Confessions of the Fallen signe le retour tant attendu de Staind sur la scène musicale. Il constitue un réel voyage empreint de nostalgie qui donne l’impression d’une étreinte chaleureuse pour les fans inconditionnels. Cette huitième galette ressuscite avec aisance le son caractéristique du quatuor américain originaire de Springfield, Massachusetts (comme les Simpsons ;-)), tissant habilement les fils de leur carrière vieille de deux décennies. Une fois plongé dans cette capsule temporelle musicale, il est impossible de ne pas apprécier le savoir-faire qui a défini les premières œuvres de Staind, remontant à leur création en 1995. La virtuosité à la guitare de Mike Mushok, reste tout aussi captivante, aussi bien acoustique (le presque mielleux « Here And Now ») qu’électrique (le pavé « Cycle Of Hurting ») tandis que la voix inimitable d’Aaron Lewis continue de résonner avec cette authenticité brute et émotionnelle que nous attendons tant de cet incontournable acteur du new metal. En effet, cet album nous emmène dans un voyage dans le passé, nous rappelant pourquoi nous sommes tombés amoureux de leur musique il y a des années. Cependant, malgré toute sa familiarité sonore et l’engagement du groupe à offrir une expérience Staind que les fans connaissent et adorent, on a l’impression que Confessions of the Fallen pourrait manquer de cette étincelle cruciale d’innovation. La musique est indéniablement bonne, mais elle ne crie pas pour autant : « hey, c’est le nouveau Staind ! ». À la place, elle donne l’impression d’une réunion confortable entre vieux amis, ce qui peut être à la fois réconfortant et un peu aigre-doux. [Acha]
Publicité