LORD OF THE LOST a rencontré un succès amplement mérité eu égard à tout le travail fourni ces dernières années. Après la sortie de Blood & Glitter fin 2022, un album très bien accueilli, une participation remarquée au concours de l’Eurovision l’année suivante (2023) avec la chanson du même nom à Liverpool (malgré un échec total, le combo de Hambourg se classant dernier avec seulement 18 points, pour une fois la France s’en sortit mieux !), suivi d’une tournée en première partie d’Iron Maiden en 2023, nos voisins d’outre-Rhin s’attaquent à un projet des plus ambitieux : une trilogie dont le premier chapitre Opvs Noir Vol. 1 est déjà dans les bacs depuis l’été dernier (2025), et suivi très bientôt par deux autres chapitres déjà enregistrés et finalisés, le volume II sera d’ailleurs disponible le 12 décembre 2025 (@napalmrecords) pour mettre au pied de votre sapin de Noël. Lord Of The Lost a ainsi décidé de replonger dans une ambiance bien plus sombre et mélancolique comme nous l’a expliqué son guitariste arrivé dans le groupe allemand en 2017. [Entretien vidéo réalisé par Zoom avec Pi « π » Stoffers (guitare) par Pascal « Opvs Gothicvs » Beaumont]
Depuis quelques temps, Lord Of The Lost rencontre un succès amplement mérité eu égard à tout le travail fourni toutes ces dernières années. Après Blood & Glitter paru fin 2022, album qui fut très bien accueilli, une participation remarquée l’année suivante au concours de l’Eurovision en 2023 avec la chanson du même nom à Liverpool (malgré un échec total, le combo de Hambourg se classant dernier avec seulement 18 points, pour une fois la France s’en sortit mieux !), suivi d’une tournée en première partie d’Iron Maiden en 2023, nos voisins d’outre-Rhin s’attaquent à un projet des plus ambitieux : une trilogie dont le premier chapitre Opvs Noir Vol. 1 est déjà dans les bacs depuis l’été dernier (2025), et suivi très bientôt par deux autres chapitres déjà enregistrés et finalisés, le volume II sera d’ailleurs disponible le 12 décembre 2025 pour mettre au pied de votre sapin de Noël. Lord Of The Lost a ainsi décidé de replonger dans une ambiance bien plus sombre et mélancolique que son précédent effort tout en conservant un coté catchy et parfois poppy qu’on peut lui reprocher mais qui fait aussi leur charme et leur succès (la chanson “My Sanctuary“ constituant un bien bel exemple). Pour cela, les Allemands ont eu la bonne idée de faire appel à de nombreux invités comme sur “Light Can Only Shine In The Darkness” où la voix cristalline de Sharon den Adel forme le parfait écho face au timbre profond et envoûtant du frontman Chris “The Lord” Harms (également producteur). Ce single est d’ailleurs accompagné d’un vidéo clip qui vous transporte dans une forme de dépression mais toujours unie à l’espoir. Une belle et franche réussite !
Tout comme le magnifique “Ghost“ (un clin d’œil peut-être au groupe suédois du même nom quelque peu en perte de vitesse ces derniers temps ?), titre très puissant où la violoncelliste d’exception Tina Guo, connue pour ses performances en live avec Hans Zimmer, vient seconder le charismatique « The Lord » (chant/guitare/violon), là encore accompagné d’un clip très esthétique parfaitement réussi. Il y a beaucoup de marketing de toute façon derrière tout ça, donc ça aide, forcément. Idem avec l’excellent “Lords Of Fyre“ featuring Peter Henrici « Hauptmann Feuerschwanz » (voir notre interview de Feuerschwanz ici). Lord of the Lost signe ici un véritable hymne folk metal où les deux chanteurs s’en donnent à cœur joie, le vidéo clip qui accompagne le morceau est d’ailleurs très réussi lui aussi encore ! La mélancolie et la tristesse sont un des thèmes lyriques phares de cet opus comme sur “The Sadness In Everything“ où la voix de Anna Maria Rose (la chanteuse de Tales of Time) fait des merveilles. Les amateurs de metal symphonico-gothic seront aux anges !
“Moonstruck“ et ses chœurs grandiloquents créés par le collectif Stimmgewalt qui regroupe en son sein pas moins de douze voix cinq féminines et sept masculines, amène lui aussi un coté symphonique dramatique impressionnant de puissance très grandiloquant sur cet opus noir. “Damage“, quant à lui, montre un coté indus electro metal déjà entrevus chez Lord Of The Lost. La voix grave et non challante de Whiplasher Bernadotte (chanteur des gothic/indus suédois Deathstars, et autrefois hurleur chez Swordmaster) transcende le titre. Le groupe allemand nous prouve une fois de plus qu’il possède ce talent de pouvoir explorer de nombreux univers musicaux poussés par une sophistication à la fois extrême et raffiné que ce soit en termes de visuels mais aussi de mélodies vocales et d’arrangements complexes toujours extrêmement travaillés et classieux, comme sur la balade “Dreams Are Never Alone“ qui clôt de fort belle manière Opvs Noir Vol 1. A noter enfin “The Sadness in Everything“, une chanson qui vous embarque dans cette mélancolie déprimante idéale pour cet automne. Celle-ci s’avère très accrocheuse et donne bien le ton et la couleur de tout ce premier chapitre et de la suite à venir prochainement. On a donc hâte de découvrir la suite de cette trilogie qui s’avère dore et déjà extrêmement intéressante et passionnante ! Mais attention, dans une trilogie, il y a souvent du bon, et du moins bon… [Pascal « Gothicus » Beaumont]

->> Nouveau single « Would You Walk With Me Through Hell » extrait de l’album Opvs Noir vol.2 (Napalm Records)
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