Originaire de Rome, ScreaMachine est la nouvelle bombe du heavy metal italien. Avec son deuxième album, Church of the Scream, signé sur le label Frontiers, le quintet mêle à la fois des sonorités 80’s et modernes, pour une musique bouillante et survoltée qui ravivera les passions les plus ardentes des amateurs du genre. [Interview avec Francesco Bucci (basse) par Aurélie Cordonnier – Photos : DR]
J’ai lu qu’en Italie, il y avait plus de 7 000 groupes de metal qui se battent pour être parmi les plus reconnus de la scène italienne. N’as-tu pas peur de cette compétition ? Quelle stratégie avez-vous opté pour que ScreaMachine se démarque ?
Je ne pense pas que nous puissions penser à cela comme si c’était seulement l’Italie. ScreaMachine est un jeune groupe, mais nous les musiciens avons déjà une longue expérience avec d’autres groupes. J’ai remarqué ça avec les trucs internes, le streaming sur Spotify et d’autres choses du même genre… Ce n’est plus l’apanage de la scène locale, tu es en compétition avec le monde entier. Alors quelle est notre stratégie ? On s’en fout, on pense à la musique (rires). En ce qui concerne ScreaMachine, il faut garder à l’esprit que ce groupe est né de l’amour de cinq gars pour le metal. Nous voulions simplement jouer le genre de musique que nous aimions à l’époque. Et pour être honnête avec toi, lorsque nous avons enregistré notre premier album, nous ne pensions pas qu’il y aurait un label pour le publier parce que je pensais que notre musique n’était pas si cool, pas sensationnelle. Mais j’avais tort ! Il y avait Frontiers, il y avait des gens qui aimaient encore le heavy metal. Pour le deuxième album, nous avons bien sûr travaillé de manière plus traditionnelle. Mais qu’est-ce que je peux dire ? Nous essayons d’être actifs sur les réseaux sociaux, nous essayons de rester en contact avec notre fanbase et ce genre de choses. Il y a beaucoup de monde. Espérons simplement qu’ils aimeront notre musique et qu’ils pourront se concentrer sur cette musique. Parce que ce n’est pas un problème d’atteindre les gens, le problème est de savoir si les gens se souviendront de vous après un jour ou une semaine, parce que nous avons pleins de nouvelles musiques. Et c’est vraiment dommage. Parce que tous les albums, tous les groupes ne se limitent pas à une chanson qu’il faut écouter une ou deux fois. Pour être honnête, la plupart des albums que j’aime le plus ne m’ont pas plu à la première écoute. J’ai dû les creuser, les creuser, les creuser. C’est donc un problème. Mais grâce à ton interview, nous allons devenir célèbres ! (rires)
Tu as parlé de Frontiers. Vous avez signé sur ce label. A quoi cela ressemble de travailler avec un tel label ?
Nous sommes très heureux. C’est le deuxième album que nous avons fait avec eux. Ce sont des gens extraordinaires. Tu sais, je viens d’Italie et de Rome. Et Frontiers est un label du voisinage. Ce n’est donc pas très éloigné d’ici. J’étais un grand fan de cette réalité, car j’ai pu assister à la naissance de ce label lorsqu’il était tout petit. Je me souviens avoir acheté leur premier CD, l’album live du groupe Ten. Pendant toutes ces années, j’en ai donc été le témoin. Ce petit label de quartier est devenu très grand, très énorme et a travaillé avec des groupes comme Journey, Toto, presque tous les héros de ma jeunesse. C’est donc un plaisir de travailler avec eux. Tout d’abord parce que c’est un énorme label, mais ils viennent d’Italie. J’ai travaillé avec des labels espagnols et allemands, mais il est toujours plus agréable de parler la même langue (rires). Et deuxièmement, parce qu’ils sont si énormes qu’ils ont d’énormes canaux de promotion et ils travaillent très bien pour promouvoir les groupes, c’est pourquoi je suis ici en train de parler avec toi (rires) et ils nous donnent une liberté totale. Espérons que ce deuxième album marchera bien pour que nous puissions faire un troisième album avec Frontiers. Comme tu l’as dit, Church of the Scream est votre second album.
Que pourrais-tu dire à propos de ton développement artistique et personnel ? Comment penses-tu qu’il se reflète dans ce nouvel album ?
Je pense que cet album est assez différent du premier. Je les aime tous les deux, mais le premier album ScreaMachine était une sorte d’anarchie joyeuse. Nous voulions simplement faire ce genre de musique du mieux que nous pouvions, nous ne nous demandions pas si le groupe allait durer ou non. Et c’est pourquoi ce premier album était rempli de musiciens invités. Parce que nous voulions faire cette fête heavy metal et dire « ok, tous les musiciens que nous aimons de la scène italienne, la scène internationale, que nous sommes capables de joindre, venez sur notre album et laissez un signe de votre talent, de votre âme dans nos chansons ». C’était un peu comme une fête du metal. Bien sûr, aujourd’hui le groupe est vraiment stable. Nous nous connaissons beaucoup mieux en tant que musiciens et en tant que personnes. Nous avons eu quelques activités live et nous avons aussi eu la chance d’écouter notre premier album et de bien comprendre le son de ScreaMachine et de mettre en avant les aspects que nous aimions le plus et que nous voulions développer. Ce deuxième album a donc été travaillé d’une manière différente, plus traditionnelle. Nous nous sommes intéressés aux voix, aux mélodies vocales, aux arrangements. Et d’ailleurs, c’est notre album de la pandémie. Les chansons ont été écrites pendant cette terrible période, alors que les chansons du premier album sont sorties en 2021, mais ont été écrites avant 2020. Les chansons de Church of the Scream ont été écrites pendant le confinement. Heureusement, nous maîtrisions la technologie et nous avons pu faire des démos sur internet pour travailler dessus. À la fin du confinement, nous avons pu travailler sur ce matériel qui était déjà prêt. Je pense que cet album est la suite logique du premier album. Bien sûr, nous avons ces énormes influences du heavy metal traditionnel des années 80. Les premiers Metallica, Iron Maiden, Saxon, Accept… Mais nous ne voulons pas être un groupe vintage ou un groupe cosplay. Nous essayons de nous inspirer de ce son qui est si important pour nos racines et de le prendre avec une attitude moderne, avec une production moderne, avec des idées modernes. Et je pense que cela s’entend très bien dans cet album. Nous avons eu le courage d’explorer davantage. Nous avons pu découvrir le côté épique de ScreaMachine, le côté le plus extrême avec des chansons comme » Church of the Scream « , » Pest Case Scenario « . Et même une ambiance hard rock avec des morceaux comme » Night Asylum « . Et puis il y a des chansons plus traditionnelles de ScreaMachine comme » The Crimson Legacy » ou » Revenge Walker « . Mais tout ce que nous faisons n’est pas du cosplay. Il est possible de reconnaître l’âme, le style. Je pense que c’est un album plus complet à tous les niveaux. Pour moi, ce nouvel album sonne comme Megadeth rencontrant Hammerfall.
Je sais que vous êtes uniques, que vous avez votre propre son heavy metal mais est-ce le
genre de comparaisons que tu as entendu depuis que ScreaMachine a été créé ?
Oui, bien sûr. Nos racines sont fortement ancrées dans le son heavy metal. Alors bien sûr, Megadeth, surtout pour la chanson-titre, « Church of the Scream », qui a été l’un des premiers noms qu’on nous a cités. D’un autre côté, beaucoup de gens ont dit Accept ou même Iron Maiden ou les premiers Metallica. Beaucoup de gens disent que nous sonnons comme les premiers Blind Guardian. Je ne pense pas que ce soit le cas. J’adore Blind Guardian ! Mais je ne le ressens vraiment pas. Peut-être plus Accept… Mais ce n’est pas grave tant que les gens reconnaissent quelque chose de bon en toi et dans ta musique, je prends ! De plus en plus de groupes de metal ont des sonorités 80’s. Et vous aussi évidemment, on ressent ces influences dans votre musique, même si encore une fois votre style est unique.
Comment expliques-tu ce fort attachement aujourd’hui au heavy metal old-school ?
Les années 80 ont été le point culminant de l’expression du son heavy metal classique. Il suffit de regarder les albums. Je pense qu’il n’est pas nécessaire de rappeler les albums qui sont sortis à cette époque. Pour les gens comme moi – j’ai 44 ans – les albums comme Powerslave, Wheel of Steel, Hall of The Mountain King, etc. qui sont sortis à cette époque m’ont vraiment rafraîchi la mémoire. Même si je suis bassiste, je n’écoute pas que du metal, j’ai toujours été fasciné par tous les genres de musique, même la musique électronique, le reggae, le funk, la soul… Et en ce qui concerne le hard rock, ces albums ont été très importants pour construire ce son et pour moi, ils ont aussi été très importants dans les premières années des années 90 parce que j’étais aussi très impliqué dans la scène metal extrême, en particulier le black metal. Bathory, par exemple, est l’un de mes groupes préférés parce qu’ils ont réussi à mélanger ce son black metal avec un son viking metal, avec un son epic metal. C’est la raison pour laquelle nos racines sont là. Il est important de s’inspirer. Il ne s’agit pas de copier, car Iron Maiden a déjà fait Killers ou Powerslave, donc il n’y a pas lieu de le faire. Nous ne faisons que nous inspirer. Mais si vous écoutez attentivement notre album, vous y trouverez aussi des influences d’autres genres. Par exemple, notre dernière chanson » The Epic of Defeat » a des sonorités très pagan, il y a aussi une ambiance black metal, parce que c’est dans mes racines. De même, dans » Church of the Scream « , comme tu l’as remarqué, il y a une forte influence thrash. C’est une sorte de mélange, nous le ressentons à travers notre âme et nous le crachons aux auditeurs (rires). Sur les photos promotionnelles ou rien que dans le nom de l’album, tout semble avoir une connotation religieuse.
Est-ce pour rappeler aux fans que le heavy metal est un culte ?
Il faut comprendre que nous aimons jouer sur les clichés du heavy metal. Mais nous ne voulons jamais que ce soit grotesque ou parodique. Comme les couvertures des albums d’Iron Maiden. Nous aimons ce genre de clichés heavy metal, exagérés mais toujours parce que nous aimons ce style. Ce que nous n’aimons pas, c’est être une parodie. Alors tu comprendras tout à fait que Church of the Scream est comme la scène heavy metal, parce que c’est une sorte d’église. Les gens qui aiment ce genre de musique sont tellement dévoués au heavy metal. Nous sommes une scène très unique. Les gens qui écoutent du metal le font avec une autre oreille. C’est comme si nous étions dans une église. L’église de la musique forte, l’église du cri (rires). C’est notre hommage au heavy metal. Vous pouvez le voir dans notre oeuvre, dans notre mascotte. C’est comme notre Eddie, nous l’appelons le monstre de métal. Sur la pochette du premier album on ne voit que le visage, mais maintenant, grâce à notre graphiste, Stan-W Decker, il y a aussi un corps et il est devenu le prêtre du culte du heavy metal.
Les riffs de guitare ont vraiment attiré mon attention. Ce qui m’amène à te demander : avez-vous d’abord travaillé les parties instrumentales ou avez-vous d’abord cherché des idées et des thèmes de paroles ? Comment chaque chanson est née ?
A cause de cette période, chacun d’entre nous travaillait seul sur les idées des démos. J’étais enfermé chez moi, j’enregistrais des idées car je suis le principal compositeur de ScreaMachine ; mais Paolo (ndlr : Campitelli), le guitariste, ainsi que notre producteur et notre ingénieur du son sont également impliqués dans l’écriture du son. Plus je vieillis, plus je me sens à l’aise quand je m’assois devant mon ordinateur et que j’enregistre des démos, puis que je les partage avec les autres. Parce que je me sens plus à l’aise si les gars peuvent entendre toutes les idées que j’ai en tête. Ensuite, je n’ai aucun problème s’ils veulent changer des parties de la chanson ou s’ils veulent l’arranger d’une manière totalement différente. Mais il est important pour moi de pouvoir leur donner le produit complet. Donc oui, la partie instrumentale est créée en premier. Ensuite, je donne généralement cette partie à Valerio (ndlr : Caricchio), le chanteur, et si j’ai des idées pour les vocalises, j’essaie de chanter et c’est très mauvais pour lui parce que je suis un très mauvais chanteur (rires), mais j’essaie de lui donner des idées. Ensuite, il travaille sur ces trucs et c’est vraiment très bon au niveau de la mélodie, de la voix. Parfois, il travaille sur mes idées, parfois il écrit de nouvelles idées et me les envoie, puis nous les partageons avec le groupe et bien sûr, ils commencent à travailler sur leurs arrangements. Nous avons cette phase finale d’écriture où nous sommes tous ensemble sur les chansons et où nous échangeons nos idées. Mais pour moi et pour les autres gars, tout commence par une seule personne qui écrit nos démos.
C’est votre premier album complet avec la présence de votre nouveau guitariste, Edoardo Taddei, qui a fait ses débuts sur l’EP Borderline. Comment s’est-il intégré pleinement au groupe ?
Edoardo est un alien (rires). Il est incroyable, c’est un jeune homme et il est en train de devenir l’un des guitar heroes les plus importants et les plus en vue, non seulement en Italie mais aussi en Europe. Lorsqu’il est entré dans le groupe, l’écriture était déjà faite. Il a eu toute l’autonomie qu’il voulait pour les solos, les parties principales, parce que c’est ce qu’il fait le mieux. Quand Alex Mele, le guitariste qui était sur le premier album nous a dit qu’il préférait se concentrer sur le retour de son groupe Kaledon – et nous sommes toujours en très bonne relation avec lui – le nom qui nous est venu à l’esprit était tout simplement celui d’Edoardo. Il vient aussi de Rome et quand vous avez un tel talent dans une ville, cela commence à faire beaucoup de bruit. Nous nous sommes donc dit qu’il fallait appeler Edoardo pour voir s’il était intéressé. Et il est fou de cette musique, bien sûr ! C’est un guitar hero, donc c’est la musique qu’il lui faut (rires). Nous avons commencé cette collaboration et ça se passe très bien. Il nous donne des solos extraordinaires.
Pour en revenir à ma première question, est-ce que le fait qu’Edoardo soit considéré comme l’un des plus jeunes guitare hero de notre temps, constitue l’une des principales raisons pour laquelle ScreaMachine se démarque sur la scène metal ?
Je ne pense pas que ce soit le cas. Je pense que ScreaMachine se porte bien parce que nous écrivons de bonnes chansons. Chacun d’entre nous a beaucoup d’expérience. Si tu regardes notre premier album, nous avions aussi beaucoup de très bons guitaristes. Je pense que nous sommes de bons musiciens. Mais en ce moment, il y a plein de bons musiciens. Si tu regardes sur YouTube, tu trouveras le prochain gamin d’Asie qui déchire tout ou peut-être un bassiste capable de faire du tapping avec dix doigts. Ils sont incroyables, Edoardo est incroyable. Mais s’ils ne jouent pas sur une bonne chanson, ils seront oubliés très facilement parce qu’il y a tellement de musiciens talentueux. Ce n’est pas le cas d’Edoardo parce qu’il travaille très bien sur sa carrière solo, il collabore beaucoup, il est très doué avec les réseaux sociaux. Mais la chose la plus importante pour que les gens s’intéressent à ScreaMachine est qu’ils aiment nos chansons. Parce que je vois qu’ils regardent de plus en plus nos vidéos et qu’ils écoutent nos chansons en streaming, ce qui signifie qu’ils aiment nos chansons. C’est la chose la plus importante pour moi. Les chansons. Sans bonne musique, on n’est rien.
Avez-vous déjà pu défendre ces nouvelles chansons en live ? Et que ressent-on en tant qu’artiste lorsque l’on présente un tout nouveau set sur scène ?
C’est la meilleure sensation qui soit. Vous ne jouez pas ce genre de style si votre objectif principal n’est pas d’être sur scène à jouer le plus fort possible. J’adore être dans un studio d’enregistrement parce que j’ai la possibilité d’expérimenter, d’essayer, de trouver de nouvelles voies… Mais il n’y a rien de mieux que de monter sur scène et de commencer à jouer les nouveaux morceaux. Parce que sur scène, les gens sont en mesure, surtout à notre époque, de voir si vous êtes vraiment les bons musiciens qu’ils entendent et surtout, si tout cela fonctionne. Parce que parfois, nous avons de très bonnes chansons qui ne fonctionnent pas très bien en live ou des chansons moyennes qui sont vraiment incroyables en live. Et je dois dire que les gens sont fous de ces nouvelles chansons. Nous avons déjà eu la chance de jouer notre première date la semaine dernière, ici à Rome. Pour la première fois, nous avons eu la chance de jouer le premier single « The Crimson Legacy » et les premières réactions de la foule étaient folles. Cela a très bien fonctionné.
Et pour finir, es-tu déjà en train de penser au futur de ScreaMachine ?
Une étape à la fois. Pour l’instant, nous avons ce bel album, j’en suis toujours très fier et j’espère vraiment que les gens l’aimeront. Celui-ci est important et j’espère que les gens prendront le temps de l’écouter de la première à la dernière chanson. Et je sais que c’est très difficile en ce moment. Je suis né avec les disques et les CDs, donc pour moi c’était normal. Aujourd’hui, tout tourne autour des clips vidéo et du streaming, donc je sais très bien que la plupart des gens n’écouteront que les deux premiers singles. C’est normal. Mais il y a une histoire dans chaque album, dans chaque tracklist. Par exemple, l’une de mes chansons préférées de cet album est la dernière, » The Epic of Defeat « , parce qu’il s’agit de la seule où l’on a un invité. Nous avions beaucoup d’invités sur le premier album, mais sur celui-ci je voulais que ce soit à cent pour cent ScreaMachine. Mais j’ai fait une exception avec Damnagoras, le chanteur d’Elvenking, parce que c’est un ami très proche et que nous attendions cela depuis vingt ans. À l’époque, je partageais avec lui un projet parallèle appelé Leprechaun. Et tu sais, cette chanson est complexe, elle dure presque huit minutes, elle ne va pas directement dans ta face comme les autres chansons de ScreaMachine. Mais elle est très importante pour moi. Je pense que c’est la meilleure chanson de l’album. J’espère vraiment que les gens nous donneront notre chance. Ensuite, bien sûr, nous travaillons sur les activités live. Nous nous arrêtons maintenant pour l’été mais nous reviendrons en septembre avec quelques concerts en Italie. Et puis espérons que nous jouerons aussi en Europe. J’envoie beaucoup de mails. Je sais qu’en ce moment la situation n’est pas très facile car les promoteurs ont vraiment peur de parier sur de jeunes groupes. De notre côté, nous sommes un groupe de rock’n’roll, donc pour nous, ce n’est pas un problème de sauter dans notre van, de dormir sur le sol, mais bien sûr, ça ne peut pas reposer uniquement sur nous. Nous devons donc trouver un équilibre. Ce n’est pas facile pour les promoteurs, mais j’espère qu’ils nous donneront une chance, parce qu’une fois que vous verrez ScreaMachine sur scène, vous serez très heureux. Nous sommes nés pour cela. C’est notre programme pour l’avenir.
SCREAMACHINE : Church of the Scream
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