ICE AGE : Waves Of Loss And Power

Waves Of Loss And Power - ICE AGE
ICE AGE
Waves Of Loss And Power
Metal/rock progressif
Sensory Records / The Laser’s Edge Records

Ice Age a un parcours plutôt chaotique. La formation de New York remonte à 1991 et possède seulement à son actif deux albums, The Great Divide (1999) et Liberation (2001), tous deux de très bonne facture et qui permirent de se faire remarquer jusqu’en Europe. Bien que nos amis de long Island n’ont pourtant jamais vraiment cessé de jouer malgré quelques errances (changement de nom en 2004 pour Soulfractured, sortie d’un EP Little Bird la même année, séparation en 2006 pour un come back en 2015) ils n’ont pas sorti de nouvel album entre-temps, véritable énigme à ce jour au vu de leur potentiel… Il aura donc fallu au final attendre vingt-trois ans pour qu’ils reviennent enfin avec une nouvelle galette digne de ce nom : Waves Of Loss And Power. Se dotant pour l’occasion des moyens en termes de production en confiant le mixage et le mastering au magicien du son Rich Mouser (Spock’s Beard, Transatlantic, Dream Theater…) qui leur a concocté un son énorme digne de leurs maîtres à penser que sont Kansas, Genesis, Styx, Queensryche, Rush, ou encore Fates Warning. Une influence majeure que l’on retrouve sur des morceaux comme « Riverflow », le single « The Needle’s Eye », « All My Years », ou encore « Float Away ».

Pas de doute, nos quatre lascars sont doués pour concocter des mélodies imparables dans la grande tradition prog’ ! Ice Age semble avoir acquis au fil des ans une maturité essentielle qui leur permet de véritablement s’épanouir musicalement notamment aux niveau des guitares avec ces riffs et ses solos assassins distillés avec parcimonie par Jimmy Pappas, guitariste et producteur, et le chant puissant et parfois émouvant de Josh Pincus, comme sur le morceau « Perpetual Child – Part II : Forever » ! Les textes n’étant pas en reste en abordant des thèmes existentiels ou de société qui conviennent à merveille avec les chansons alambiquées proposées tout au long de cet opus qui vous emporte dans un voyage progressif de plus d’une heure et se clôt de façon magistrale avec une pièce épique de quatorze minutes ( « To Say Goodbye, Part V: Water Child » ). Un retour en force magistral ! [Pascal Beaumont]

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