ATROCITY : Voyage dans l’occulte

Dire qu’Atrocity fait partie des ancêtres du death metal serait un doux euphémisme, la formation allemande étant l’un des précurseurs européens de ce style à ses débuts en 1985 à l’époque où le hair metal régnait en maître sur la planète ! De l’eau a coulé sous les ponts depuis, et trente-sept ans et bien des albums après, Atrocity est toujours bel et bien vivant avec un nouvel opus dans sa besace : Okkult III. Celui-ci clôt de façon magistrale une trilogie débutée en 2013. Détails d’un sombre travail d’orfèvre… [Entretien avec Alexander Krull (chant) par Pascal Beaumont – Photos : DR]


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Vous avez sorti en 2013 la première partie de la trilogie Okkult, puis en 2018 la seconde. Avez-vous pu donner des concerts en jouant l’intégralité de ces deux opus ?
Une trilogie doit être mise en scène. C’est une expérience d’écrire trois albums comme ça, crois-moi. Donner des concerts, c’est un peu l’aboutissement final, et c’est notre intention la plus chère. Okkult II est très heavy, il est orienté par les riffs de guitares. Pour moi, chaque opus a son espace dans cette trilogie. C’est très clair, c’est un peu le point d’orgue de cette histoire qui se développe sur trois parties. Mais oui, c’est une bonne idée ! On va y penser. (rires)

Je suppose que mettre en scène un concept aussi complexe n’est pas chose aisée ?
C’est quelque chose que j’ai en tête mais cela sera difficile car nous donnons beaucoup de concerts en club. La pyrotechnie et tout ce qui s’y rattache comme les flammes, ça ne sera pas possible. Mais on a beaucoup d’idées à ce sujet. On n’a pas pu donner un seul show ces deux dernières années en raison de la pandémie. Ensuite, j’ai attrapé le virus lors de la saison des festivals, c’est vraiment dommage. On n’a pas pu jouer, on n’a pas eu de chance à tous les niveaux. Okkult III sort en 2023, et on a prévu de retourner sur scène, ça nous a beaucoup manqué de ne pas pouvoir jouer pendant si longtemps.

Okkult III sort le 20 janvier 2023. Il constitue le chapitre final, une étape très importante pour toi. Dans quel état d’esprit as-tu abordé la conception de ce dernier acte ?
Tu as absolument raison. J’ai dû réfléchir à quels thèmes j’allais aborder dans mes textes. Je ne pouvais pas développer toutes mes idées à travers cet opus parce qu’on est toujours confronté à des limites. J’ai beaucoup travaillé sur les chansons, sur les riffs car comme tu l’as dit, c’est le dernier chapitre. D’une certaine façon, c’était un défi. Mais d’un autre côté, c’était très bien, j’ai composé ce disque en collaboration avec Micki (Ndlr :Micki Richter, le guitariste depuis 2019). Il a apporté de nombreux riffs monstrueux, c’était un peu comme avoir du sang frais après que Thorsten Bauer (Ndlr : guitare et basse) soit parti ! Mais quand nous avons commencé à travailler sur cet album, il était toujours à nos côtés et il a joué son rôle. Ils ont apporté cette force qu’il fallait pour développer cet énorme concept que l’on retrouve sur Okkult III. C’est comme le déroulement d’une gigantesque journée. Je le trouve fort, c’est ce que nous avons à donner et j’espère que les fans choisiront de faire le voyage avec nous dans cette aventure musicale.

Vous avez enregistré et composé cet album en pleine pandémie. L’impact a dû être finalement assez important ?
Oui, c’était très difficile, on est un combo de voyageurs. Notre batteur Joris Nijenhuis vient des Pays-Bas, notre bassiste Andrea Nasso vit en Italie. Je n’ai pu travailler qu’avec ceux qui étaient disponibles parce que c’était impossible de nous réunir en studio. Il faut être malin. D’un autre côté, nous avions notre propre studio, le Mastersound où je suis d’ailleurs assis maintenant. C’était un gros avantage car on pouvait composer et travailler de manière professionnelle. J’ai pu travailler avec Micki ; nous étions dans une bonne situation, la meilleure que l’on puisse avoir en cette période troublée.

Tu es le maitre d’œuvre de ce troisième volet : tu l’as produit, mixé, masterisé en plus d’y avoir apposé ta voix. Ça doit être difficile à gérer, non ?
C’est toujours un travail énorme et aussi un challenge, mais j’aime les défis. Pour moi, c’est toujours un plaisir de travailler avec d’autres artistes lorsqu’on est producteur. C’est le travail que j’ai choisi, c’est mon style de vie et surtout je suis libre pour écrire, ça me permet de donner le meilleur de moi-même. Cette fois-ci, notamment en raison de la situation pandémique, j’ai dû être très flexible, m’organiser et m’adapter. C’était un processus unique, on avait notre soundtrack et nous devions composer. C’était terrible, vu les circonstances et la situation que nous avons vécue. Cet album est une pure magie, je te dis. C’est arrivé, on a pu le faire dans une sorte de folie, c’est un peu la bande son de la fin du monde ! (rires)

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Lorsque tu as mixé et masterisé Okkult III, avais-tu un son précis en tête ?
Oui, totalement. J’aime cette vision atmosphérique d’un album de metal. Je voulais qu’il soit punchy avec des grosses guitares aiguisées et un son énorme, des parties de batterie et de basse puissantes et des voix agressives. C’était très clair pour moi d’avoir un son agressif et puissant. J’avais une vision de la musique, j’ai réalisé tous les clips vidéo, j’étais derrière la caméra. C’était très important. C’était aussi une façon de développer cet univers à travers l’image.

Tu es un vrai stakhanoviste du metal !
Oui, c’est vrai. J’en ai besoin pour ne pas être déprimé par toute cette tragédie que nous vivons. Mais pour moi la véritable tragédie, c’est la grande guerre comme la première guerre mondiale. Les poètes allemands et français avaient un peu suivi le même chemin d’analyse des séries de traumas dus à la vie dans les tranchées. Ils ont écrit à cette période des poèmes très sombres au niveau expressionnisme. J’ai été aussi très inspiré par ce que nous vivons en ce moment avec la guerre. On est un peu sur le fil du rasoir. Il y a ce morceau « Fire Ignites » qui est une forme de prophétie sur la race humaine. L’Homme n’a jamais tiré les leçons de ce que l’humanité a vécu au fil des siècles. Il y a aussi une autre partie de ce concept : comment peut-on contrôler les gens ? Ce n’est pas un problème de religion ou de système politique, tout vient de la peur ! Si tu es bon, tu vas au paradis, sinon tu vas en enfer, c’est la religion. Pour les gouvernements, c’est toujours lié à la manipulation avec derrière la peur. La peur, quelle que soit la relation à une entité, a toujours mené au pouvoir, aux abus de toutes sortes sur les gens. Et ça continue de nos jours à exister. C’est pourquoi Okkult représente le côté noir de l’humanité qu’on développe dans cet album. Je savais qu’on ne pourrait pas traiter tous ces thèmes en un seul opus, c’est la raison de cette trilogie.

Nous vivons à travers les médias cette tragédie humaine qu’est la guerre en Ukraine. Te sens-tu concerné par ce drame épouvantable ?
Oui, surtout que j’ai des membres de mon équipe qui vivent en Ukraine. Mon ingénieur du son et celui qui s’occupe des backlines vivent à Kiev. Tu as le modèle ukrainien et celui russe. Il y a aussi des Ukrainiens qui vivent en Allemagne. C’est incroyable ce qui se passe là-bas aujourd’hui car les Russes et les Ukrainiens sont aussi amis. En 2019, je parlais avec notre roadie dans notre tour bus et il était inquiet à propos de la situation mais on ne réalisait pas ce qui pouvait arriver. Nous allons tourner une vidéo pour le morceau « Fire Ignites », le clip sort en janvier 2023. Il faut l’écouter car c’est vraiment la bande musicale de ce qui arrive vraiment à 100 % aujourd’hui. Je l’ai écrit avant que la guerre débute, c’est une forme de prophétie.

Tu es le Nostradamus du 21ème siècle alors ?! (rires)
(rires) Pour être honnête, il faut se souvenir aussi que dans les années 80/90, les groupes de metal parlaient de virus, de la destruction de la nature, des ouragans, des tempêtes, de la guerre, de la menace nucléaire. Tout est dans les albums de l’époque. On est tous des Nostradamus. Le seul thème qui manque dans un titre, c’est l’apocalypse ! (rires)

Tu as enregistré avec de nombreuses formations dans le cadre du Mastersound Studio. Je suppose que ce sont des expériences très enrichissantes pour toi ?
C’est très intéressant de collaborer avec d’autres artistes et j’apprécie parce qu’écrire ensemble signifie que tu crées quelque chose de nouveau. J’ai aussi collaboré avec des labels comme Massacre Records ou autres. J’ai toujours été en relation avec d’autres artistes. Il y a une excitation spéciale dans ces moments-là, travailler avec ce chanteur ou ce combo, c’est très rafraichissant aussi. Pour chacun de ceux qui sont impliqués, il y a une forme de processus qui fait que nous apprenons chacun les uns des autres. Mais c’est aussi un plaisir de produire. Cela représente une partie de ma vie d’être un producteur de musique et de vidéos.

D’où vient cette fascination pour l’occulte qui a finalement abouti à cette trilogie incroyable ?
Je me souviens que lorsque j’étais enfant, je m’asseyais et m’intéressais déjà à ce sujet, sur l’histoire et tout ce que je pouvais apprendre. C’était long mais ça me passionnait. Comment les choses arrivent, pourquoi et comment. J’ai souvent demandé à de nombreuses personnes dans les médias ou recherché dans les infos mais personne ne répondait à cette question : pourquoi est-ce arrivé ? J’ai toujours été le type qui se demandait pourquoi cette guerre, pourquoi tout ça arrive. Et pourquoi ce qui arrive engendre d’autres évènements. Par exemple, sur le premier opus Okkult, il y avait cette histoire concernant Catherine Deshayes dites « La Voisin », j’espère que ma prononciation française est correcte. C’est très intéressant comment elle est arrivée à empoisonner des aristocrates, faire des rituels sataniques, sacrifier des bébés, agir comme une criminelle. Tous ses actes avaient un lien avec la politique et la religion. Cette recherche de pouvoir, tout ça a conduit à la Révolution française. C’est toute l’histoire de Versailles, j’ai inclus un peu de tout ça dans ce premier album. Si tu lis des livres concernant La Voisin, tu constates qu’elle était impliquée dans des rites sataniques et accusée d’être une empoisonneuse ; elle n’achetait pas le poison mais elle achetait des bébés aux pauvres en leur disant qu’ils allaient avoir une belle vie avec elle. Les gens qui étaient catholiques la croyaient. Le prêtre qui venait de la religion catholique et qui participait aux actes était satanique et faisait des rituels avec la maitresse du Roi qui pensait que grâce à cela, elle allait faire carrière en participant à des messes noires comme tous les autres aristocrates impliqués dans cette affaire. On a tout appris à travers les rapports de police sur les poisons. Il y avait un endroit éclairé à la bougie avec des murs très hauts, très fermé pour que l’on n’entende pas ces messes noires et ce que faisaient ces aristocrates. Ils s’empoisonnaient les uns les autres et buvaient l’absolution. Ils faisaient des sacrifices de sang humain pour leurs succès personnels et leur carrière. En fait, la maitresse du Roi a eu une belle carrière et ils se sont dit que cela fonctionnait et ont fait la même chose. Ils étaient malades, il y a toutes sortes d’histoires comme ça que peu de gens connaissent. Pour moi, c’est ce genre de sujets que nous recherchons à mettre en musique pour notre style de metal.

Il y a eu beaucoup de films qui relatent cette histoire de la sorcière française La Voisin !
Oui, mais je ne connais pas de bon film qui traite de ce thème. Il y a un vieux film sur Versailles qui en parle. Mais je n’ai jamais vu un film entièrement consacré à elle, je ne sais pas pourquoi. Il y a de nombreux films où elle est mentionnée et qui relate la vie de la cour à l’époque mais La Voisin n’est pas le centre d’intérêt. De nos jours, on parle des prêtres pédophiles et de ces enfants abusés. Ce sont des choses qui sont arrivées depuis très longtemps et ça a perduré au fil des années et des siècles.

Vous avez choisi de sortir successivement les clips de trois titres : « Desecration Of God », « Born To Kill » et « Faces From Beyond ». Je présume qu’il s’agit de morceaux importants pour vous !
« Desecration Of God » représente vraiment l’atmosphère de l’opus et montre bien ce côté obscur et brutal. C’est une bonne introduction et c’est parfait pour une vidéo. « Born To Kill » est une chanson directe, qui te frappe en pleine face ; on avait aussi envie de la filmer pour en faire une vidéo. « Faces From Beyond »possède une histoire intéressante. Avec la technique moderne, tu peux entrer en contact avec des entités et passer dans une autre dimension. Dans les années 80, il y avait un Allemand qui avait fait des expérimentations, il disposait d’un magnétophone pour enregistrer et cherchait à entrer en contact avec des membres de sa famille disparus. Ils lui ont répondu de l’au-delà et lui ont dit qu’il pouvait aussi les voir. Il a construit par lui-même une sorte d’appareil photo scientifique avec lequel il a pu prendre des photos, et il a réussi. Elles ne sont pas très nettes et il ne peut pas expliquer pourquoi il a pu prendre en photo des gens et gravé tout ça sur pellicule. J’ai trouvé que c’était très intéressant de faire une vidéo sur ce thème à travers ce morceau.

Vous avez toujours eu de nombreux invités sur vos albums, celui-là ne déroge pas à la règle. Qu’est ce qui t’attire dans ces collaborations multiples ?
C’est toujours dû à des éventualités qui se présentent. Zoë Marie Federoff (Catalyst Crime, Cradle Of Filth) était intéressée par le projet et on lui a dit qu’on était d’accord pour travailler avec elle sur « Malicious Sukkubus » (Elina Siirala & Zoë Marie Federoff). Idem pour Elina Siirala (Leaves’ Eyes, Angel Nation), je lui ai demandée si elle pouvait me faire une voix démoniaque et elle a tout de suite accepté. Quant à Robse Dahn (Equilibrium), c’est un très grand fan de death metal et il est très intéressé par notre style. Un jour, il m’avait dit qu’il fallait que l’on travaille ensemble et c’est ce que l’on a fait. Et puis, il y a Jonah Weingarden qui a travaillé avec Leave’s Eyes, c’est aussi un musicien au sein de Catalyst Crime et Pyramaze. Il a travaillé aussi avec nous sur « Malicious Sukkubus ». Je lui avais dit que l’on travaillait sur un morceau fantastique alors qu’il était à Chicago, il a voulu collaborer avec nous, on a enregistré ce titre qui est devenu phénoménal avec lui. Pour Igor Gorewicz, c’est un très bon ami, il vit en Pologne. Il est venu me rendre visite en Allemagne, c’est un acteur et aussi un créateur de vidéo. On peut le voir dans certaines vidéos de Sabaton, il a joué des personnages de vikings, de soldats. Il est comme moi, fan de la scène viking, il s’intéresse à leur mode de vie, à leur histoire. Mon grand-père était allemand et policier, je ne l’ai jamais rencontré, il est mort pendant la deuxième guerre mondiale. On est allé se promener et il m’a montré le quartier général de la police et m’a dit que mon grand-père était dans cet immeuble à cette époque-là. Il connaissait de très bonnes histoires de cette époque, il m’a dit que je pourrais écrire quelque chose sur le sujet dans Okkult III. Je lui ai répondu « oui, mais toi tu feras le policier qui parle dessus, tu me feras les voix ». Tu vois c’est un peu la famille du metal… (sourires)

Cette année, vous célébrez les trente ans de Todessehnsucht sorti le 22/09/1992. Quel regard portes-tu sur cet album aujourd’hui ?
Je me souviens qu’à l’époque il est sorti en vinyle ! (rires) Ça a été pour nous un disque très important, on y incluait pour la première fois des éléments symphonique et les textes étaient rédigés en allemand, ce qui n’était pas commun en 1992. Dans l’histoire du groupe, c’est devenu un classique. Beaucoup de musiciens se sont reconnus à travers ce disque, c’est bien et intéressant. Lorsque nous sommes partis en tournée, cela a créé un scandale parce qu’on chantait en allemand et c’était mal accepté. Aujourd’hui, il y a Rammstein, et ce n’est plus un problème mais à l’époque c’était un peu surréaliste.

Vous avez débuté il y a trente-sept ans en jouant du grindcore, puis du death metal, ce qui n’était pas commun à cette époque, le style était inconnu ou presque. As-tu l’impression d’avoir été un précurseur en Allemagne ?
Absolument, tu as raison. Je me souviens que personne ne voulait nous faire jouer et nous étions rejetés par tous les médias. Nuclear Blast a débuté dans ces années-là, et c’était une bonne chose. Mais il y avait très peu de public, c’était un club très fermé. On a eu la chance de créer notre propre festival, de faire une tournée par nos propres moyens car personne ne voulait de nous. Puis tout à coup le style a explosé et attiré du monde. On était là et on faisait partie de cette nouvelle scène, on était une sorte de locomotive en Allemagne avec Morgoth. Ensuite, ensemble, nous avons eu beaucoup de succès en Allemagne et au niveau international.

Atrocity a abordé de nombreux styles différents toujours en version death metal… Comment décrirais-tu votre évolution musicale tout au long de toutes ces années ?
Hallucination, notre premier opus, était du death très technique. On croyait en ce que nous faisions, c’était un peu une musique de dingue. On a toujours eu en tête d’être dans les extrêmes. Pour Atrocity, il y a un moteur très important, c’est de briser les lois du heavy metal. C’est ce que nous essayons de faire, on se fixait ce défi et aussi de travailler avec d’autres artistes. On a fait de nombreux albums mais on n’a jamais renié notre style et tu peux le voir avec cette trilogie. Le premier chapitre d’Okkult est sorti il y a dix ans. On apprécie tous les styles de musique extrême, mais aussi on aime bien créer des choses que d’autres combos n’ont pas explorées comme avec Werk 80 qui a eu un incroyable succès. Mais beaucoup de gens ont pensé « que se passe-t-il ? On n’attendait pas ça d’eux »… (rires) C’est une grande aventure et c’est très bien pour les fans car ils apprécient ce que nous avons fait et ce que nous faisons. On a joué dans cinquante pays et cinq continents, ce qui aurait été impossible sans ce groupe et sans le soutien des fans. Si on a pu jouer dans tous ces pays, c’est grâce à eux. Sans les fans, il n’y a rien. Aujourd’hui, avec tout ce qui nous est arrivé, la crise financière, la guerre, le covid, c’est bien qu’il y existe une communauté metal qui se soutient. Notre musique est bien pour les gens et existe grâce à leur soutien. J’espère qu’en retour, on pourra leur donner quelque chose pour apprécier la vie et les rendre heureux car nous sommes là grâce à leur aide.

Souhaites-tu rajouter quelque chose que nous n’avons pas abordé ou qui te semble important ?
Cet opus, c’est du pur Atrocity. Il permet d’apprécier les différents chapitres de cette histoire qui traite du côté sombre de l’humanité. C’est un album brutal, épique, noir dans cette trilogie. C’est quelque chose à découvrir. Le plus important, c’est que nous avons envie de revenir jouer en France.

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