L’histoire de The Devil Wears Prada est formidable. À chaque album (ou EP, comme c’est le cas ici), le groupe d’originaire de Dayton dans l’Ohio, qui a quitté Roadrunner pour Rise Records, montre une facilité déconcertante à nous botter le cul sans se conformer à tous les clichés du style, deux ans après le redoutable 8:18 qui leur a valu moult récompenses, et une 2e place dans les charts – derrière Avenged Sevenfold.
À l’entame de « Planet A », on sent un groupe en totale cohésion, regroupant divers éléments musicaux qui font le charme de cet EP : les guitares sont aériennes, le rythme est soutenu, mais les mélodies s’entremêlent parfaitement avec les breaks redoutables, marque de fabrique de TDWP. La doublette « Alien » et « Moongod » nous propulse vers d’autres horizons, mais le coup de grâce est donné par « Supernova », tube déjà planétaire qui reste ancré dans le crâne en deux secondes grâce à son refrain magistral. Le groupe sort là son plus bel effort à ce jour et signe, en prime, l’un des moments forts de cette année. [Loïc Cormery]
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