L’ambiance cabaret avec Iris.EXE sur « Respite For A Tragic Tale » qui introduit l’album est un beau contraste avec ce que propose le quintet américain : une musique foutraque où se mêlent toutes les influences se terminant en « -core », agrémentées d’éléments pop et mainstream, quelque part entre SOAD et Stolen Babies en apparence, avec la spontanéité du punk/hxc californien. Une bien belle pagaille que nous propose SYSC, entre moments parfaitement jouissifs, et d’autres moins inspirés (on leur pardonne l’utilisation du riff de « One Armed Scissor » d’At The Drive In, maintes fois copié), avec en prime plusieurs featurings (Kim Dracula, Courtney LaPlante…). Reste que la bande de San Diego est aussi une bête de scène sur laquelle Connie Sgarbossa encourage au stage diving. [Norman « Sargento » Garcia]
Publicité