L’histoire du Hardcore retiendra que depuis de nombreuses années, Darkest Hour avait un peu disparu de la circulation. Heureusement pour nous, le groupe refait surface en évoluant vers un metalcore pur jus, mais le vrai, type Unearth, sans les refrains mielleux ! L’inquiétude était évidente à l’écoute de ce nouveau disque : Darkest Hour allait-il rivaliser avec les nouvelles artilleries venues du monde entier ? La réponse est un grand oui de soulagement. Le groupe n’a rien perdu de sa fougue légendaire depuis plus de 17 ans maintenant. Mieux que ça, il se bonifie comme un grand vin. « Timeless Numbers», « The Flesh » ou encore « Those Who Survived » brutal à souhait, nous donnent direct rendez-vous à la boucherie du coin. Merci Kurt Ballou à la prod ! La maîtrise incroyable du batteur est nette et sans bavure ; quant aux riffs, ils nous giflent avec violence sur nos petites oreilles douillettes. Mix entre old et new school, la clôture parfaite de « Beneath It Sleeps » reste un des points fort de ce skeud. Darkest Hour n’est pas là par hasard.
[Loïc Cormery]
Publicité