IANWILL : Insérez une pièce

Le pas si nouveau IANWILL évolue dans un univers mélodique à tendance metalcore et death dans une esthétique metal, puissante et incisive. [Entretien avec Audrey (chant) Mike (guitare) Tom (guitare) Math (bassiste) par DeCibelle. Photo : Emiliy Garcin]

Ianwill

Bonjour Audrey, Mike, Tom, Matt, Simon… et… Mais qui est donc ce IANWILL qui manque a l’appel ? Pouvez-vous vous présenter et nous dire comment est né le nom du groupe ?
Audrey :
Salut, je suis la chanteuse du groupe. J’ai rejoint le projet il y a 4 ans maintenant.
Mike : Bonjour, je suis un des guitaristes du groupe. En effet IANWILL, et c’est voulu, sonne comme un patronyme, mais c’est en réalité un acronyme : I Am Not What I Look Like. Je pourrais expliquer pourquoi ce nom m’a plu tout de suite, et quel sens il a pour moi, mais je vais laisser à chacun la liberté d’y trouver une interprétation personnelle, en écoutant One Credit Left, bien sûr.
Tom : Je suis également guitariste, cofondateur du groupe, avec Mike, depuis 2010.
Math : Salut, je suis bassiste, dans l’aventure depuis 2017. Au-delà de connaître la signification, j’ai beaucoup aimé le nom, assez fluide et punchy. Et son côté mystérieux, Skynet ne m’en a jamais donné de définition (rires).

Quelles sont vos principales influences ?
Audrey :
J’écoute principalement du metalcore, deathcore, hardcore… En ce moment c’est beaucoup de Periphery, Bleed From Within, After The Burial, DVSR, Emmure, While She Sleeps, Viscera…
Mike : J’aime trop de choses et, du coup, je n’arrive pas à être concis. Ce dont je ne me lasse jamais, Machine Head, The Haunted, le psychobilly et le trip-hop.
Tom : J’écoute pas mal d’electro, Alex Banks, Rival Console, Mac Zimmz (plus techno, mais les sonorités sont finalement assez proches du metal), un peu de rap posé (Easy Life, Isaiah Rashad), puis, en metal, c’est assez semblable à ce qu’a mentionné Audrey ! Je rajouterais Dealer, Malevolence, As I Lay Dying…
Math : Comment ne pas citer les patrons Killswitch Engage, As I Lay Dying, Austrian Death Machine ? Mais, sinon, pas d’influences particulières, dans le sens où le metal, voire la musique en général, est une influence, car c’est dur de se positionner quand on est fan de Hatebreed ou Misery Index, en passant par Iron Maiden ou la scène rock d’Oslo, avec des groupes tels que Turbonegro ou Gluecifer.
D’un point de vue collectif, je pense que nos playlists respectives font rarement l’unanimité au sein du groupe, tellement nous écoutons de choses différentes.
Mais le principal étant que nous ayons pu rassembler nos énergies pour produire de bonnes choses.



Quels sont les sujets abordés dans l’album ?
Audrey :
Il y a un thème global dans l’album qui tourne autour de la vie, la mort, la nature, et, surtout, il est question de l’homme et du danger qu’il représente pour son propre habitat. Quand j’écris les paroles d’une chanson, je n’aime pas traiter du sujet de manière trop littérale, surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet grave ou triste. Je m’inspire alors souvent du surnaturel dans la littérature, le cinéma, mais aussi les jeux vidéo, pour m’exprimer à travers des allégories, des personnages et faits fictifs, mais qui reflètent toujours des sentiments ou des situations bien réels.

One Credit Left renvoie irrémédiablement sur la petite phrase que l’on voit apparaitre sur les jeux d’arcade ou d’un flipper. Rassurez-moi, il n’y aura pas de Game Over… On peut s’attendre à un Insert Coin ?
Audrey :
Difficile à dire… Ce qui est sûr c’est qu’il y a toujours une lueur d’espoir, cette idée de dernière chance ou du moins de recommencement dans l’album. Après la réalité des choses est bien différente, mais j’ai envie de croire à l’idée qu’il est encore temps de changer les choses.
Mike : Ce qui est intéressant, comme tu le dis justement dans la question, c’est que One Credit Left envoie immédiatement aux bornes d’arcade. Mais ce titre, associé à la pochette de l’album, te plonge dans l’univers beaucoup moins ludique des thèmes qu’Audrey aborde dans ses lyrics. Le nom du groupe prévient qu’il y aura du contre-pied avec IANWILL


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