HOT HELL ROOM : Chauds comme la braise !

En 2003, Hot Hell Room déboule dans l’hexagone sans crier gare, bien résolu à imposer son Heavy Rock à travers toute l’Europe. Dix-neuf ans plus tard, fort de trois albums dans sa besace et de nombreux concerts, les Hot Hell room poursuivent leur petit bonhomme de chemin. Après un Stasis très réussi qui n’a pas bénéficié de l’exposition optimale pour cause de pandémie, les voilà de retour avec Kingdom Genesis avec des riffs à la fois puissants et mélodiques, le tout baignant par moment dans une ambiance Prog’ Rock du plus bel effet ! Une belle réussite pour ce printemps 2022. [Entretien avec Loïc Malassagne (chant/guitare) et Alan Raoul (basse) par Pascal Beaumont – Photos : DR]

Quand a eu lieu votre dernier concert avant la pandémie et quel souvenir en gardes-tu ?
Alan : Les deux derniers concerts de Hot Hell Room remonte à 2019 le premier était au Klub en première partie de Toledo Steel et le second fin Octobre au NoLimit Cars N’Bikes Festival.
Loïc : Puis cela n’a été que report et annulation.

Comment décrirais-tu le groupe sur scène ?
Loïc : Une formation de Heavy rock classique sans fioritures, je pense qu’on est bien plus à l’aise qu’auparavant, quand je n’étais qu’au chant par exemple, ayant toujours eu l’habitude de chanter avec un instrument à la main, de musique bien sûr ! ahah on se sent bien mieux ainsi.

Vous avez eu la chance de pouvoir donner de nombreux concerts à travers l’Hexagone avant la pandémie. Quels sont ceux qui vous ont le plus marqué ?
Loïc : Je pense à ce concert où j’ai eu l’idée de mettre un grand masque/chapeau vénitien avec un long bec tout le long du concert dans un théâtre, je n’ai pas eu froid, je ne voyais pas grand-chose et j’étais bien caché ! Je ne l’ai jamais remis ! ahah mais il y avait une superbe ambiance !
Alan : Pour ma part mes meilleurs souvenirs de concerts sont la date au Klub en septembre 2019 en première partie du groupe Anglais Toledo Steel, le Normandy MetalFesten juin 2017 et le Music Guest Festival en juillet 2014. Chaque concert est une expérience nouvelle pour nous.

Qu’essayez-vous de transmettre au public lorsque vous êtes sur scène ?
Loïc : Avant tout on aime composer, écrire et se réunir pour jouer ses morceaux, que cela plaise ou non et on est content de pouvoir le partager ici, sur disque ou en concert, ce qui nous guide est la passion.

Avez-vous pu défendre Stasis sur scène malgré la crise sanitaire ?
Alan : Pas vraiment, L’album Stasis est sorti le 14 février 2020, juste un mois avant le premier confinement, toutes les dates que nous avions à l’époque ont été soit annulé ou alors repoussé pour être finalement annulé, ce fut une période très particulière et difficile qui a beaucoup affecté le monde des arts et du spectacle et qui hélas risque de perdurer.

Comment s’est déroulé le processus de composition de ce nouvel album comparé au précédent, avez-vous travaillé de la même façon qu’auparavant ?
Alan : Avec la conjoncture sanitaire très particulière qui a été amorcé entre les différents confinements, couvres feux et toutes les festivités joyeuses liées au virus, on a été obligé  de changer quelque peu notre façon de travailler, car nous  n’avons pas pu tous nous réunir pour travailler en répétitions comme nous le faisions auparavant. Nous avons donc composé et tout maquetté à distance chacun chez soi, ce qui fut pour nous une toute nouvelle façon de procéder adapté à notre monde moderne et à la situation du moment, mais en revanche, comme de coutume au sein du groupe tout le monde a participé à l’élaboration des compositions des morceaux.

Hot Hell Room Kingdom Genesis (artwork)

Vous revenez un peu plus d’an après Stasis avec un nouvel opus Kingdom Genesis qui développe un univers particulier que vous aviez envie de mettre en avant !
Loïc : Pour commencer la pochette de l’album est une peinture ancienne de l’artiste Franco Hollandais Ary Scheffer représentant la bataille de Tolbiac, la victoire de Clovis et son armée sur les Alamans qui donnera aussi naissance au royaume de France, d’où ce titre « genèse du royaume ». Ce n’est pas un concept album mais quelques titres font référence à des événements de notre longue et riche histoire comme par exemple le titre « 1307 » qui parle du jour de l’arrestation des Templiers ordonné par Philippe IV Le Bel, un vendredi 13 de l’année 1307. L’histoire de France regorge d’infinies sources d’inspiration pour des textes, pas besoin d’écrire sur ces satanés Vikings ! ahah il y en a assez qui le font et de plus ce ne sont pas nos origines !

Avez-vous composé de nombreux morceaux et fait une sélection ensuite, dans ce cas comment effectuez-vous cette sélection ?
Alan : Pour Kingdom Genesis neuf titres ont été écrit et si on y ajoute l’intro et l’interlude instrumental ça fait onze compositions. Tout a été composé dans la foulée, il n’y a pas eu de chansons supplémentaires.
Loïc : Oui car j’avais enregistré chez moi l’introduction de l’album et l’interlude bien avant.

Dans quel état d’esprit étiez-vous lors de l’écriture de cet album ?
Loïc : Je ne peux répondre pour tout le monde mais me concernant, c’était très particulier, la perte de proches a surement influencée certains textes ou morceaux d’une manière consciente ou inconsciente. Comme pour beaucoup la musique est aussi un exutoire.

Comment s’est déroulé le processus d’enregistrement au Hybreed studio Avec Andrew G ?
Alan : Dans la joie et la bonne humeur comme à chaque fois, le Hybreed Studios est pour nous un peu comme une deuxième maison, c’est la quatrième fois que nous y séjournons pour l’élaboration d’un disque et c’est toujours un plaisir pour nous de travailler avec Andrew, car en plus d’être un ami, c’est un excellent ingénieur son qui est à l’écoute des musiciens avec qui il collabore. Il connait très bien notre musique et notre univers musical. Tout a été mis en boite en une semaine.

Comment avez-vous travaillé avec Andrew G et que vous a-t-il apporté ?
Alan : C’est le quatrième album que nous faisons avec lui, on se connait très bien, de plus on répète aussi dans ses studios. Ce qui a été de différent, en plus de la manière de travailler dû au contexte, c’était d’enregistrer la batterie chez lui car pour les autres albums elle était faite en condition live dans le studio d’un ami, au Roots Notes Studio. Ce qui donne obligatoirement un son différent.

Y’a-t-il des morceaux qui ont été un défi à enregistrer ou composer ?
Loïc : On peut dire que le défi n’était pas avec un morceau en particulier mais plutôt sur la manière générale de travailler du groupe par rapport à la situation actuelle. Personnellement ce n’était guère différent car j’ai un home studio pour mes autres projets, etc. mais dans le cadre du groupe c’était différent des autres albums et il fallait que tout le monde soit au même diapason techniquement et au niveau de la communication pour bien avancer et surtout bien exprimer ce qu’on veut. Le défi était donc de tout coordonner entre nous virtuellement et au moment de l’enregistrement et sortie du confinement que tout soit prêt pour le studio.

Pourquoi avoir fait appel cette fois ci à par Maor Appelbaum (Rob Halford, Dream Theater, Sepultura, Dokken…) pour le mastering ?
Loïc : Il nous avait déjà contactés à l’époque via MySpace pour travailler avec nous mais pour diverses raisons ce n’était pas le bon timing pour le groupe. Nous avions quand même gardé l’idée dans un coin de la tête et le bon moment est arrivé pour faire appel à ses compétences. En plus d’être une personne fort sympathique, Maor est quelqu’un de compétent dans son domaine et il suffit de voir son CV pour en juger ! Ah ah (rires) On aime son travail et traitement du son chaleureux et organique tout en restant moderne. Il respecte les nuances de la musique et le style. Le but n’est pas de faire la course aux décibels, ce qui n’est pas naturel et surtout fatiguant à la longue.

Quel son aviez-vous en tête pour cet album ?
Alan : On est habitué aux productions d’Andrew depuis les dix ans que l’on travaille ensemble, on sait toujours à quoi s’attendre et on arrive toujours au résultat escompté. Kingdom Genesis correspond complètement à notre attente du moment.

Quel a été l’impact de la situation sanitaire pour la conception de Kingdom Genesis ?
Loïc : Comme on disait plus haut, cela a impacté sur la manière de travailler et d’organiser le processus de composition entre nous. Au final, on a eu plus de temps et de recul pour travailler certaines choses.

Est-ce que la situation actuelle vous a inspiré au niveau des textes notamment ?
Loïc : Pas vraiment, il y a un titre qui se nomme « Isolated » mais cela n’a rien à voir avec le confinement ou alors peut-être inconsciemment !

Pourquoi avoir choisi « Watcher » comme morceau présentant en avant-première ce nouvel opus ?
Loïc : « Watcher » sera surement le second clip et le premier sera « Twilight » qui est en cours de réalisation par Cécile Delpoïo à l’heure où on se parle.

Est-ce que le choix a été difficile ou étais ce évident pour vous ?
Loïc : Dans les deux cas ce sont deux morceaux entrainants de l’album, on veut mettre en avant deux titres plus direct, le choix a été dans ce sens.
Alan : « Twilight » est un titre qui nous semblait judicieux comme premier single, il met en valeur les différentes facettes de la musique du groupe. C’est un bon titre pour présenter l’album avant sa sortie.

Quel thème abordez-vous à travers ce morceau ?
Loïc : Le titre « Twilight » parle de la génération née avec internet mais aussi du monde moderne et de son rapport à la technologie avec ses dérives et perversions et de son rapport à l’autre etc…« Watcher » est plus métaphorique dans l’approche du texte, c’est aussi un constat de notre monde mais comme si il était décrit par un dieu observant du ciel nos faits et actes.

Quel sera le prochain single et comptez-vous tourner une vidéo ?
Loïc : Après ces deux titres, il y aura surement le titre « Isolated » et si notre situation le permet on a prévu de tourner une vidéo pour « Remembrance ».

Comment vous définissez-vous musicalement ?
Alan: Ce qui nous caractérise et influence notre musique de façon naturelle est un mélange de plusieurs styles musicaux, un peu comme une recette de cuisine, à savoir: un peu de Heavy Metal, une touche de Hard Rock mélodique saupoudré de Classic Rock ou de Rock Sombre, Gothic et Progressif,  un soupçon d’Alternative Rock, avec par moment une petite touche légèrement teinté de Pop/AOR.  Le tout mixé ensemble donne la sauce Hot Hell Room!

Pourquoi avoir fait appel à Beau Hill (Alice Cooper, Ratt, Winger) pour votre démo Hot Hell Room ? Comment avez-vous réussi à travailler avec ce producteur de légende ?
Alan : Ça c’est fait en juste un clic sur Myspace, cela remonte à l’année 2009 et nous venions de finaliser l’enregistrement maison de notre toute première démo, En ce temps-là,  le site numéro un pour la musique était Myspace et nous avions bien sur une page et quelques titres en écoute, un jour,  Je suis tombé par hasard sur la page de Beau Hill et je lui ai fait une demande d’ami sans arrière-pensée, comme on le faisait à l’époque avec les artistes qu’on appréciait. Le lendemain j’ai reçu un long message de Beau, nous proposant une collaboration  ce qui peut sembler irréelle, car je ne lui avais pas adressé de message. Il avait beaucoup aimé les deux morceaux en écoute sur la page qui était à l’époque « At The Junkie’s Bedside » et « You Don’t Belong To Them ».

Comment s’est déroulée cette collaboration ?
Alan : Au départ Beau Hill nous a proposé une complète collaboration qui allait de l’enregistrement jusqu’au mastering en passant par la production, ce qui  était bien sur alléchant, mais pas trop dans nos moyens financiers de l’époque. On a conclu par un mastering qui a été fait à distance. Pour ma part, ça a été une rencontre (bien que virtuel) incroyable, ce gars a produit une bonne partie des groupes qui ont bercés mon adolescence et qui veuille travailler avec nous sur notre première démo on se serait cru dans un rêve ou dans la quatrième dimension. Un souvenir incroyable !

Que vous a apporté la signature sur le label Allemand STF Records selon vous ?
Loïc : Cela nous a déjà apporté la première signature du groupe avec un label, ce qui est déjà pas mal ! ahah et une visibilité un peu plus internationale, bien entendu à notre niveau mais c’est toujours sympathique pour un groupe d’avoir des retours de radios, webzines ou magazines Allemand ou Japonais par exemple. Le but est aussi de faire découvrir et vivre sa musique un peu partout.

Votre guitariste Sébastien Luccioni a quitté le groupe en 2018 suivi tout récemment de votre batteur Alexis Bersot en 2020. Quel a été l’impact de ces deux départs sur le groupe ?
Alan : Sébastien a quitté le groupe pour des raisons personnelles qui ne sont pas liés à la musique, ni à des raisons relationnelles avec nous, on est toujours amis et en excellents termes. On l’a d’ailleurs invité à jouer un solo de guitare sur « Kingdom Genesis », c’est lui qui joue le thème lead d’ouverture du titre « Remembrance ». Pour La batterie, il faut quand même rappeler que Ludovic Rouix est notre batteur depuis plus de dix ans et qu’il a enregistré les batteries sur nos quatre albums, il est vraiment une des pierres angulaires du groupe. En 2018, juste après l’enregistrement de Stasis, Ludo a eu des soucis personnels qui l’ont éloigné du monde de la musique durant quelques temps et c’est à cette époque que nous avions fait appel à Alexis Bersot pour le remplacer pour divers concerts. Cela n’a pas vraiment bien fonctionné au niveau relationnel avec le groupe. Ludo a repris son poste de batteur à la fin de l’année 2020.

Est-ce que cela a été difficile de leur trouver des remplaçants ?
Alan : Non, cela Il n’a pas été difficile car nous n’avons pas cherché de remplaçants, Loïc a repris la guitare et Ludo a retrouvé son tabouret de batteur au même endroit !

Quels sont les qualités que vous recherchez chez un musicien ?
Loïc : Simplement être ami et être sur la même longueur d’onde sur le plan musical.

Que vous ont apporté l’arrivée de Shazybob à la guitare et Ludovic Rouix à la batterie musicalement et humainement ?
Alan : Au départ, Hot Hell Room était un power trio, composé de Loïc (Chant, Guitare), Stone (notre premier batteur parti à la fin de l’année 2009) et de moi (Basse). Ludo est arrivé dans le groupe au début de l’année 2010. C’est un fou furieux (rires), un forcené qui met une ambiance festive à chacun de ses passages, mais il est avant tout un musicien incroyable, certainement le meilleur batteur que je connaisse et avec qui je prends plaisir à jouer et à composer. ShazyBob, quant à lui est arrivé à la fin de l’année 2012 à l’époque on voulait incorporer un deuxième guitariste pour le live et le studio. Shazy est un guitariste imaginatif, créatif avec un jeu solide. Je pense que c’est une partie de son jeu inspiré qui illumine les arrangements et les solos de « Kingdom Genesis ». Cela fait maintenant un peu plus de dix ans que ce line-up existe et je peux affirmer que Hot Hell Room est une seconde famille pour nous.

Quels sont vos héros musicaux ?
Loïc : Personnellement j’en nommerai trois parmi tant d’autres, Ronnie James Dio, Peter Steele (Type O Negative) et Geoff Tate (Queensrÿche).
Alan : En ce qui me concerne, mes héros musicaux sont Paul Mc Cartney, Geddy Lee, George Lynch, Kip Winger, John Norum, Marcel Jacob, Doug Pinnick et quelques autres, mais la liste serait trop longue.

Quels sont les thèmes développés que vous aviez envie de développer à travers les textes de cet opus ?
Loïc : On peut y trouver des thèmes historiques de notre pays, des constats de notre monde moderne comme avec le titre « Preach » qui parle des gourous en tout genre qui sévissent sur internet ou alors des choses plus introspectives et à plusieurs lectures.

Le dernier single que vous avez sorti auparavant était “One Ton Of Lies” extrait de Stasis. Pourquoi avoir choisi ce titre comme single ?
Loïc : Après déjà plusieurs titres mis en vidéo et un an après la sortie de ce précédent album on a voulu mettre en avant le titre « progressif « de l’album qui est aussi une sorte de Power Ballade.

Quel thème développez-vous à travers ce morceau ?
Loïc : C’est quand on ressent le poids du mensonge dans la manipulation d’une personne, d’un pouvoir ou autre à travers un média, pour au final nous vendre de l’illusion et nous faire oublier notre propre liberté. Cela était écrit bien avant la crise du Covid-19 et tout ce qui en découle de théories, donc rien à voir, je préfère préciser !

Peux-tu me présenter vos trois précédents albums et me donner ton ressenti concernant leur conception et leur enregistrement ?
Kali YugaBonfire – (2013) : Alan : C’est notre premier album officiel et l’aboutissement de plusieurs années de travail, à cette époque le groupe était un trio (Loïc, Ludo et moi), il a été enregistré sous cette forme entre la fin de l’année 2011 et le début 2012. Ce fut notre première collaboration avec Andrew G et le Hybreed Studio sauf pour la batterie qui a été enregistré au Roots Note Studio par Pierre Houllier. Ce premier disque comporte quelques titres réarrangés de l’album démo de 2009. C’est avec Kali YugaBonfire que les hostilités ont réellement commencé.
– Architect Of Chaos – (2016) : Il a été enregistré par la même équipe technique que pour Kali YugaBonfire mais le line-up est différent. Sur le premier on était en trio et sur ce second album il y a deux nouveaux membres ShazyBob et Sébastien Luccioni aux guitares qui ont apporté de nouvelles sensibilités et des choses différentes au travail de composition du groupe. Architect Of Chaos est plus mature, plus sombre, plus varié, et encore plus travaillé au niveau du songwriting que le précédent. On a eu de bons retours sur cet opus, avec les premières chroniques à l’étranger et aussi grâce au travail d’Elodie de Ellie Promotion, qui s’est occupé de la promotion de ce disque avec brio sur la France.
Stasis – (2020) : Ce troisième album a été enregistré avec les mêmes équipes et les mêmes musiciens et dans les mêmes lieux que le précédent opus. Il est je pense l’une de nos meilleures réalisations à ce jour, que ce soit au niveau de la composition générale des titres que de par sa diffusion, car il nous a permis de signer avec le label STF en Allemagne et d’avoir un petit peu plus de visibilité à l’étranger.

Comment vous êtes-vous rencontré et comment est née l’idée de créer ce groupe ?
Alan : Loïc et moi sommes amis depuis de très nombreuses années, bien avant la création de Hot Hell Room. Nous avons joué dans pas mal de groupes ensemble avant de créer ce projet aux alentours de l’année 2003 avec comme motivation, l’envie d’écrire de bonnes chansons, de les jouer en concert et de les enregistrer comme beaucoup de groupes de rock avec lesquels nous avons grandi.

D’où vient ce nom au fait : Hot Hell Room ? C’est du vécu ?? (rires)
Loïc : Déjà Il fallait bien trouver un nom ! Ce qui n’est pas évident ! (rires) Il n’y a pas vraiment de concept derrière à part le jeu de mot. Remarque si je pense à quoi vous faites allusion, qu’une chambre d’hôtel deviennent chaude comme l’enfer, on est beaucoup à l’avoir vécu, enfin j’espère ! à part si c’est un incendie évidemment, c’est moins marrant !

Vous avez quitté le label Allemand STF Records pour une signature avec label Français M&O Music qu’est ce qui a motivé ce choix ?
Loïc : On avait déjà eu un contact il y a un moment avec M&O Music, comme ce qu’il s’est passé avec Maor Appelbaum et de plus on voulait aussi une structure plus proche pour mieux travailler sur la France. Comme c’était un contrat d’un album on était libre d’aller où on veut après celui-ci.

Quel est votre état d’esprit juste avant la sortie de l’album ?
Loïc : Chaud comme la braise de notre hôtel, ou de notre autel ! Ah ah ! (rires)
Alan : Calme et serein, en espérant que les désordres sanitaires ne viendront pas contrecarrer la promotion de ce nouvel album comme précédemment en 2020.

Quels sont vos projets dans l’immédiat et dans les prochains mois ?
Loïc : Je suis en train de construire une fusée dans mon jardin mais je ne suis pas sûre de ma destination. Sinon plus sérieusement, dans l’immédiat est de reprendre simplement les répétitions pour les concerts mais aussi pour le plaisir, tourner une autre vidéo et composer, enregistrer pour d’autres projets.
Alan : Pour le moment avec cette situation si particulière lié au virus, il est difficile de faire des gros projets et des pronostics à long terme, on est déjà heureux d’avoir pu composer, enregistrer et travailler avec un nouveau label aussi rapidement ce qui nous paraissait il y a un an quasi inespéré et irréalisable.


Publicité

Publicité