Si les derniers In Flames vous ont sincèrement paru ennuyeux et si vous aimez le gros son bien propre avec un zeste de Metalcore, alors cette formation belge a tous les atouts pour vous séduire. Déjà auteur d’un EP, Descent Into Decay, en 2011, suivi d’une démo, The Red Bull Session, en 2013, et enfin d’un premier album Human Entropy en 2014, Hexa Mera s’affirme un peu plus sur ce second essai longue durée intitulé Enlightenment, confirmant ainsi tout le potentiel entrevu précédemment à l’image de l’artwork très soigné signé Colin Marks/Rain Song Design (Sylosis, Threat Signal, Scar Symmetry…). Doté de mélodies efficaces à la guitare, on se laisse vite entraîner par le groove de ces onze nouvelles compositions finement construites (le refrain catchy d’ « Union ») aux sonorités modernes (« Divide et Impera », « Dare To Know » et son riff d’intro très Chimaira). Si le chant pouvait paraître un peu trop brut(al) sur son premier disque, Hexa Mera a peaufiné son style grâce à une production sonore polie (mastering du Suédois Jens Bogren (Opeth, Amon Amarth, Soilwork, etc.) et un chant guttural, certes trop monocorde, mais plus varié tout de même grâce à la présence de certains chœurs Hardcore ou chants clairs bien amenés ce qui est louable (« Union » et sa pléthore de guests). Si les influences du quintet bruxellois restent encore palpables mais plus assumées et digérées aujourd’hui, il reste à Hexa Mera à développer davantage sa personnalité pour conquérir toujours plus de fans et se démarquer de la concurrence étrangère.
[Seigneur Fred]
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