C’est bien connu, les chiens ne font pas des chats. En l’occurrence pour nos Flamands de Bark, ce sont les chiens. Nos amis les bêtes semblent une réelle source d’inspiration, plutôt originale ici, afin de mieux faire passer leurs messages sociétaux sous fond de speed’n roll (on pense à Motörhead) et death metal (merci Entombed époque Wolverine Blues/To Ride…) teinté de groove metal à la Transport League. Quatrième album, mais réelle première diffusion internationale grâce à un label de renom (Listenable Records), ce Rambler Of Aeons va ramoner sévère vos cages à miel cet hiver et vous donner la patate avec ses treize uppercuts (dont un bonus « Invisible People » aux énormes relents hardcore).
De la chanson-titre en ouverture, carrément in your face au tempo effréné, au massif « Underworld », chacun des morceaux est taillé pour le live grâce notamment à des riffs inspirés, une attitude punk’n metal, une basse qui groove, et ces growls de Ron Bruynseels, presque comparables aux légendaires vocaux de Jan-Chris de Koeijer de leurs défunts voisins néerlandais de Gorefest. Si plusieurs influences majeures transpirent ici, Bark a cependant trouvé son créneau. Le quintet belge sonne terriblement puissant et catchy, apportant ainsi sa patte à l’édifice du métal qui groove. « Yeah ! » Ou plutôt « ouaf ! ». [Seigneur Fred]
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