Le trio californien n’est pas réputé pour faire dans la dentelle et ce n’est pas cette neuvième galette qui viendra contredire cela. Bien que la majorité des compos de Cometh The Storm soient moins rapides qu’à l’accoutumée (exceptée le très Motörhead « The Beating »), il en résulte des titres encore plus denses et massifs (merci Kurt Ballou). En véritable machine à riffs (« Lambsbread » et « Trimesgistus » pour ne citer qu’eux), le rouleau compresseur américain emporte tout sur son passage. Avec un Coady Willis qui prend aisément la relève de Des Kenzel derrière les fûts et un Jeff Matz toujours plus inspiré (le très oriental « Karanlik Yol »), la bande au charismatique Matt Pike ne se laisse donc pas atteindre par le poids des années qui passent, et on parle bien ici d’un retour gagnant. [Norman Garcia]
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