Depuis sa création, le groupe norvégien Kvelertak suscite l’intérêt. Est-ce pour son imagerie, ses performances scéniques, ses trois guitaristes, ou tout simplement parce que la musique est excellente ? Tant de bonnes raisons de se plonger dans Nattesferd, brillant troisième opus qui voit le groupe salir un peu plus son propos avec un production et des compos plus crues.
[Entretien avec Erlend Hjelvik (chant) par Julien Meurot – julien@metalobs.com]
Je te sais grand fan de Metallica, vous avez joué avec eux à Prague il y a de cela 2 ans. Quel souvenir en gardes-tu ?
Nous avons adoré, même personne n’en avait rien à foutre ! (rires) Jouer sur une grande scène comme celle-là, qui plus est avant Metallica, était un rêve de gosse. On a tous une « Bucket list », et après la tournée avec Slayer je peux même dire que nous avons joué avec le Big 4, si ce n’est pas la grande classe ! (rires)
Beaucoup de choses semblent avoir changé dans le process de création, ainsi que dans le visuel…
Effectivement, nous avons pris une grande pause afin de recharger nos batteries. Depuis la sortie de notre premier album, nous n’avons pas chômé, et au moment de s’y mettre, on nous propose la tournée avec Slayer, ce qui a retardé le process. On aurait peut-être dû dire non ? (rires) Niveau changements, l’enregistrement s’est cette fois fait en Norvège : nous ne voulions plus repartir aux US pour plusieurs semaines, et être éloignés de nos familles.
Étiez-vous insatisfait par le travail de Kurt Ballou et de John Baizley que vous avez décidé de vous passer de leur service ?
Non, au contraire, mais nous voulions faire quelque chose de nouveau. J’adore notre son sur l’album, et pour être honnête, j’ai toujours pensé que Kvelertak devait sonner ainsi, plus brut. Quant au visuel, Arik Roper a fait un super job avec cette nouvelle pochette. C’est un artiste que j’ai en tête depuis le début du groupe.
Que signifie « Nattesferd » ?
« Voyage de Nuit ». Ce titre nous a été inspiré par le travail d’Arik.
« 1985 » est ton année de naissance, et le premier extrait de l’album…
C’est exact, mais cela n’a aucun rapport ! (rires) Il y plutôt un rapport avec 1984, de George Orwell. Je suis assez pessimiste sur le futur et je pense sincèrement que la vie était plus agréable avant ; Internet est en train de détruire notre monde…
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