HAMMER KING : Par le pouvoir du marteau !

Hammer King est avant tout le projet mûri de longue date de Titan Fox V, ancien chanteur de Ross The Boss. Resté à ses côtés pendant cinq ans, il a sévi sur deux opus : New Metal Leader en 2008 et Hailstorm en 2010. Musicien polyvalent et très prolifique, l’artiste a collaboré avec une pléiade de combos à l’instar de Lord Vigo ou The Beautiful Dead. Mais son véritable groupe est, et reste, The Hammer King avec lequel il a enchainé les albums à un rythme effréné. Alors que son opus éponyme est paru en juin 2021, le voilà déjà de retour avec Kingdemonium disponible depuis le 19 août 2022. Œuvrant principalement dans un heavy power metal traditionnel des plus efficaces, Hammer King semble déterminé à vouloir se faire une place au soleil dans le petit monde du metal. Vous avez dit stakhanoviste ?! [Entretien avec Titan Fox V (chant/guitares) par Pascal Beaumont – Photos : DR]

Vous venez de donner quelques concerts les 10 et 16 juin 2022 au Ironfest, ensuite au M.I.S.E Open Air, puis le 6 juillet au Rock Harz. Quelles ont été tes sensations de revenir sur scène après de longs mois d’absence ?
On a eu de la chance car on a pu donner quelques concerts l’an dernier. Parfois le public était assis ce qui était incroyable, c’était assez fou car il n’y avait aucune énergie qui se dégageait de la foule. C’était un peu comme voir des animaux dans un zoo, ils te regardent à travers une vitre, c’était très étrange… Mais jouer au Rock Harz a été fantastique, on s’est retrouvé devant vingt-cinq personnes après avoir donné des shows devant cent personnes c’était très spécial comme retour et magnifique. C’est un de nos meilleurs moments sur scène de toute notre vie. Le public était vraiment heureux de nous voir, il y avait la qualité, l’amour, la passion, bref c’était juste merveilleux.


Vous enchaînez les disques à un rythme très soutenu en 2021. Vous avez sorti l’album éponyme Hammer King et vous revenez cette année avec Kingdemonium. Dites-moi, vous êtes les Lucky Lucke de la composition ! (rires)
(Rires) Oui et non ! Dans un certain sens, lorsque tu débutes l’écriture d’un nouvel opus, tu composes le premier morceau, puis d’autres, et tu penses que tu ne pourras pas écrire de bons titres parce que les premiers ne sont pas très bons. Nous débutons lentement mais nous savons aussi ce que nous voulons, on a une idée claire de comment la formation doit sonner. Bien sûr, c’est assez facile de composer des chansons mais ce qui est compliqué, c’est d’en écrire des bonnes ! Cela demande beaucoup de travail et d’implication. Mais ce style de heavy metal est quelque chose de naturelle pour nous donc tout se déroule simplement au niveau de l’écriture. Et puis nous n’avons pas donné beaucoup de concerts ce qui nous a laissé le temps pour composer. On a débuté en octobre et on savait que l’on devait entrer en studio en février, cela nous laissait trois mois et demi. On a énormément travaillé et tout s’est très bien passé.


Avez-vous écrit de nombreux morceaux pour faire une sélection par la suite ?
Il y a quelques années, on composait une cinquantaine de morceaux, et on en utilisait douze. Mais désormais on travaille sur trente-cinq, voire peut être quarante idées, mais pas forcément des titres, juste des brides de chansons, et on en sélectionne vingt finalement. On préfère écrire moins de titres mais meilleurs qu’une multitude mais pas très bons. C’est assez facile d’écrire beaucoup de chansons mais il y en a énormément qui finissent à la poubelle.


Tu as participé à la production. Quelle était ton envie à ce niveau-là ?
Charles Greywolf a produit cet album mais on l’a fait ensemble. Chacun apporte ses idées, parfois il me dit que ce n’est pas ce qu’il faut faire, et vice-versa, c’est un échange. C’est toujours intéressant, tu sais, de travailler avec des gens extérieurs mais il faut aussi quelqu’un pour diriger et proposer une direction et c’est ce que je fais. Je sais ce qu’il faut faire en premier et comment enregistrer. Ce n’est pas que je veuille absolument le faire, mais pour moi cela vient naturellement. C’est donc comme ça que nous travaillons. Nous savons comment le groupe doit sonner.


Je suppose que la façon dont vous avez procédé cette fois-ci a été différente de l’année dernière ?
L’année dernière, nous avons pris beaucoup de temps en studio parce qu’on savait qu’on n’allait pas donner de concerts. Le label nous a dit que nous disposions de tout le temps nécessaire pour faire un bon album. Mais cette fois-ci, nous n’avions qu’un mois pour enregistrer, nous avions une date butoir. Il fallait faire cet opus rapidement car la possibilité de rejouer en live revenait. C’était très différent. D’un certain sens, je dirais qu’avoir peu de temps nous a aidés car tu n’as pas le temps de trop réfléchir, tu suis ce que te dicte ton cœur, ton ressenti, et donc tu le fais. Si tu regardes en arrière dans les années 80, un combo comme Saxon sortait un album par an, ils enchainaient les disques à partir de 1978. Ils n’avaient pas beaucoup de temps. Donc ça nous a aidés de ne pas avoir trop de temps car nous avons suivi notre instinct et nous avons finalement bien travaillé en studio.


Tu as déclaré qu’ouvrir pour Saxon sur une de leur tournée serait le rêve absolu pour toi ?!
Oui, cela serait fantastique, je suis un énorme fan de Saxon, j’ai toujours adoré. Je sais que les musiciens de Saxon sont très sympas. Et puis j’adore leur batteur Nigel Glockler, c’est mon cogneur favori et ça depuis toujours. Je pense que notre musique plairait aux fans du public de Saxon. Ils attirent beaucoup de monde lors de leurs concerts et ça serait vraiment excellent de pouvoir ouvrir pour eux.

Il y a dix morceaux sur Kingdemonium. Y’a-t-il eu des défis à réaliser lors de l’enregistrement de cet album, que ce soit au niveau du chant ou des guitares par exemple ?
Oui, définitivement. « Invisible King » est le titre qui ouvre l’album et il m’a demandé beaucoup de travail au niveau vocal. Il s’agit d’un morceau assez long et qui est toujours dans la même tessiture, très haut perché. Idem pour « Guardians of the Realm » qui est très haut vocalement mais ça s’est bien passé. Sur « Invisible King » et « We Shall Rise », il faut garder une tonalité très haute en permanence aussi. Je me souviens qu’un jour j’avais chanté toute la journée et je ne savais pas si j’allais pouvoir terminer mes parties car il était très tard. J’ai dit à Charles que j’allais lui donner un bonus, s’il me donnait encore une heure, j’allais pouvoir lui donner ce qu’il attendait. Il m’a répondu qu’il était d’accord. Il m’a donné une heure car il savait que ça allait me faire du bien, et que j’allais pouvoir me préparer pour atteindre ces notes très hautes. Il m’a dit que ce serait plus facile pour moi que de débuter avec ça le lendemain matin. On a enregistré toutes les parties hautes de « We Shall Rise » ce soir-là. C’était le bon moment et ça a fonctionné. Mais je suis très inquiet pour pouvoir les reproduire sur scène. Enfin, ça devrait le faire, on verra bien.


« Invisible King » et « Pariah Is my Name » sont les deux premiers singles. Ce sont des chansons importantes pour toi, je présume ?
Ce n’était pas facile de choisir cette fois ci. L’année dernière, quand nous avons dû déterminer quels titres allaient être les singles, on avait une idée précise et ce fut facile. Mais cette fois ci, les avis étaient divergent. Aux USA, certains avaient leurs titres préférés, idem pour l’Europe, et nous aussi nous avions nos chansons favorites de notre côté. Le choix n’était pas simple et on a dû en parler, certains souhaitaient choisir « Pariah Is my Name », d’autres préféraient « Kingdemonium », ça sera d’ailleurs notre second prochain single… C’est pourquoi nous avons choisi trois singles. En fait, on s’est dit qu’ils étaient pour l’Europe, ils sont brillants, très mélodiques et un peu commerciaux, et différents des autres morceaux. C’est toujours intéressant de voir quelles chansons on va utiliser, on est très content de notre choix à présent.


C’est toi qui écris tous les textes. Y’a-t-il une connexion entre les morceaux de Kingdemonium ?
On n’a jamais composé d’album concept mais c’est à faire. Il y a toujours une idée générale qui domine au niveau des paroles. Cette fois-ci, c’est la liberté dans le monde qui a été un peu notre fil rouge. Le roi se bat pour la liberté et il triomphe, mais avant il doit se livrer à de nombreuses batailles. Il y a trois morceaux qui sont liés entre eux. C’est un peu comme une trilogie : « Pariah Is my Name », « Kingemonium » et « Age of Urizen ». Elles dominent un peu l’opus au niveau du thème développé ici.


La vidéo de « Pariah Is my Name » est superbe. On te voit en haut d’un rocher, en plein vent. Le tournage a dû être épique, non ? (sourires)
C’était horrible ! (rires) Quand on s’est levé le matin, crois le ou pas, il y avait une femme qui était présente et qui est l’amie des organisateurs du Wacken ce qui est absolument ridicule parce que c’était dans un endroit désert et pendant un weekend. Elle nous a dit que l’on pouvait monter tout en haut du rocher pour tourner le clip. Je la remercie encore. Mais j’ai très peur des hauteurs, c’était très étrange, on était très près du bord, très haut mais je savais que cela allait être génial dans le rendu, et je l’ai fait. C’était effrayant, vraiment.


Sur « Guardians of the Realm », il y a un invité de marque, en la personne de Ross The Boss, au côté duquel tu as été chanteur pendant de nombreuses années d’ailleurs ? Raconte-nous ce duo.
C’était intéressant. A la base ce n’était pas mon idée mais celle de Dolph A. Macallan, notre batteur. Il trouvait que ce titre était si traditionnel, si classique qu’un solo de Ross The Boss serait parfait. Il m’a demandé si je pouvais le contacter pour faire cette partie de guitare. Je lui ai écrit sur Facebook. Il possède son propre studio, et il m’a répondu oui après avoir écouté la chanson. Il m’a envoyé huit versions différentes de solos et le problème avec Ross c’est que quand il t’envoie huit solos ils sont tous fantastiques ! (rires) Il a fallu faire un choix mais c’était magnifique. Cela fait onze ans maintenant que j’ai donné mon dernier concert à ses côtés et on ne s’est plus reparlé depuis, mais je l’aime et lui aussi. C’est merveilleux de l’avoir sur cet opus.


Justement, quels souvenirs gardes-tu de ton passage au sein de la formation avec laquelle tu as enregistré deux albums, New Metal Leader en 2008, et Hailstorm en 2010 ?
Tout d’abord, Ross The Boss est mon guitariste préféré et donc c’était très spécial. J’ai eu la chance de pouvoir jouer dans de nombreux pays : le Venezuela, le Brésil, les USA, l’Angleterre, la Finlande, l’Italie, la Grèce, l’Espagne, la Suisse, l’Allemagne, tous ces pays… et j’en oublie sûrement. Ah oui, la Belgique aussi ! Ça demande beaucoup d’investissement, c’est bien de pouvoir voyager et de jouer devant un public étranger, rencontrer des gens, découvrir d’autres cultures, c’est l’une des plus beaux choses au monde. Mais c’est aussi un travail très difficile en même temps. Je devais chanter chaque soir les titres de Manowar et je suis très heureux de ne plus avoir à le faire. Ce sont des morceaux fantastiques, certainement les meilleurs jamais écrits, mais je suis très heureux de ne plus avoir à les chanter car ils sont très difficiles à interpréter, il y a des notes très hautes. Aujourd’hui, je suis plus épanoui avec Hammer King.


Mais tu es avant tout un fan de Manowar ?!
Oui, alors les trois ou quatre premiers albums sont magiques (Ndr : Battle Hymns , Into Glory Ride Hail to England, Sign of the Hammer), les cinq et six sont fantastiques,(Ndr : Fighting the World, Kings of Metal), le septième est bien (Ndr : The Triumph of Steel), le huitième moins bon (Ndr :Louder than Hell). Après, ce n’est plus vraiment ça…

Une fois de plus, tu as travaillé avec Jacob Hansen. Qu’attendais-tu de lui cette fois-ci ?
On a commencé à travailler avec lui en 2021. On n’avait jamais collaboré avec lui avant mais on en parlait depuis des années. J’avais envie de travailler avec lui parce qu’il s’est chargé du son des cinq derniers albums de Pretty Maids. Je lui ai parlé de ces albums, j’aime le son qu’il a su développer, très mélodique, commercial mais aussi extrêmement heavy. Je l’ai contacté et lui ai demandé s’il aimerait travailler avec nous, je lui ai demandé des sons en lui précisant qu’on aimait le son des Pretty Maids. Il m’a envoyé des morceaux. Je me souviens d’être assis dans ma voiture, d’écouter la chanson, j’ai dû écouter les quarante premières secondes et je me suis dit : « ok, faisons l’album avec lui ». C’était si bien dès les premières mesures, bien meilleur que tout ce que nous avions fait auparavant. On ne lui a rien dit, on lui a envoyé les nouveaux titres et la seule chose que j’ai dit, c’est que le plus dur pour moi a été les harmonies vocales. Ensuite, tout ce qu’il a fait était parfait. C’était la bonne combinaison qu’il nous fallait.


J’ai lu que votre nom, Hammer King, était un clin d’œil à Hammerfall. C’est vrai ?
Pas du tout. C’est étrange car beaucoup de gens pensent que notre nom est en relation avec Hammerfall. J’ai deux ou trois albums d’eux et je trouve qu’ils sont extrêmement différents de nous. Ils ne sont pas très heavy, on l’est beaucoup plus. J’ai toujours dit que nous avons appelé ce combo Hammer King en raison du concept de liberté, l’appel de la liberté. On aime Hammerfall, ils ont eu du succès, ils ont travaillé très dur, ce sont des musiciens sympathiques, ils ont amené de très bonnes choses à la communauté metal. Mais honnêtement je n’écoute pas Hammerfall, on est très différents d’eux mais je pense qu’on a tous écouté les mêmes formations comme Helloween dans notre jeunesse (en plus de Manowar). (sourires)


Dernièrement, il y a eu beaucoup de changements au sein de Hammer King, le dernier en date étant le départ de votre bassiste remplacé par Günt Von Schratenau…
Oui, il était avec nous depuis un certain temps, c’était un très bon bassiste mais il a été confronté à des problèmes de santé et on a dû le remplacer par un nouveau musicien. On voulait travailler avec Günt Von Schratenau depuis des années et là c’était le bon moment. Quand il est arrivé et qu’il s’est mis à jouer avec nous, c’était bien meilleur que tout ce que nous avions fait avant car il est très professionnel et c’est une très belle personne, on voulait vraiment le garder avec nous. Il nous a apporté la solidité et la stabilité, un son nouveau pour la formation, on est bien meilleur avec lui à la basse, il est fantastique. On savait que notre nouveau bassiste devait contribuer à l’équilibre entre nos guitaristes pour que les parties soient meilleures, il fait désormais partie du groupe.


Tu collabores avec de nombreuses formations comme Lord Vigo ou The Beautiful Dead avec différent pseudonymes, ou parfois ton vrai nom, Patrick Fucks. Je suppose que ta priorité est Hammer King et comment celui-ci a commencé au juste ?
J’ai joué avec différents combos (Ndlr : Ivorynight qui a sorti trois albums entre 2004 et 2010) avant Hammer King, on essayait de jouer une musique innovatrice, un nouveau metal novateur qui se devait d’être différent des autres. Mais un jour, je me souviens, j’ai appelé les autres musiciens. J’avais une idée pour un titre qui n’était pas du tout novateur mais très traditionnel. Je leur ai demandé si on pouvait essayer de le jouer, c’est comme ça que tout a commencé bien avant que le premier Hammer King ne sorte en 2015… Je me souviens qu’on avait joué ce riff avec un rythme de batterie très simple et tous ceux qui étaient dans la pièce ont trouvé que c’était bien meilleur que les autres morceaux, on a donc tout arrêté et a commencé à travailler sur des titres dans ce style. C’était différent et on a commencé à penser à Hammer King sans savoir vraiment pourquoi, on a trouvé ces idées pour les textes et après deux ou trois semaines, on s’est dit que l’on pourrait faire un album seulement avec toutes ces chansons. J’ai pensé au roi et j’avais cette idée de marteaux. C’est comme ça que j’ai pensé à appeler le groupe Hammer King. Tout a commencé comme ça, c’était si facile, cette musique était naturelle pour nous. C’est la meilleure sensation que l’on n’ait jamais eu dans nos vies.


Le marteau, c’est un peu votre mascotte. Il vous accompagne partout et notamment sur scène !
Absolument, sur les festivals on a ce marteau que l’on présente au public et c’est fantastique. Ça fonctionne très bien.


Tu joues aussi au sein de Lord Vigo sous le pseudo de Tony Scoleri qui vient tout juste de sortir un nouvel album We shall overcome. Peux-tu nous en parler ?
Oui, il s’agit d’un autre groupe, une opportunité qui s’est présentée. Je suis ami avec les deux autres musiciens (Ndlr : Vinz Clortho (batterie) et Volguus Zildrohar (guitare/basse)) depuis plusieurs années. Je me souviens que Vinz, le batteur, et Volguus m’avait envoyé un message en me disant qu’ils avaient une idée et m’ont demandé si je pouvais passer les voir une heure pour écouter. J’y suis allé et on a enregistré le titre. Ça sonnait d’une manière fantastique, on a fait un autre morceau et encore un autre et finalement nous avions un opus complet, une maison de disques, et un contrat. Je leur ai dit que je ne voulais jouer que dans un seul combo Hammer King. On avait envie de le faire mais ma priorité à toujours été Hammer King. Je suis prêt à écrire de nouvelles chansons avec eux, on a un deal, on a pris des photos promo mais on ne donnera pas de concerts avec Lord Vigo, ce serait trop. Souvent, tu te retrouves avec un show le même jour, ça nous est arrivé, on a dû chercher un autre guitariste pour jouer les morceaux et moi je n’ai pas envie de tout ça. Ma priorité c’est Hammer King, c’est ma seule formation mais ces types sont de très grands amis et Lord Vigo est fabuleux mais je ne devrais pas le faire, c’est dû à un problème de disponibilité.

A présent, comment te sens-tu quelques jours avant la sortie de Kingdemonium ?
Je suis très réaliste, c’est tellement long avant que finalement l’opus sorte et là dans une semaine il sera là… (Ndlr : entretien réalité début août 2022) Je suis impatient de voir ce que cela va donner au niveau des retours. Il sort le vendredi 19 août et le lendemain (20 août), nous jouons au Summerbreeze Open Air en Allemagne, on est donc très excité !


Avez-vous déjà eu l’opportunité de donner quelques concerts en France depuis vos débuts ?
Non, j’espère que nous pourrons le faire. Pour être honnête, je ne comprends pas pourquoi nous n’avons jamais eu l’opportunité de pouvoir jouer en France. On est si prêt de votre pays. On pourrait jouer juste à la frontière qui est à une heure d’ici. Je crois que la ville c’est Colmar, on devait d’ailleurs y jouer mais finalement ils ont décidé de ne pas programmer de formations de metal au profit du rock. Une fois encore, on a été éloigné mais j’espère vraiment pouvoir venir jouer chez vous.


Si tu rencontrais quelqu’un qui ne connaît pas (encore) Hammer King, que lui dirais-tu pour décrire le combo ?
Je lui dirais que nous sommes un groupe de heavy metal traditionnel, très mélodique et catchy mais aussi très puissant. Et lorsque nous sommes sur scène, on est très divertissant.

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