DEAD HEAD : Shadow Soul

Shadow Soul - DEAD HEAD
DEAD HEAD
Shadow Soul
Thrash/death metal
Hammerheart Records

En attendant le 17 mai 2024 et l’arrivée de la grosse bombe thrash de Kerry King (ex ou actuel Slayer, on ne sait plus trop… mais on compte bien lui demander dans notre entretien à venir) que nous avons déjà écoutée en avant-première, voici une petite bombe thrash aussi, signée Dead Head, mais teintée, celle-ci, de death metal, en provenance de l’autre pays du fromage, pardon, du metal : les Pays-Bas. Formé à Kampen en 1989 et composé de vieux briscards de la scène batave, Dead Head refait surface de temps à autre, après un trou discographique entre l’album Depression Tank en 2009 et Swine Plague en 2017. Depuis, le quatuor désormais basé à Zwolle essaie de (re)battre le fer tant qu’il est chaud à l’instar de leurs compatriotes de Legion Of The Dead (ex-Occult), puisqu’il a enchaîné après la pandémie en 2022 avec Slave Driver ,une nouvelle fois chez leur label national et réputé Hammerheart Records. Ce disque s’avéra plutôt intéressant, mais quelque peu noyé parmi la masse des sorties post-covid, à l’époque où tout avait été décalé en termes de nouveautés, tant dans les bacs que sur scène.

Aujourd’hui, ce Shadow Soul à l’artwork réussi et parfait pour le genre musical qui nous intéresse ici, fait plus que le boulot. Clairement, cette galette thrash risque d’en faire headbanguer plus d’un contre les murs si vous êtes fans des groupes précités : Slayer et nos potes de Legion Of The Dead donc (« Litany of the Weak »), auxquels nous pourrions rajouter également la légende teutonne qu’est encore Sodom aujourd’hui, bien sûr, en moins charismatique néanmoins. Et pourquoi pas les Suédois de The Crown, pour ce côté plus lourd et massif (le très heavy « Caverns Of Fate »), la vélocité et la technicité un cran en moins cependant (« The Age Of Hype »)… Cela fait beaucoup de moins, vous direz-vous, et pourtant, les huit plages que comptent Shadow Soul font plus que le boulot et sont convaincantes. Quasiment considéré comme un nouvel EP, du fait de ses deux plages instrumentales intéressantes (l’interlude thrash/indus « Defiance » aux relents Megadethiens, et l’outro mélodique franchement réussie de « Dark Emptiness »), c’est les yeux fermés, mais pas encore morts (cf. artwork) que vous pouvez sans crainte faire l’acquisition de cette petite tuerie si vous êtes en manque de death/thrash metal européen. [Seigneur Fred]

=> Retrouvez bientôt notre entretien avec DEAD HEAD ici…

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