Départ sur les chapeaux de roues avec des titres aussi réussis que variés (« Walking Trouble », Rock énergique et goûter récréatif efficace, « Shalalalovers », harmonica bien senti, refrain à l’encre indélébile, voix éraillée juste ce qu’il faut et ambiance chaleureuse à faire oublier la grisaille extérieure). La fin endiablée de « Drivin’ Wheel » mettra sûrement le feu aux planches et la love song « Grateful » fera lever des briquets en concert. Quant à l’ambiance en arabesque de « Oh My Soul », sa guitare électro-acoustique erre avec les voix du désert. Pour la suite, les bonbons, caramels et chocolats de « Sweet Sounds » ne suffiront pas à faire passer la faiblesse du morceau, ni la perte de vitesse des suivants. La deuxième partie de l’album s’avère moins réussie. Moitié gorgone, moitié sirène… Un album deux poids, deux mesures.
[F.A. Baugé]
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