Le voici le tout nouveau et second trésor longue durée de Toter Tisch ! Et c'est corps et âme que nous avons plongé dans les eaux très troubles d'Aspidochelone à l'artwork vraiment magnifique et léché signé Julian Bauer. Le résultat sonore est d'emblée tout aussi admirable car nos cinq pirates tourangeaux ont, eux aussi, visiblement plongé à corps perdu sous cette mystérieuse île chantée en anglais ("The Island") durant son processus créatif et l'enregistrement au Vamacara Studio en compagnie de HK (Acod, Mercyless, Crescent, Loudblast, Sirenia, T.A.N.K., Livarkahil, The Order Of Apollyon...). Si le premier morceau « Awakening » est là pour nous réveiller justement de notre torpeur post covid, cela commence doucement par une jolie intro acoustique avant que l'équipage n'ouvre le feu avec ses canons sur le pont du Toter Fisch...
#Finntroll
Mille milliards de mille sabords, les revoici nos pirates tourangeaux favoris ! Bon, d'accord l'expression commence à être usée, et, il ne faudrait pas en abuser. Mais bon, depuis le temps que l'on attendait un successeur à l'autoproduit Yemaya paru en 2017, et après avoir croisé à maintes reprises le groupe de pirate metal (étiquette musicale qui s'avère, au demeurant, quelque peu réducteur à présent) sur les routes et mers de France et de Navarre (salles tourangelles et bars, festival Motocultor en 2017 près de Vannes, et tout récemment ils étaient de passage au Black Sails Fest au Black Lab près de Lille), nous avions de tailler une bavette avec Toter Fisch. Et sincèrement, au vu de la qualité de leur second effort baptisé Aspidochelone, plus sombre dans ses ambiances mais aussi très mature...
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