Double Negative, c’est avant tout quatre amoureux de punk rock des années 90, des mecs venant des quatre coins du globe (Angleterre, Afrique du Sud et France), assez fous pour monter un groupe sans s’être jamais rencontrés ! Si ce dernier existe depuis 1996, c’est vraiment en 2016 que les premiers albums voient le jour. Paul Mayes Stevenson, guitariste, chanteur, mais aussi compositeur principal, s’entoure à cette même période d’un nouveau line-up : Juan de Lange à la batterie (2016), puis Andy Constantinou en tant que guitariste soliste (en 2018) et enfin Loïc Cormery à la basse (2021). Shut Out the Wanderers est leur quatrième bombe. Celle-ci martèle dès les premières notes de basse d’« Eighty Three Days » : belles lignes de chant, mélodies accrocheuses sur compositions élaborées, dont les soli de guitare (« Muddy Water », « Going The Same Way ») et les ponts sont de vraies perles.
On adore la rythmique classique et absolument irrésistible (« Departure », « Looking Through The Letterbox ») dont la batterie lancée au grand galop et la basse sont mises à l’honneur (« Negative Nature », « List The Obvious »). la section ryhtmique cogne et tabasse avec brio et de manière ravageuse ! L’opus composée de quinze titres coups de poing ne nous laisse même pas souffler durant la balade punchy sur-vitaminée « Sanpaku Eyes » (vrai coup de cœur) et le magnifique pont d’« Against the Streams ». En bref, avec ces super intros et riffs à s’en casser les cervicales (« Time Piece ») couronnés de paroles réfléchies (« You Will Never Take Me Alive », « Forever In Your Debt »), on se dit que le label People of Punk Rock a eu le nez creux. Vous ne saurez pas si bien dire : le batteur n’est autre que le boss du label.
Avis donc aux amateurs pour une double dose de punk rock et autre skate rock des 90’s à la No Use For A Name, Strung Out, Propagandhi ou encore Nofx. Ce nouvel album tournera sur votre platine tout l’été, sur la plage, en voiture, les fenêtres ouvertes et cheveux au vent, ou (si vous n’avez pas de chance) à votre bureau au casque audio, volume max ! [Marie Gazal]
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