Si l’album Illuminati marquait un certain retour aux thèmes de prédilection chers à God Dethroned, à savoir la religion, l’histoire, et la haine du christianisme, après une trilogie ambitieuse réussie autour de la Première Guerre Mondiale, il manquait peut-être alors d’un poil d’agressivité de la part de nos Bataves chéris. Sur The Judas Paradox, les fans de ce groupe phare de la scène metal extrême néerlandaise vont être comblés avec des chansons catchy (« Rat Kingdom », « The Hanged Man ») et très heavy (la chanson-titre), mais aussi parfois inattendues et plus expérimentales avec une diversité bienvenue, comme l’interlude instrumental « Heart break » qui introduit le puissant single in your face « Asmodeus » sorti il y a déjà deux ans mais ici dans une version réenregistrée, ou le superbe « Princess Kashmir » dont les paroles sont le fruit de l’imagination de son leader, Henri Sattler, inspiré toutefois en partie d’un réel fait divers (crash d’avion du même nom en Asie). La mélodie et le groove de ce morceau, avec son pont presque progressif, saura vous charmer. Et ceux qui voulaient du plus brutal ne seront pas trahis non plus (« Hubris Anorexia », « War Machine »…) dans cette revisite du Nouveau Testament par Monsieur le « Serpent King ». Un must have de God Dethroned, entre Ravenous et Into The Lungs of Hell. [Seigneur Fred]
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