Lemmy Kilmister avait demandé un jour à Lips de rejoindre Motörhead, après que « Fast » Eddy Clarke se soit fait la malle en 1982. En 2024, Anvil est toujours là, et son leader aussi, avec ses acolytes. Sur One And Only où trône la célèbre enclume sur la pochette, le groupe culte canadien nous sert ce qu’il sait faire de mieux : un heavy/speed metal classique, comme sur « One And Only » ou « Truth Is Dying ». La voix éraillée de son frontman, puissante, est taillée pour les douze nouveaux titres aux riffs inspirés, avec des mélodies bien amenées (« Feed Your Fantasy »). Son inspiration puise dans ses racines old school (Motörhead, Ted Nugent ou AC/DC) comme sur « Fight For Your Rights » ou « Dead Man Shoes ». Pas de doute, Anvil affiche une forme éblouissante malgré ses quarante-six bougies, tout en gardant son âme des débuts. [Pascal Beaumont]
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