Après avoir relancé sérieusement la machine en 2019 avec l'album Alpha and the Omega (Hammerheart Records) après une période d'accalmie discographique de dix années (2009-2019), Konkhra refait parler la poudre sur Sad Plight Of Lucifer. Il faut dire que la triste actualité de notre monde décadent a de quoi nourrir leur musique. Sa spécialité ? Le death/thrash metal à la fois brutal et mélodique...
#Hammerheart Records
Si le terrible quatuor danois de death/thrash metal s'était plutôt fait discret entre l'album Nothing is Sacred paru en 2009 et son retour aux affaires dix ans plus tard avec Alpha and the Omega chez Hammerheart Records, Konkhra n'a cependant officiellement jamais splitté, comme nous l'a confirmé son leader Anders Lundemark en interview...
Acteurs du doom metal contemporain, mais aussi enfants de Vangelelis, Pink Floyd et de Stanley Kubrick, les Français de Monolithe pourraient être tout ça à la fois, tels les héritiers artistiques des illustres noms précités. Mais depuis leurs débuts sur la scène metal parisienne un beau jour de 2001...
"Black hole sun, won't you come... la la la..." Ah non ! C'était une autre chanson, ça, d'un autre album, le fameux Superunknown des regrettés Soundgarden. Non moins fameux est cependant ce dixième opus baptisé, lui, Black Hole District signé du sextet français Monolithe. Comme à l'accoutumée depuis 2001, date de L'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick, mais aussi date de fondation du combo parisien...
Pour souffler ses trente bougies, quoi de mieux qu’un vent glacé teinté d’onirisme ? Avec la sortie de leur neuvième effort studio Heavenly Down, Sear Bliss célèbre avec grandeur et noirceur son trentième anniversaire. Si la critique n’a pas été très tendre envers leur dernière performance (Letters From The Edge sorti en 2018), les Hongrois semblent désormais définitivement de retour pour une nouvelle épopée...
« C’est au plus noir de la nuit que naîtra la peur… ». En voilà une poésie bien sombre. Reflet d’un imaginaire dantesque, Versets Noirs paraît à présent chez Hammerheart Records, le combo marseillais ayant changé une nouvelle fois de crèmerie (Jive Epic/Sony Music, LADLO…). Il vient clore une trilogie intense et majestueuse...
En attendant le 17 mai 2024 et l'arrivée de la grosse bombe thrash de Kerry King (ex ou actuel Slayer, on ne sait plus trop... on lui demandera prochainement en entretien) que nous avons déjà écouté en avant-première, voici une petite bombe thrash aussi signée Dead Head, mais teintée, celle-ci, de death metal, en provenance de l'autre pays du metal : les Pays-Bas...
Avec la sortie de Spirits, Romuvos célèbre ses dix ans de carrière et un palmarès de quatre albums studio. Dans un style musical dominé par des têtes d’affiche comme Wardruna et Heilung (pour ne citer qu’elles), Romuvos assume un véritable parti pris qui semble porter ses fruits depuis son établissement à Berlin en Allemagne. Au-delà du simple attirail musical traditionnel tel qu’on le retrouve chez certaines formations appartenant à cette mouvance pagan/folk très en vogue, la tribu d’origine lituanienne se démarque par une orchestration moderne aux sonorités « metal »...
Du black/death metal peut-il être encore du metal extrême lorsque la fureur de la double pédale, le chant guttural et les guitares mugissantes manquent à l’appel ? « To be or not to be black/death metal, that’s the question » pourrait-on s’interroger, mais pour Vincent Crowley, qu’importe ! À l’écoute du dernier né de l’ancien révérend de l'Église de Satan, poste dont il a démissionné après la mort de son fondateur légendaire Anton LaVey en 1997, Anthology of Horror n’est pas simplement une pierre de plus à sa discographie. Non, c’est bien plus que ça pour le chanteur et ex-membre d’Acheron et Nocturnus, plutôt discret depuis le split d’Acheron. Mais alors qu’est-ce ?...
Gates to Purgatory, c’est avant tout le premier album de Running Wild sorti en vinyle en décembre 1984, il y a quarante ans déjà ! Pour autant, nos Teutons avaient fondé le groupe en 1976. Aujourd'hui, ces Portes vers le Purgatoire s'ouvrent de nouveau à nous...
Après Under Jolly Roger, un troisième opus très remarqué qui lança véritablement la carrière de Running Wild vers de nouveaux horizons et introduit le thème des pirates cher à la formation de Hambourg (thème qu’ils n’abandonneront plus lors de leur longue carrière), nos voisins allemands se devaient d’enfoncer le clou pour franchir une étape décisive ! C’est chose faite avec Port Royal qui s’inscrit dans la droite lignée de son prédécesseur et s’engouffre totalement dans l’histoire de la piraterie. Il suffit de jeter un œil sur la pochette, ambiance taverne de l’ile au trésor (Robert Louis Stevenson), pour comprendre. Port Royal est devenu au fil des années un classique incontournable du genre.
C'est bien connu : ce n'est pas au vieux singe que l'on va apprendre à faire la grimace ! Alors quand il s'agit de death metal old school US, les vétérans américains de Master, désormais établis en République Tchèque, répondent présents et sont passés maîtres du genre depuis leur apparition en 1983 sur la scène, non pas de Tampa (Floride), la Mecque du death metal US, mais de Chicago (Illinois). Donc respect tout d'abord pour la bande à Paul Speckmann !
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