ONCE HUMAN : The life I remember

The Life I Remember - ONCE HUMAN
ONCE HUMAN
The Life I Remember
Heavy metal
earMUSIC

Coup de pub marketing ou bien réel coup de cœur artistique de la part de Logan Mader ? Telle est la question que l’on est en droit de se poser à l’écoute du nouveau projet musical de l’ex-guitariste dreadlocké de Machine Head (et ex-intérimaire de Soulfly de 1998 à 1999). Enfermé ces dernières années dans son studio du côté de L.A. pour produire ou mixer les derniers albums à sensation (Devildriver, Five Finger Death Punch, ou bien encore nos Frenchies de Dagoba et Gojira) et autres ténors du Métal contemporain (Soulfly, Fear Factory, Septicflesh…), il semblerait que notre gaillard était désireux de renouer avec la scène après les échecs et splits de Medication (avec Whitfield Crane, le chanteur d’Ugly Kid Joe) et New Black devenu Stereo Black. Le célèbre directeur artistique Monte Conner (ex-Roadrunner Rec. et désormais chez Nuclear Blast) ayant servi en quelque sorte d’entremetteur, ce dernier proposa au producteur de travailler avec la jeune et porteuse de projet Lauren Hart dont le joli minois a visiblement séduit le guitariste canadien…

Évoluant dans un Métal extrême très propre et mélodique, teinté d’orchestrations ici et là, ce premier album de Once Human lorgne clairement, disons-le sans détour, sur les plates-bandes d’Arch Enemy. Même registre vocal au niveau des growls (mention bien au passage), Lauren alterne toutefois, à la différence de la regrettée Angela Gossow, avec des vocaux clairs plutôt réussis donnant une touche Rock alternatif intéressante (« The Life I Remember ») mais malheureusement formatée et maintes fois entendue outre-Atlantique (« Cut Me Open »). Côté guitares et rythmiques, les trois musiciens (dont le bassiste Damian Rainaud et le batteur Ralph Alexander inconnus au bataillon) font le boulot, Logan dégainant de bons riffs servis sur un plateau en or grâce à sa propre production sonore tout en s’appliquant parfois à de rapides soli (« Time Of The Disease », « Growing Colder »). Certaines ambiances aux claviers doublées de chœurs travaillés en studio apportent un peu d’âme et de contraste à l’ensemble qui globalement s’avère un peu trop mielleux (« Ground Zero », « Siren ») et surproduit. Le talent de la jeune enfant prodige Lauren Hart sera à confirmer sur scène et lors d’un second essai plus authentique. [Seigneur Fred]

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