CONJURER : New generation of doom

Et si l’avenir du deathcore et du doom passait par le groupe anglais Conjurer ? Formé en 2014 dans la ville de Rugby dans le Warwickshire (ville célèbre pour avoir donné naissance au sport du même nom grâce à un étudiant au début du XXème siècle selon la petite histoire), ce jeune quatuor en est déjà à son second essai. Páthos est un album très personnel et explosif qui va réellement détonner sur la scène metal. Son approche personnelle fusionnant death metal moderne, doom et sludge en surprendra d’ailleurs plus d’un. Nous avons donc voulu faire connaissance avec l’univers artistique de nos voisins d’outre-Manche, eux qui ont grandi avec les légendes du death et du doom metal des années 90 (Napalm Death, Paradise Lost, My Dying Bride, etc.). [Entretien réalisé par Zoom avec Brady Deeprose (guitare/chant) par Seigneur Fred le 26/05/2022 – Photos : DR]

Ravi de faire ta connaissance car hormis le nom de Conjurer, je ne connaissais pas bien votre musique jusqu’à présent à vrai dire. J’espère que mon anglais sera aussi bon que le tien pour cette interview car j’avoue que c’est agréable d’entendre ton accent anglais si parfait étant donné que tu viens d’Angleterre, de la ville de Rugby (Warwickshire), par rapport à l’accent australien ou écossais par exemple… Ça va aller pour mon accent ? Faisons un test : aimes-tu les grenouilles comme nous les Français ? (rires)
Euh… !! (éclats de rires) C’est clair que l’accent australien, euh, comment dire, quant à l’accent écossais, tu n’as même pas idée… (rires) Mais ton anglais est assurément meilleur dans tous les cas que mon français. Ne t’inquiète pas, j’ai l’habitude de parler avec des Français, j’ai déjà passé du temps avec des Français auparavant…

D’où vient d’ailleurs le nom du groupe Conjurer ? Étant donné que vous vous êtes formés en 2014, je me disais qu’il y avait peut-être un lien avec le premier film d’horreur Conjuring : Les Dossiers Warren sorti au cinéma l’année d’avant… Je me trompe ?
En fait, au départ, quand on a fondé le groupe avec Dan Nightingale (guitare/growls et chant clair), on n’avait pas vraiment de nom super génial. On a décidé de prendre le nom de Blackness comme nom de groupe. Ce nom fait aussi référence ici à une région de pêche par ici, en Angleterre. C’était donc pas si cool que ça finalement. Dan a alors proposé Conjurer. C’était mieux. Finalement, on a choisi Conjurer et depuis, on n’a pas trouvé mieux comme nom… (rires) Il n’y a donc pas de relation avec les films Conjuring dont tu parles que j’ai seulement vus il y a cinq ans environ. Je n’ai jamais aimé spécialement les films d’horreur en général mais j’en ai vu quelques-uns, dont le dernier The Conjuring: The Devil Made Me Do It mais je ne suis pas plus fan que ça…

Alors comment est né le groupe du coup en Angleterre ?
Alors, Dan et moi-même, on se connaissait déjà car on jouait déjà dans des groupes locaux de metalcore. Je faisais une musique essentiellement metalcore donc. Et j’avais envie de faire des choses plus heavy, plus lourdes, alors j’ai mis un post d’annonce sur ma page Facebook même si ce genre de choses, c’est toujours un peu ennuyant car tu ne sais pas ce que tu vas obtenir comme réponse, et Dan m’a alors contacté. Nous avons commencé tous les deux à écrire et composer. On s’est débrouillé pour ça, et faire quelques concerts assez rapidement, etc.

Avant de parler de votre musique, j’ai terriblement envie de te poser la question inévitable : est-ce que tu aimes et pratique le rugby étant donné que Conjurer est originaire de la ville ayant donné naissance à ce sport : Rugby, dans le comté de Warwickshire ?
Euh, j’ai joué au rugby à l’école, comme tout le monde, mais j’ai jamais grandi ni évolué dans ce sport étant plus jeune. En fait, je suis plus fan de football et supporte le club Aston Villa de Birmingham. Hormis quand il y a la coupe du monde, autrement je ne me suis jamais trop intéressé à ce sport natif d’ici pourtant comme tu l’as rappelé. C’est vrai qu’ici à l’école, à l’université, c’est très fréquent de pratiquer le rugby. Je me souviens quand j’avais treize ans cependant, à l’école, je devais jouer au rugby dans l’équipe de l’école, or c’est pas vraiment ce que je préférais faire car j’étais pas le garçon le plus agressif et rentre-dedans. Mais bon je n’avais pas trop le choix. Pour autant, je respecte ce sport et les valeurs autour de ça. En fait, je préfère bien plus le football américain et suis la NFL (Ndlr : la Ligue de Football Nationale américaine). [Il me montre alors par webcam sa veste qu’il porte sur lui affichant le logo NFL, la Ligue de Football Américain]. (sourires) J’essaie de suivre les matches et surtout le Superbowl. On va dire que c’est aussi du rugby mais américain ! (rires).

Que penses-tu du rugby féminin où justement la France et l’Angleterre jouent très bien et sont souvent coude à coude en compétition ?
C’est génial ! De manière générale, je respecte et m’intéresse aux sports en général. Il y a une super ligue féminine ici, c’est génial. J’essaie de supporter ça, notamment sur Twitter. Il n’y a pas très longtemps, je voyais un message suite à la victoire de l’Angleterre et derrière, il y avait du marketing avec des casquettes de rugby, etc. Et des mecs sur Twitter ont commencé à dire que ça ne comptait pas cette compétition féminine car c’était des femmes, etc. Je me suis dit : « Quel con ! Qu’il aille se faire foutre ! ». Peu importe le sexe. Un peu de respect envers ces athlètes car peu importe le sport, il y a un minimum de respect à avoir, que ce soit des hommes ou femmes. C’est pareil. Personnellement je ne fais pas de différence. Et je soutiens au contraire le développement des sports féminins, les choses doivent continuer d’évoluer. C’est pareil d’ailleurs dans l’industrie musicale. Il y aura toujours des cons, mais je n’aime pas du tout ce genre de comportement sexiste, que ce soit dans le domaine sportif, artistique, musical, etc. Cela doit se faire naturellement mais parfois il faut essayer de promouvoir afin que les comportements changent.

À propos de votre musique justement et votre discographie : vous avez déjà publié un premier album Mire en 2018 chez Holy Roar Records. Et maintenant ce second album studio intitulé Páthos qui sort chez Nuclear Blast. Ce n’est pas rien ça ! C’est déjà un sacré grand pas en avant pour Conjurer. Vous n’avez pas trop eu la pression en préparant ce nouvel album ?
Ouais, en fait, Holy Roar Records était notre propre label. Alors passer sur un nouveau label, c’est toujours quelque chose, et là, d’autant plus chez Nuclear Blast ! C’est marrant, on n’avait jamais eu d’expérience similaire de ce genre, donc on ne savait pas trop à quoi s’attendre et on ne s’y attendait pas vraiment. Donc travailler avec un tel label qui nous supporte, comprendre notre travail et respecter ce que l’on fait, tout ce que l’on fait, déjà tout ça c’est important. Alors faire ça avec Nuclear Blast, on ne peut rêver de mieux dans le milieu. Cependant on n’a pas vraiment ressenti de pression. C’est clair que c’est un grand pas en avant pour nous, comme tu dis, et ça va nous exposer à bien plus de monde, à travers la planète, notamment toucher les États-Unis, donc j’espère qu’on sera chanceux car c’est incroyable déjà, et on espère continuer jour après jour ce que l’on fait et aimer à le faire. Après on verra.

Vous avez signé un contrat pour combien d’albums avec le label allemand Nuclear Blast au fait ?
On a signé pour un contrat de trois albums avec eux, ce qui est bien car il y a une continuité du coup avec cette nouvelle collaboration pour eux. C’est une relation à long terme maintenant qu’on a trouvé avec ce label, ce qui nous met dans une certaine zone de sécurité pendant un temps. On n’a pas à s’occuper à cela en même temps que notre musique, donc on est tranquille pour trois albums.

Honnêtement, ce nouvel album Páthos était déjà fait et enregistré avant de signer avec Nuclear Blast et vous leur avez fait écouter la pré-production ou le matériel déjà fini, ou bien vous l’avez composé et enregistré après la signature de ce deal ?
Nous avions déjà des choses de prêtes. On a été assez libre durant le processus en fait, tu sais. On avait donc déjà une paire de chansons déjà enregistrées et prêtes, et on a signé alors le contrat avec Nuclear Blast. Après il fallait finir le disque. C’était en 2020. On a donc fini le disque après. Tout ça est venu en même temps, et c’était plutôt positif et encourageant. On leur envoyait les nouvelles démos, il y avait un groupe de personnes au label qui nous suivait, etc. Ils nous demandaient juste ce dont on avait besoin, ils voyaient en nous, et du coup la relation avec le label est née ainsi.

N’avez-vous pas rencontré des obstacles durant l’enregistrement du nouvel album à cause de la pandémie de covid-19 qui est survenue entre-temps ? Cela ne vous a pas paralysé ni retardé en studio s’il y avait des confinements ?
Sincèrement, tout cela a plutôt joué en notre faveur, donc en fait non. On était revenu de tournée après l’album Mire, et on était donc à la maison en 2020. Il était prévu qu’on se remette sur ce second album. Donc cela ne nous a pas trop affectés en fin de compte car il fallait qu’on se concentre sur le nouveau matériel. Alors hormis bien sûr les mesures sanitaires et l’impact sur la santé de la population, de près ou de loin, nous n’avons pas été gênés plus que ça pour l’élaboration de l’album et on a pu avancer dessus petit à petit. On a pu se retrouver et faire ça une bonne partie de l’année 2020 puis 2021. Il fallait qu’on finisse l’album à l’issue de cette pandémie et c’est ce que l’on a fait. Si on avait dû partir jouer en concerts et faire des tournées en Europe ou ailleurs, là on aurait été bloqué et on aurait déprimé. Donc cela tombait dans une phase propice pour nous à l’écriture et à la composition, puis l’enregistrement en studio.

Et avez-vous déjà eu l’occasion d’aller tourner aux États-Unis ou bien c’est votre rêve à atteindre pour le prochain album ?
Oui, on a déjà tourné aux États-Unis. La première fois c’était avec le groupe Rivers of Nihil, en 2019 pour promouvoir l’album Mire, et par la suite, fin 2019, on y est retourné. Là on a tourné en dernier lieu avec Revocation et Voivod.

Ouah, Voivod, Revocation ! Pas mal… Parlons à présent de votre musique qui n’est pas évidente à définir car vous mélangez diverses influences donnant un résultat de post metal très massif et personnel : deathcore, doom, death, sludge, un peu de black metal… C’est à la fois puissant et émotionnel, et c’est ce que j’apprécie chez Conjurer. Es-tu d’accord avec cela ? Comment la définirais-tu ?
Ouais. C’est vrai que ce n’est pas évident, car comme tu dis, simplement du fait que nous possédons différentes influences musicales au sein du groupe. On ne peut donc définir nous-mêmes du coup notre propre musique. On pourrait appeler ça une musique brute en provenance du Royaume-Uni (UK), mais bon, c’est plus une blague entre nous ! (rires) Il y a un peu toutes ces influences. On évite d’aller que dans un style, et c’est vrai qu’on pioche dans différents courants que l’on aime, ce qui fait que notre musique est tout de même relativement personnelle. C’est un ensemble d’éléments que l’on assemble durant la composition. On recherche plus à écrire de la bonne musique qui nous correspond. Plus qu’un genre, c’est surtout notre manière d’écrire et les émotions que l’on transmet et que l’on tente de mettre, qui nous définit. On ne veut pas juste adhérer automatiquement à un seul style. Il y a donc différentes sonorités chez nous. On a chacun des tonnes d’influences et je pense que ça se ressent par conséquent dans notre musique et qui nous définit, comme sur notre nouveau single « Cracks in the Pyre » qui se situe en fin d’album. Il est différent des autres morceaux qu’on a pu faire jusqu’à présent, mais en même temps c’est nous aussi. Par exemple, Dan et moi, on est fans tous les deux depuis le départ de choses comme Gojira, The Black Dahlia Murder, et de choses heavy comme ça. Au départ, on venait plutôt de la scène metalcore, tu sais. Tiens, je vais te raconter quelque chose. Il y a quelques jours, c’était mon anniversaire et on a été voir Yob, Pale Bearer, et Crowbar et on est fans tous les deux. C’était énorme, et la première fois que je les avais vus Yob, j’étais estomaqué tellement c’était heavy en concert. Je voulais faire ça, jouer comme eux. Ce moment a changé ma vie. Yob n’est peut-être pas une influence directe musicalement, mais dans ce qu’ils expriment et font, je pense que ça nous a impactés, dans l’attitude scénique envers le public, par exemple.

Est-ce facile pour toi et le groupe de conjuguer votre musique et votre vie professionnelle à côté et personnelle car vous n’êtes pas encore comme Gojira et ne vivez pas encore de votre musique ? Gojira a mis du temps pour y arriver à faire que ça et en vivre financièrement.
Disons que le groupe se porte bien mais on n’a pas assez en effet d’argent pour vivre de ça dans notre vie quotidienne. Tout ce que l’on a ou récolte, on le réinvestit bien souvent dans le groupe. On a donc tous des boulots à côté de la musique, et on essaie de s’organiser dans nos plannings respectifs. Par exemple, on pose tous nos congés pour les vacances et pour pouvoir partir en tournée. (rires)

Vous n’êtes pas encore Gojira ni Metallica, va donc falloir bosser pour votre retraite en tant qu’artistes ! (rires)
Pas encore, mais on y travaille ! (rires) Tu sais, on aime faire ça avant tout, mais en vivre automatiquement d’emblée, c’est difficile bien sûr. On travaille à côté, on ne va pas se plaindre, et on essaie de ménager tout ça. On essaie de pouvoir rester en fonction, travailler quelques temps, puis partir en tournée durant nos vacances, etc. Après faut aussi que je garde aussi un peu de temps libre avec ma femme.

Votre musique est relativement lourde et agressive, mais très émotionnelle. On sent qu’il y a des sentiments durs, mélancoliques, mais aussi de rage exprimés ici que l’on devine aussi à travers la pochette. Je dirai que le sentiment prédominant est lié ici à la dépression, je pense. Et le nom de ce second album n’est pas innocent. Comment a-t’il été composé ? Peux-tu nous en dire davantage sur l’atmosphère générale de ce nouvel album et pourquoi ce choix de titre Páthos ? S’agit-il ici d’une catharsis pour toi et tes collègues vécue à travers cet album, à l’instar du guitariste anglais Greg Mackintosh (Paradise Lost, Strigoi) avec Vallenfyre après le décès de son père ?
Je pense que pour nous, c’est un moyen d’exprimer nos sentiments. Mais on n’a pas écrit au départ l’album sous un concept précis ou spécifique cependant. On a pris le temps de l’écrire, le composer, puis l’enregistrer comme on le disait précédemment à propos de la pandémie. On avait commencé un peu avant, et cela s’est étalé sur l’année 2020 et un peu après par la suite. Cela a donc pris du temps, et avec les chansons retenues, on a mis ensemble celles qui allaient bien ensemble pour donner quelque chose d’homogène sur l’album. Et on a choisi ce mot grec « páthos » qui peut signifier une émotion intense, la douleur, la maladie, ce qui peut parfois avoir aussi un double sens, à la fois positif et négatif. Ce disque est intense, et très important pour nous, donc c’est à la fois positif et négatif pour nous ici. Il y a des mélodies qui reflètent cela. Du coup, après on a voulu avoir un artwork en lien avec ça. Comme tu disais, l’artwork est spécial, original. On a cherché pour ça différents artistes. On a retenu cet artwork réalisé sur un canevas. Il s’agit d’une peinture à huile sur canevas, et la photo a été prise de cette œuvre qui est vraiment unique.

Et votre logo ne figure même pas sur votre artwork de Páthos. Pourquoi ? Ce n’est pas facile du coup de vous identifier sur l’artwork et c’est peu commun comme visuel dans le metal ?!
La musique prime avant tout, donc ce n’est pas nous en tant que personne que l’on doit, le groupe, etc. mais c’est l’œuvre qui fait un tout avec notre musique. La pochette sans nous, sans écrire Conjurer, c’est ça qui importe.  Sur la version vinyle, ça rendra encore mieux, tu verras.

Sur la chanson « As You Will Remember », on entend comme un chant féminin, ou plutôt une narration par une voix de femme sur ce titre. Qui est cette personne et pourquoi cette intervention sur ce morceau ?
Son nom est Alice Zawadski. C’est une musicienne, elle vient de la scène jazz écossaise. On est devenu fan de ce qu’elle fait. On avait essayé avec nos voix au départ mais ça n’allait pas, on n’était un peu coincé sur ce morceau. Alors on s’est dit que l’on devait demander à quelqu’un d’autre de le faire. On a pensé alors à elle, et elle a répondu : « pourquoi pas ? ». On était honoré de sa réponse. C’est vraiment cool qu’elle soit dessus et de travailler avec elle. Elle a déjà fait plusieurs participations sur certains de nos concerts. En plus, son petit-ami est fan de Conjurer. (sourires)

Il y a parfois quelques passages uniquement instrumentaux de guitare acoustique sur certaines intros ou passages de chansons : comme sur l’intro de l’album sur « It Dwells », sur la chanson « In Your Wake » aussi, avec même des passages jazzy. On sent qu’il y a un background là-encore chez vous avec diverses influences parmi vous. Et j’ai vu et lu que Dan jouait pas mal de guitare acoustique et qu’il venait peut-être de la scène folk.
Personne d’entre nous ne vient de la scène folk ou jazz, pas du tout mais en revanche Dan est un gros fan de musique folk, oui. Et notre batteur Jan Krause aime bien aussi, et peut jouer tout ça aussi. Comme on a notre propre studio pour essayer des trucs et enregistrer, alors on essaie. Sur notre précédent album Mire, il y avait divers arrangements, mais là on a été un peu plus loin car on est mieux équipé pour mêler ça aux instruments électriques typé metal, et je pense que ça passe mieux du coup. Ça apporte plus d’émotions et de varitété. Voilà pourquoi tu ressens ça, ses influences folkloriques ici et là.

Qui a produit l’album et qui l’a mixé du coup ? Vous avez fait ça en Angleterre par chez vous alors ?
On a fait pas mal de choses chez nous, en amont, en numérisant nos morceaux, la plupart des instruments à Birmingham, en deux semaines c’était fait par exemple pour les guitares. On voulait que ça sonne le plus live possible. Et c’est Will Putney qui a mixé notre album. Il a déjà bossé avec Fit For An Autopsy, et d’autres groupes de metalcore, deathcore. On l’avait rencontré avec son groupe End dans le passé, et il était plutôt cool. Donc l’album est bien produit, avec un gros son, le son est propre mais pas trop non plus. C’est puissant, heavy, et on discerne bien les différents instruments et chants. On est très content.

Il y a une trentaine d’années naissait le doom metal et le gothic metal, avec Candlemass en Suède, mais aussi chez vous en Angleterre, berceau de ce genre musical traditionnel avec des groupes de renom qui existent encore comme Paradise Lost, My Dying Bride, etc. Je pense qu’avec vos diverses influences, vous êtes en train de créer un nouveau genre musical en Angleterre, mixant le sludge, le deathcore et le doom metal. Vous êtes l’avenir de ce mélange moderne. Qu’en penses-tu pour conclure ?
Oh ! Merci beaucoup ! (Ndlr : d’un air un peu gêné) On a de nombreux groupes localement et au niveau national en Grande-Bretagne, tu sais. Conjurer n’a pas la prétention de quoi que ce soit, mais on est content de faire partie de toute cette scène car il se passe beaucoup de choses par ici. Si on peut être acteur de cette scène, alors tant mieux.

Concert intégral de Conjurer au festival anglais Bloodstock 2021

CONJURER / LIVE 2022
21.10.2022    NL – Nijmegen – Soulcrusher Fest
22.10.2022    DE – Mainz – Kulturclub Schon Schön
23.10.2022    DE – Bochum – Die Trompete
24.10.2022    DE – Leipzig – Bandhaus    
26.10.2022    SU – Switzerland – Lucerne
27.10.2022    FR – Lyon – Le Farmer
28.10.2022    FR – Lille – Brat Cave
29.10.2022    BE – Hasselt – Samhain Fest 
31.10.2022    UK – Bristol – The Exchange
01.11.2022    UK – Manchester – Rebellion
02.11.2022    UK – Glasgow – Cathouse
03.11.2022    UK – Leeds – Key Club
04.11.2022    UK – London – The Dome

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