DARKANE : The force awakens

Alors que toutes les formations suédoises de Göteborg ou Stockholm font progressivement leur retour post-covid 19 sur la scène musicale depuis deux ans (Dark Tranquillity, At The Gates, Meshuggah, Dark Funeral, Watain, etc.), celles de l’école de Helsingborg ne sont pas en reste et commencent à remontrer les dents. Après le thrash de The Deafaced en début d’année, comprenant notamment Klas Ideberg dans ses rangs, l’un des deux guitaristes de Darkane, ce dernier fait son grand retour après un long silence radio discographique. Quelques mois avant la sortie du nouvel album de Soilwork, c’est donc au tour de Darkane de venir réveiller nos esprits avec Inhuman Spirits, neuf ans après The Sinister Supremacy. [Entretien réalisé par Skype le 06/06/2022 avec Christofer Malmström (guitare) par Seigneur Fred – Photos : DR]

En premier lieu, j’aimerai savoir ce que Darkane a fait depuis la publication de The Sinister Supremacy en 2013 ? Est-ce que le groupe avait splitté durant ces dernières années de silence radio ?
Non, comment dire ça… Nous n’étions pas séparés, et on n’avait pas prévu spécialement de faire une pause non plus. On s’est produit à différents festivals et avons tout de même donné quelques concerts pour The Sinister Supremacy. On n’était pas morts ! (rires) Plus tard, on a même joué en 2019 en Grande-Bretagne (Hammer Fest), en Italie (au Italian Metal Festival), en Suède (Sweden Rock Festival)… Que dire de plus ? On a rien enregistré entre-temps. Certains d’entre nous furent très occupés à côté par leur vie personnelle et professionnelle, et nous devions aussi nous occuper de nos familles. On avait donc tous besoin d’un temps mort. J’ai continué à composer quelques brides de nouveaux, de temps à autre, et on planifiait d’enregistrer un nouvel album, mais on ne savait pas à vrai dire quand. Le temps passe si vite !


Par conséquent, durant cette période moins productive, es-tu resté en contact avec les fans à travers les réseaux sociaux ou bien tu en as profité pour prendre un peu de distance, notamment ces deux dernières années de crise sanitaire à cause du covid-19 ?
En fait, oui, j’ai essayé de garder le plus contact possible sur internet avec nos fans, en publiant des concerts rares, des clips vidéo, des archives, etc. afin de montrer que l’on existait toujours et nous garder à l’esprit. D’ailleurs, beaucoup de gens nous demandaient souvent quand est-ce que l’on allait revenir avec un nouvel album, or je ne pouvais pas vraiment répondre précisément jusqu’à cette date de sortie du 24 juin… (rires)


Avez-vous alors essayé de profiter justement de cette paralysie générale des artistes pour mettre à profit vos idées et accélérer le processus d’écriture et composition de ce septième album intitulé Inhuman Spirits, ou bien tout était déjà prêt et vous étiez dans les starting-blocks en 2020-2021 ?
Eh bien, on peut dire ça. Mais au départ, en 2020, je me suis d’abord concentré sur l’écriture de musique pour un quatuor à cordes dans le cadre d’un évènement culturel ici à Helsingborg. Cela m’a pris plusieurs mois. Puis l’été dernier (en 2021), on s’est réuni au sein de Darkane, et on s’est dit que maintenant on devait enregistrer le nouvel album. Il fallait le faire à présent. Certains n’étaient plus très motivés, et puis tout le monde s’est remotivé entre l’été et l’automne dernier, et on a fini par l’enregistrer et finir tout le processus de composition. Il fallait, je pense, cette pause afin de se retrouver de nouveau ensemble et faire du Darkane.


Tu parles de ce projet entre-temps de quatuor à cordes. S’agit-il de musique classique ? Et peut-on retrouver ça sur internet à défaut d’avoir pu l’écouter sur place en Suède ?
En effet, oui, disons qu’il s’agit davantage d’une musique de film que j’ai composée pour cet évènement culturel. C’est dans le cadre d’une exposition à Helsingborg. Les gens viennent, et peuvent l’écouter ici. On m’a sollicité pour faire cela. Après, quand l’expo est finie, d’ici un an, je pense que l’on pourra utiliser cette musique pour autre chose.


Tu ne joues donc pas que du metal ? Je ne savais pas que la musique classique était aussi ta tasse de thé… (rires)
Euh… Je ne suis pas aussi bon à la guitare classique cependant qu’à la guitare électrique… (rires) Mais oui, là j’ai composé la musique ici en l’occurrence sur ordinateur. Mais ensuite c’est l’ensemble symphonique de Helsingborg qui l’a interprété et enregistré cette bande-originale, un peu comme un film, je te disais. Et quand ils la jouent, c’est beaucoup mieux que si c’était moi ! (rires)


C’est mieux ainsi alors. (rires) C’est drôle car beaucoup de formations suédoises sont de retour depuis un an et demi : Dark Tranquillity, At The Gates pour ce qui est de Göteborg ; en début d’année Meshuggah, Watain du côté de Stockholm et Uppsala. A présent, c’est le tour d’autres groupes suédois en provenance de Helsingborg, comme The Defaced en mars dernier (projet parallèle de Klas Ideberg, l’autre guitariste de Darkane) et bientôt Soilwork aussi. Là, c’est votre tour ! Selon toi, s’agit-il d’une coïncidence dans le calendrier ou tout cela est plus ou moins lié à la pandémie ? (sourires)
C’est dur de répondre. Je pense qu’il s’agit probablement d’une coïncidence même si beaucoup de groupes ont pris le temps de travailler sur un nouvel album en général, et pas que les artistes suédois. Mais je ne sais pas. En tout cas, en général, les groupes suédois ne décident pas de sortir leurs albums respectifs en même temps… (rires)

Maintenant parlons de Inhuman Spirits. Il a été enregistré, je crois, en grande partie dans le nouveau studio Rorysound de votre chanteur originel, Lawrence Mackrory, de retour dans Darkane depuis 2011…
Pas tout à fait… Une partie de la musique a été captée aux Not Quite Studios par nous-mêmes : la basse, les guitares, et la batterie. Lawrence a enregistré sa voix, tous les chants, dans son home studio. Et il a mixé et masterisé l’album. En fait, il voulait faire mentionner le nom de son nouveau studio et que ça ressorte quand on recherche son nom sur internet ! (rires) Lui, il est du côté d’Uppsala, c’est-à-dire à près de six heures de route de nous à Helsingborg. Voilà pourquoi on ne se réunit pas souvent. Là, même si on ne s’est pas réuni durant l’enregistrement, on a tout fait par nous-mêmes.


Les deux premiers singles diffusés, “Inhuman Spirits” et “Rude Awakening” constituent en fait les deux premiers morceaux dans l’ordre du track-listing de l’album. Ils s’avèrent très directs, rentre-dedans, à l’image de ce nouveau disque. Je fus un peu surpris. Pourquoi ? Vous vouliez revenir à quelque chose de moins grandiloquent et symphonique, moins expérimental et progressif, contrairement à vos derniers enregistrements?
(rires) Eh bien, je pense que c’est parce que ce sont nos deux chansons préférées de l’album et elles représentent bien l’ensemble de Inhuman Spirits, tout simplement. C’est direct, et sincère, tu sais. On voulait revenir à quelque chose d’efficace pour le live à venir.


Durant ces deux dernières années, comme vous n’avez pas joué, et ce, même si le groupe était donc toujours en vie, cela traduit une certaine rage et envie de revenir jouer sur scène et envoyer la sauce devant le public ? Vous avez les crocs ! (rires)
Oh oui ! On a très faim de concerts et de revenir jouer live. Cela nous a manqué à tous, dans le monde entier, je pense.


Dans le passé, sur vos albums tels que Rusted Angel, Layers of Lies, ou Demonic Art, figuraient de grosses intros symphoniques, plus typiques de Darkane. Avec quoi allez-vous ouvrir vos prochains shows alors du coup ?
Si tu écoutes le titre “Mansion of Torture”, cela commencera par quelque chose de symphonique de ce style présent à la fin de cette chanson, avec des chœurs et diverses orchestrations. Ce sera donc de ce style en s’inspirant du principal riff.


En fait, sur Inhuman Spirits, il y a très peu d’orchestrations… Pour autant, avez-vous fait appel dessus à un orchestre comme sur Layers of Lies, ou bien ce sont des samples de vrais instruments classiques et d’orchestrations numérisées finalement étant donné qu’il y en a moins que par le passé ?
Non, on n’a pas fait appel à un orchestre. Tout ce que tu entends comme orchestrations et arrangements sont uniquement des samples édités par ordinateur en studio. Il n’y a pas ici de vrai instrument de musique classique joué naturellement cette fois.


C’est parce qu’encore une fois vous vouliez absolument sonner plus direct pour le live, plus death/thrash metal et moins symphonique, et peut-être aussi avec moins de budget durant l’enregistrement en studio ?
On a tout de même collaboré avec Alex Gramann, et on lui a demandé de produire pour l’album différentes orchestrations en adéquation avec des riffs sur certaines chansons, comme “Mansion of Torture”. D’ailleurs, c’est lui qui a réalisé notre intro à venir pour les concerts. Il est arrivé en studio à vrai dire avec bien plus que ce que nous espérions…

Côté chant, c’est Lawrence Mackrory qui assure la totalité des chants alors sinon autres que les chœurs, comme sur les deux premiers singles au chant foncièrement différent ? Si oui, il est très versatile et m’a quelque peu surpris ?!
C’est bien Lawrence qui chante tout du long de l’album, il fait tous les chants : growls, screams, etc. Sur les deux singles, c’est vrai que c’est totalement différent vocalement : un chant plus hurlé, thrash, et un plus grave, très typé death, ensuite sur « Awakening ». C’est ce qu’on voulait. On s’est bien amusé dessus d’ailleurs, même à distance. Je crois qu’il s’agit là de sa meilleure performance avec Darkane à ce jour sur Inhuman Spirits.


Votre batteur Peter Wildoer ne chante pas comme sur Non Human Level, votre ancien side-project avec des ex-Meshuggah et Devin Townsend Band Project ? Je me souviens que Peter pouvait aussi chanter à une époque avec une voix death metal… (sourires)
Non, pas du tout ici. Mais tu n’as pas tort, car il apporte généralement pas mal de suggestions vocales durant la composition puis l’enregistrement. Par exemple, sur un titre comme “Awakening”, c’est lui qui a écrit les paroles et la ligne vocale. Notre bassiste Jörgen Löfberg a écrit les paroles la plupart du temps, et Peter les enregistre au chant pour donner la ligne vocale. Mais au final, c’est bien Lawrence qui chante toutes les parties sur l’album. Il a été plus ou moins influencé quand même par Peter, donc tu as juste dans un sens… (rires)


Et toi, pourrais-tu chanter en plus d’être à l’une des guitares et d’être le soliste ?
Oh non, depuis que Lawrence est revenu en 2011, je ne m’occupe pas du tout du chant ni de l’écriture des paroles. C’est lui le responsible final de cette partie. Il est de loin meilleur pour ça que moi, et c’est mieux ainsi. Cela peut arriver parfois que l’on jamme ensemble cependant.


Je sais que ce n’est jamais évident mais comment pourrais-tu définir ce septième album Inhuman Spirits de Darkane, quelques mois après sa conception ? Comment le situerais-tu par rapport aux autres LP de Darkane ? Personnellement, je n’ai pas retrouvé cette touche symphonique et progressive qui faisait la spécificité du groupe depuis ses débuts, du fait d’un choix plus direct dans les compositions ?
Hum, je vois ce que tu veux dire… C’est dur pour moi à dire car il est toujours difficile d’analyser son propre travail après des mois passés dessus à composer et à écrire. Je ne vois pas moi-même ma progression, alors que depuis l’extérieur, tu peux probablement le faire. D’un côté, je comprends ce que tu veux dire et tu as raison : c’est un disque beaucoup plus progressif et direct, volontairement, comme déjà évoqué. Il n’y a donc pas cette touche progressive et plus expérimentale. Sur un morceau comme “Awakening”, il y a cependant quelques passages un peu progressifs, après le solo de guitare. Ce sera d’ailleurs assez compliqué à reprendre pour les fans qui veulent en faire une reprise… (rires) En général, il y a moins de parties très rapides et de breaks partout, c’est vrai, mais pour autant ce sont de bonnes chansons, je pense, sur lesquelles on s’est focalisées afin d’obtenir le meilleur, sans partir dans tous les sens. Il y a moins de changements de tempo, c’est plus accessible. Je ne dirai pas jusqu’à dire que c’est plus easy listening mais ça reste quand même Darkane. Il y a une évolution musicale quand même dans l’approche des structures et leur ajustement entre les différentes parties.


C’est un bon retour alors pour vous, pour recruter de nouveaux fans et avoir un maximum d’impact en concert afin que ce ne soit pas trop complexe à l’oreille des néophytes ?
Oui, exactement, mais on veut aussi montrer que l’on n’a pas ralenti la cadence pour autant et qu’au sein de Darkane, on est toujours là. On a encore l’énergie et la rage pour jouer ces nouvelles chansons relativement heavy et directes idéales pour les concerts.


As-tu parfois des regrets à propos de certains albums figurant dans la discographie de Darkane depuis 1999 ? Quel(s) album(s) juges-tu plus faible peut-être avec le recul et la maturité musicale aujourd’hui ?
Euh, non pas vraiment… Je n’ai pas de regret. Peut-être notre second album Insanity, juste après Rusted Angel. Il n’était peut-être pas la meilleure suite que l’on pouvait donner à l’époque pour être à la hauteur de Rusted Angel.


OK, et la pochette d’Insanity n’était peut-être pas non plus la plus belle et réussie à votre palmarès parmi vos artworks d’albums ? (rires)
(éclats de rires) Non, en effet ! Je suis d’accord, c’est vrai. Mais aussi au niveau du son, la production sonore de cet album n’était pas si bonne. On avait passé beaucoup de temps à ce moment-là à expérimenter les différentes sonorités en studio, par exemple pour les prises de batterie avec Daniel Bergstrand. On avait au moins huit tunnels de micro je crois rien que pour la batterie à mixer en studio. Le son final ne fut pas si terrible…


A l’époque, Daniel Bergstrand était un producteur incontournable en Suède mais l’inconvénient est que beaucoup d’albums de groupes différents sonnaient de la même manière (In Flames, etc.). Mais bon, cela ne pouvait pas non plus être pire que St Anger de Metallica et son son de batterie affreux de Lars Ulrich frappant comme sur des pots de yahourt ?
(rires) Ah oui, ça aussi c’est vrai !


Pour composer, comment travaillez-vous ?
En fait, c’est assez collectif, même si on travaille de notre côté. Par exemple, je bosse avec Peter car on vit tous les deux à Helsingborg. Lawrence travaille de son côté. Chacun amène sa pierre à l’édifice, je dirai.


Et qui a écrit les textes de ce septième album toujours dans une veine relativement dystopique ?
On a travaillé ensemble, dans le sens où tout le monde a écrit des paroles pour certaines chansons. L’autre guitariste Klas a écrit deux morceaux, Jörgen, notre bassiste, deux aussi. Peter en a écrit trois. Lawrence deux. Personnellement, j’ai écrit les textes de la chanson “Inhaling Mental Chaos”. Il y a beaucoup de folie dedans… C’est bien barré, c’est tout moi ça ! (rires)


Cette chanson m’a rappelé le thème lyrique et l’artwork de votre album Expanding Senses justement, où vous apparaissiez alors la tête encastrée dans un mur, comme dans un asile psychiatrique, ambiance Vol au-dessus d’un nid de coucou avec Jack Nicholson… (rires)
(Ndlr : Christofer cite alors le nom anglais de la version originale du titre du film : One Flew Over the Cuckoo’s Nest)
Exactement, c’est tout à fait le genre d’ambiance. J’adore ce film ! (rires)


Quels sont les thèmes abordés ? Qu’est-ce qui vous a inspiré pour l’écriture de ce concept album Inhuman Spirits car Darkane aborde toujours des sujets dystopiques, il n’y a qu’à voir vos pochettes d’albums comme l’avant-dernier, Demonic Art, en 2018… D’ailleurs sur le nouvel artwork, on retrouve ces silhouettes sauf que ce ne sont plus des cadavres pendus à l’envers mais des fantômes, comme des âmes ressuscitées mais avec cette même verticalité dans un paysage triste, grisâtre, post-apocalyptique…
Je ne dirai pas qu’il s’agit d’un concept album pour autant ici, car chacun écrit des textes et ses histoires de son côté et il n’y a pas forcément des relations entre chaque chanson dans l’album. Lawrence, notre chanteur, aborde essentiellement notre société contemporaine, comme sur le morceau “Conspiracies of The Flesh”, des choses comme ça. Alors que Peter, notre batteur, traite surtout des problèmes mentaux de l’être humain, et moi aussi d’ailleurs, comme par exemple la part d’ombre chez l’Homme, d’un point de vue psychologique. Sur la chanson “Mansion of Torture”, notre autre guitariste, Klas Ideberg, lui, parle d’histoire avec une fille prénommée Fritzel, dans l’espace, etc.


Le covid-19 vous a-t’il inspiré de près ou de loin sur Inhuman Spirits ?
Non, pas spécialement. Je ne crois pas du moins… Après inconsciemment, peut-être indirectement notre chanteur Lawrence Mackrory, c’est possible, dans certaines de ses paroles. Pour l’artwork, Mathias Blom (The Happy Creative), il nous avait envoyé différentes propositions d’artworks et on a choisi cet artwork car on a trouvé que ça correspondait bien avec le titre d’album, Inhuman Spirits, qu’on lui avait soumis. A noter que c’est lui aussi qui a réalisé nos vidéo clips.


Pour autant, y’a-t’il une connexion lyrique et visuelle entre les albums Demonic Art et celui-ci Inhuman Spirits car je trouve qu’il y a des similitudes tout de même ?
Non, pas intentionnellement. Les artworks ont d’ailleurs été réalisé par deux artistes différents. Mais il est possible que Mathias Blom, qui a réalisé le nouvel artwork que l’on aime beaucoup, se soit inspiré justement de celui de l’album Demonic Art, faudrait lui demander… (sourires)

J’aime beaucoup la chanson “The Quintessence of Evil”. Il y a un certain groove, c’est heavy, et en même temps sombre. Peux-tu m’en dire plus à son sujet ?
C’est moi et notre batteur Peter (Wildoer) qui l’avons composé ensemble. On va jouer cette chanson prochainement en juillet à Helsingborg pour la tester. Je l’aime beaucoup, elle est sympa et groove comme tu dis. Elle sera cool à jouer en live, je pense.


Au niveau des instruments et matériel, quel matériel utilises-tu généralement et tout spécialement sur ce nouvel album ?
Je suis sponsorisé par Ibanez, et joue sur une guitare six cordes. Sur cet album, je suis accordé en Si standard (B), et on utilise uniquement des plugins. Après c’est plus facile à régler et à utiliser immédiatement en concert sur place durant la tournée.


Enfin, je sais que ton batteur Peter Wildoer est bien occupé, ne pouvant pas répondre justement à cette interview. Comment va-t’il et avez-vous toujours des projets parallèles ensemble en dehors de Darkane ? Tu avais sorti un album avec Non Human Level par exemple…
Ce serait génial, mais non, on ne fait plus rien et il n’y a rien de prévu à ce sujet. La priorité est ce nouvel album de Darkane, déjà. Et puis sinon j’ai aussi une troupe de troubadours dans laquelle je joue localement de la guitare acoustique avec des amis ici en Suède, mais c’est tout. Là c’est juste pour rigoler et prendre du plaisir, rien de sérieux. Quant à Peter, il est très occupé, en effet. Il n’a pas d’autre side project actuellement. Il ne joue plus non plus avec Time Requiem (c’était il y a vingt ans). Je sais qu’il voulait faire quelque chose de différent d’avec Darkane à un moment donné, mais il travaille déjà beaucoup : il est à la fois prof de maths et de batterie. Il donne d’ailleurs des cours à mon fils dans les deux matières à Helsingborg ! (rires) Nos enfants sont dans la même classe en fait. (sourires)


Enfin, quand allez-vous partir en tournée en Europe et quand pouvons-nous espérer vous voir sur scène en France ?
On espère partir en tournée bientôt, mais à mon avis ça ne sera pas avant l’an prochain maintenant… En fait, tous les festivals et les salles qui peuvent ne font que reprogrammer ce qui avait été annulé ces deux dernières années, donc ce n’est pas facile.

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