Krypteria fait une pause, qu’à cela ne tienne il n’y a qu’à changer de guitariste et c’est la naissance de And Then She Came. Pour son « premier album » la formation a joué la sécurité avec des titres catchy qui plaisent à coup sûr. Si on regrettera un peu le manque de prise de risques, le dynamisme est au rendez-vous. C’est le réveil au Buzzer (littéralement) de Five Billion Lies qui fait l’ouverture, réveil d’autant plus musclé qu’Alyssa Wihte-Gluz (Arch Enemy) y a posé sa voix rageuse. Largement Electro-propulsés, les titres sont aussi aériens, façon crème chantilly, (Why So Serious) que pachydermiques (Spit It Out), voire complètement disjonctés comme le multilingue Public Enemy #1. Des morceaux aux accents d’ici et d’ailleurs (FInd Another Way), de bons Riffs (If You Hate Me That’s Okay But…, Who’s Gonna Save You), un piano/voix mélancolique (I Carry On), une excursion dans le plaisamment étrange (I Just Killed A Man) et une clôture hymnique (Woul You Die Tonight) sont autant d’atouts majeurs à cet album.
[Florie-Anne Baugé]
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