KISSIN’ DYNAMITE : Un cocktail hard rock explosif !

Le 5 juillet 2024 est sorti le huitième opus des hard rockeurs allemands de Kissin’ Dynamite. Celui-ci s’est classé n°1 des ventes d’albums dans son pays (ils avaient déjà atteint la deuxième place du classement officiel des albums en Allemagne avec Not The End Of The Road (2022) et depuis, se sont régulièrement classés en tête du classement Airplay des radios rock avec ses singles). Le quintet originaire de Reutlingen franchit donc aujourd’hui une nouvelle étape ! Alors quoi de mieux que de rencontrer le chanteur Hannes Braun afin de tailler le bout de gras autour de divers sujets tels que l’enregistrement de ce Back With A Bang la raison d’être de cette œuvre, l’avenir du quintet, et bien d’autres choses encore… [Entretien avec Hannes Braun (chant) par Sante Broccolo – Photos : DR]

D’où vient tout d’abord le nom de ce tout nouvel et huitième album Back With A Bang ?
Notre groupe s’appelle Kissin’ Dynamite et nous tenions à ce que l’album y fasse référence, d’où le « Bang ». D’ailleurs, tu le vois clairement aux bâtons de dynamite sur la pochette ! (rires)

Mais au fait, d’où vient le nom du groupe : Kissin’ Dynamite ?
En fait, notre ancien batteur, le seul membre original qui nous a quitté il y deux ans, est un des plus grands fans de AC/DC que je connaisse. Il ne se limitait pas aux seuls hits mais avait une connaissance très approfondie de leur répertoire. Nous avons pendant longtemps cherché un nom pour le groupe et, tout à coup, il a pensé à une chanson d’eux « Kissin’ Dynamite’. Nous avons tout de suite adopté ce nom car il réunissait deux concepts opposés qui nous caractérisent dans notre style, à savoir : l’énergie de notre musique (Dynamite) et le côté aussi ballade (Kissin’).

Revenons à votre nouvel album. Peux-tu nous en dire plus sur l’enregistrement de Back With A Bang ?
Nous avons enregistré dans mon studio car, en fait, je suis le chanteur et le producteur du groupe. T dois savoir que cela fait une grande différence. Comme tous les membres habitent près du studio, nous prenons le temps d’enregistrer chez moi, et ce, jusqu’au moment où nous sommes satisfaits. il n’y a aucune contrainte de temps. Par ailleurs, c’est moi qui compose la plupart des morceaux.

Quels genres de musique produis-tu au quotidien hormis du hard rock avec Kissin’ ?
Pas uniquement du métal : du rock plus généralement, de la pop, ou même de la musique électronique. Je produis par exemple Hamaton qui sont assez éloignés de Kissin’ Dynamite. Soyons clairs, mon cœur bat cependant pour de la musique où la guitare règne en maître. (sourires)

Quatre personnes sur cinq sont des membres fondateurs. Comment expliques-tu cette stabilité ?
Parce que nous formons une famille et je sais que cela fait un peu « cliché ». Je ne te parle pas seulement des musiciens mais également des techniciens qui nous suivent. Nous sommes une équipe et si quelqu’un nous quitte, ce n’est jamais dû à des problèmes d’ambiance ou à des conflits. Quand Andy (Schnitzer – batterie) nous a quittés, nous avions peur, non pas de ne pas de retrouver un bon batteur, mais surtout quelqu’un qui se fonde dans notre univers et notre manière de fonctionner.

Quelle est en fait la motivation qui vous a poussé à créer cet album ?
Le seul objectif était de montrer à quel point nous avions faim de musique et de concerts. Nous avions de l’énergie à revendre et nous l’avons canalisée dans cet album même si je concède qu’il y a des moments calmes. La plupart des morceaux ont par ailleurs été conçus pour être joués en live.

Quand je vous ai vus en concert, j’avais l’impression que votre relation avec le public jouait un rôle central, quitte à laisser tomber l’aspect plus technique. Qu’en penses-tu ?
C’est exactement cela, notre principal but, lorsque nous jouons en public, est que celui-ci s’amuse au maximum et que nous soyons en connexion totale avec lui. Donner des démonstrations techniques n’est pas notre tasse de thé. Au Wacken Open Air, il y a deux ans, j’ai plongé dans les gens, je devais absolument les sentir !!

D’après toi, quelles sont vos références musicales au sein de Kissin’ Dynamite ?
Je dirais les Scorpions, Bon Jovi, Skid Row et Def Leppard… Bref, en somme des groupes mélodiques de hard rock des années 80.

Vous avez planifié une tournée et vous passerez en France cet automne 2024. Comment appréhendez-vous de jouer dans notre beau pays ?
J’ai une bonne sensation avec le public français et j’essaie de parler votre langue. J’aime cela, et les spectateurs aussi car la réaction est toujours positive et enthousiaste chez vous.

Qu’est-ce que tu préfères, te produire en salle ou en festival ?
Pour l’audience, je dirais en salle car les gens viennent pour te voir, ce qui est un atout, et ils restent dans la salle. Toutefois, les festivals sont également magiques car tu as un très grand public en face de toi, et cela, c’est grisant. Je me rappelle après notre apparition à Wacken, l’organisateur est venu et nous a dit ne jamais avoir vu une assistance aussi fournie si tôt dans la journée à l’affiche.

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