DYING WISH : Symptoms Of Survival

Symptoms Of Survival - DYING WISH
DYING WISH
Symptoms Of Survival
Metalcore
SharpTone Records

Non, Dying Wish n’est ni une énième appli d’e-commerce, ni une nouvelle marque de lessive, mais bel et bien un super combo de metalcore dont vous allez entendre parler très prochainement ! Originaires de Portland (Oregon) et emmenés par sa frontwoman Emma Boster, ces Ricains n’en sont pas à leur premier coup d’essai à vrai dire, leur premier opus déjà publié chez SharpTone Records, Fragments Of A Bitter Memory, remontant à 2021. Mais quelle évolution entre ce dernier et le nouveau Symptoms Of Survival ! À tous les niveaux, ça fait mal, à commencer par l’engagement et la férocité à travers laquelle sa chanteuse s’exprime. Citons comme exemple, et probablement l’un des meilleurs morceaux de l’album, « Kiss Of Judas ». S’il débute sur une base metalcore rappelant les premiers Killswitch Engage, il invite rapidement à la révolte sur d’énormes mosh parts rageuses. Malheureusement c’est presque trop court, mais ça a le mérite d’être très efficace. On avait déjà pu aussi avoir un avant-goût de tout cela sur le single « Torn From Your Silhouette » interprété et testé sur scène depuis près d’un an par la formation américaine.

Dans un genre nettement plus furax, « Prey For Me » avec son riff simple et sa rythmique brise-nuque, démontre tout le potentiel de violence que contient Dying Wish. À l’opposé, le superbe « Paved In Sorrow » permet à Emma Boster de dévoiler une autre facette d’elle grâce à un magnifique chant clair mélancolique, avec un timbre de voix légèrement cassé. Elle laisse ainsi aller ses émotions, ses peines. Devenue comme une éponge, elle a déclaré récemment en interview avoir « le besoin d’exulter son chagrin chaque soir sur scène » (ils viennent d’ailleurs entamer leur tournée américaine). Pour Emma dont les nerfs étaient à fleur de peau lors de l’écriture de ce second disque, c’est comme une thérapie à la vie, à la survie, d’où ce titre d’album, Symptoms Of Survival. Côté instrumental, ses compagnons ne ne sont pas en reste. Les quatre musiciens se donnent à fond, tant sur scène que sur ce nouvel album, à l’image du batteur Jeff Yambra, et de la paire de gratteux Pedro Carrillo/Sam Reynolds. A noter, l’arrivée d’un nouveau bassiste en la personne de Jon Mackey (The Vatican, ex-The Merciless Concept).

Ainsi, Dying Wish n’hésite pas à sortir un peu des sentiers battus grâce à un metalcore explosif tout en exprimant des idées très personnelles et engagées à travers les paroles personnelles de sa chanteuse très énervée. Leur musique rappellera un peu les albums les plus accessibles de Walls Of Jericho avant que ces derniers rentrent en léthargie discographique (depuis 2016 et l’album No One Can Save You From Yourself)… Excellemment produit par Randy LeBoeuf (The Acacia Strain, Kublai Khan…), Symptoms Of Survival est définitivement le must have en matière de metalcore pour cette fin d’année. Vous ne devez absolument pas passé à côté. Et on a déjà hâte de les découvrir en live l’an prochain car ça risque vraiment de faire mal dans le pit. [Seigneur Fred]

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