un album de reprises peut être aussi savoureux qu’un album original. Vivement le volume 2 !
[Ph. Saintes]
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