Signature importante chez Rude Records, Capsize, jeune groupe de Post Hardcore, déploie tout son talent sur le surprenant A reintroduction : The Essence Of All Thats Surround Me. Le Post Hardcore connaît sa nouvelle heure de gloire, serait-ce le renouveau d’un style respecté par tous ?
[Entretien avec Daniel Wand (chant) par Loïc Cormery – loic@metalobs.com]
Comment s’est passée votre tournée ?
La tournée estivale était dingue! Nous étions très honorés d’avoir pu participer à de nombreux festivals. Il y avait énormément de jeunes kids, et c’était surprenant de les voir mosher à leurs âges. Nous avons pas mal discuté avec de nombreux groupes, mais la plupart du temps, quand ils sont hors scène, les groupes doivent beaucoup répondre aux questions des journalistes ! Nous écoutons tous les groupes de notre génération, et je pense qu’inconsciemment, il y a des éléments qui déteignent sur notre musique.
Ce nouvel album est complétement différent du précédent, beaucoup plus intense, plus brutal. Est-ce un retour aux sources ?
Ce nouvel album incorpore tous les ingrédients, tout le savoir-faire de Capsize depuis le début. Nous gardons toujours à l’esprit la touche Capsize ! Le son de cet album est gigantesque, le rendu final est très moderne. Effectivement, ce nouvel album se veut brutal et sans compromis. Les gens n’ont peut-être pas bien perçu notre précédent opus, il est vrai qu’avec l’évolution de chacun des membres du groupe, nous avions en tête de faire quelque chose de grand pour nos fans. Je suis très fier de cet album !
Vous avez créé le buzz avec le morceau « Calming, Criplling» en 2014, qui vous a fait repérer par Rude Records. Peux-tu nous en parler ?
Franchement, je pense que nous étions au bon moment et au bon endroit. Tout est une question de chance, à vrai dire : nous sommes un groupe très jeune et nous espérons atteindre un certain succès et de la reconnaissance. Nous avons mis tout ce que nous avons, que cela soit financier, physique ou émotionnel. C’est notre vie, nous voulons aller aussi loin que possible. Rude Records est un allié crucial pour nous, ils nous respectent, et c’est très important pour nous.
« Tear Me Apart » est un morceau à part, avec des riffs puissants. Tu penses que le renouveau du Hardcore se situe dans des morceaux comme celui-là ?
Je ne dirais pas que nous sommes le renouveau du Hardcore, mais nous avons certainement des influences marquées grâce à nos aînés. Il est difficile à l’heure actuelle d’être novateur dans ce style. Nous y ajoutons des éléments nouveaux, des pièces manquantes... Quand tu vois des groupes comme Hatebreed ou Architects, ils ont évolué et on gardé une touche bien à eux. J’ai cru comprendre que leur dernier album est plutôt bon ; nous voulons ce parcours là.
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