RANCID : Tomorrow Never Comes

Tomorrow Never Comes - RANCID
RANCID
Tomorrow Never Comes
Punk Rock légende
Epitaph Records

Groupe emblématique des années 90 avec NOFX, Bad Religion ou encore The Offspring, Rancid a toujours joué la carte de la fidélité et de la sécurité. Hormis un faux pas en 2009 avec « Let The Dominoes Fall » et le timide « Troublemaker » en 2017, le groupe rempile et affûte ses propos et crache son venin comme jamais. Ce nouveau pavé tout droit enregistré, une fois n’est pas coutume, par le boss d’Epitaph et guitariste de Bad Religion, Brett Gurewitz, est direct, droit et sans compromis. Rappelez-vous l’album 5 sorti en 2000 où le groupe était furieux et très virulent, ici on pourrait faire un parallèle avec ce nouvel album qui risque de faire du bien aux fans de la première heure. Un vrai album de punk rock ! 28 minutes pour 16 chansons, Rancid remonte dans le temps à la manière d’un « Out Comes The Wolves » de 1998 ou encore le plus facile et écorché « Indestructible » de 2003 et surtout l’album 5 de 2000 comme dit précédemment. « Tommorrow Never Comes » scandé par la troupe de Tim Amstrong (chant/guitare), avec des lignes de basse de Mr Matt Freeman, montre un groupe revigoré. Les morceaux ne dépassant pas vraiment les deux minutes, on reste sur les starting blocs et le savoir-faire de Rancid reste bien ancré depuis plus de trente ans. « Don’t Make Me Do It » en est le parfait exemple. Le groupe est bien soudé et vivant comme le montre ce « New American » ou encore l’excellent « Drop Dead Inn » chanté/ crié par un Lars Frederiksen (chant/guitare) qui ramone et reste très en forme sur tout l’album, d’ailleurs dans les appuis de Tim. L’intro à la basse dantesque de Freeman sur « Eddie The Butcher » est là pour vous dire que Rancid reste bien dans le game à jamais. Bravo messieurs, c’est un très bon retour aux sources ! See ya in the pit ! [Loïc Cormery]

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