LOUDBLAST
On n’a pas tous les jours trente ans !

Quatre ans, déjà, se sont écoulés quasiment depuis la sortie de l’excellent Burial Ground en 2014, et on ne peut pas dire que les leaders français de la scène Death/Thrash Metal hexagonale aient chômé entre une tournée intensive, différentes participations à des festivals d’été, suivies d’une autre tournée consacrée exclusivement à leur ancien répertoire. Il était donc temps d’immortaliser cette période dignement avec son line-up et quoi de mieux qu’un nouvel album live (CD+DVD) enregistré au pays de la Ch’tite famille à l’occasion du trentième anniversaire de la fondation du groupe pour ça ! C’est lors de la soirée de St Valentin du 14 février dernier que l’on a joint notre Stéphane Buriez national, alors en plein enregistrement studio du prochain Black Bomb A, pour tout savoir sur III Decades Live Ceremony (actuellement disponible) et remonter ainsi le passé de Loudblast afin d’y voir l’avenir…

[Entretien avec Stéphane Buriez (guitare/chant) par Seigneur Fred]

LOUDBLAST promo photo 2014

Pourquoi avoir intitulé tout d’abord ce nouvel album live de Loudblast III Decades Live Ceremony alors que le groupe existe en fait depuis 1985 ce qui fait un peu plus que trois décennies… ? 
C’est exact, mais voilà, en l’occurrence ce live a été enregistré en avril 2015 lors de nos trente ans à l’Aéronef de Lille pour l’anniversaire de Loudblast fondé il y a exactement trente ans en avril 1985. On avait alors fait une soirée, c’était plein, à l’Aéronef, et on célébrait donc cela. Il faut dire aussi que l’on a pris notre temps pour le sortir cet enregistrement live, car on n’avait pas d’impératif de deadline à tout prix pour le sortir, et puis il contient pas mal d’archives qu’il a fallu ressembler ce qui m’a permis de récupérer pas mal de matériel vidéo de ces dernières années depuis l’ère Frozen Moments Between Life And Death suivie de celle de Burial Ground. On avait déjà publié des albums live auparavant, or là, on avait plusieurs concerts d’enregistrés avec de nombreuses séquences vidéo à côté, car on a beaucoup tourné pour Burial Ground depuis 2014. On voulait donc offrir quelque chose de plus ici ce qui a pris du temps. Mais c’était important pour nous avec les musiciens de profiter de tous ces moments et de privilégier la musique à ces instants qui suivirent Burial Ground. La priorité était de faire de la musique ensemble. Et après cela seulement, on s’est penché sur le DVD et son montage avec tout ce que l’on avait collecté, j’ai donc pris mon temps voilà pourquoi aussi c’est sorti que maintenant…

Alors que retrouve-t-on exactement dans le contenu DVD du III Decades Live Ceremony ?
Il y a donc ce concert donné à Lille, plus plein d’archives avec des concerts privés donnés à deux endroits en remerciement des fans qui nous ont soutenu. Il y a aussi un showcase pour notre partenaire Euroguitar. On y retrouve des témoignages de cette période Burial Ground également, des vidéos officielles du groupe, mais aussi des vidéos inédites jamais publiées, un reportage, etc. En fait, en tant que fan de musique et de nombreux groupes, je me suis mis à la place d’un fan de Loudblast et je me suis demandé qu’est-ce que j’aimerais voir dans un DVD du groupe que je n’ai jamais vu ? Alors au bout d’un moment, je me suis arrêté de collecter toutes ces archives et je me suis mis au travail pour offrir tout cela dans un beau coffret comprenant le CD audio et le DVD, des goodies (un drapeau, un pass, un poster, etc.) et en plus on a rajouté un CD de notre toute première démo du groupe et le premier concert de Loudblast ! Le coffret est limité à 500 exemplaires en fin d’année dernière, et la version standard CD+DVD vient de paraître en février chez Listenable Records.

Mais pour illustrer cet évènement, pourquoi ne pas avoir fait appel à l’auteur historique de vos pochettes de disque, Bolek Budzyn, qui a longtemps réalisé les visuels de vos albums studio et live de Loudblast ?
Encore une fois, cela a mis du temps à se mettre en place. On voulait en fait se rapprocher de l’univers de Bolek Budzyn et c’est l’artiste Eliran Cantor, qui a déjà travaillé pour les artworks des derniers Testament, Hatebreed, etc., qui est l’auteur de notre artwork de III Decades Live Ceremony. Il a parfaitement réussi à se rapprocher et a même carrément collé à l’ambiance de Loudblast même si on a dû lui demander plus ou moins quelques petites retouches. On a là un super package et toutes les personnes qui le possèdent déjà en sont très contents et on en demandait pas moins, car c’est vraiment la cerise sur le gâteau. Ce CD/DVD live marque aussi la fin d’une période entamée en 2010 pour nous notamment au niveau du line-up…

Oui, d’ailleurs au sujet du line-up, ce dernier a évolué… Quelle est sa composition à présent ?
À l’autre guitare, il y a Jérôme Point-Canovas qui était auparavant dans No Return notamment (NDLR : et E-Force également). Drakhian avait son groupe déjà, Griffar, de toute façon et reste dans l’univers Metal, Black Metal plus exactement. On reste en très bons termes, de même avec Alex Lenormand notre bassiste qui est parti. Ils ont vraiment et mûrement pris le temps de décider et sont partis vers d’autres aventures musicales. Encore une fois, on clôture de très belle façon, je trouve, cette période de Loudblast avec ce coffret. On a tourné ensemble, voyagé, on a tellement fait de choses que c’est bien que ça se termine de si belle manière et c’est ce qui est intéressant avec ce line-up présent dans III Decades (…). Quant à notre nouveau bassiste, Pierre Jacou (Black Bomb A) a assuré l’intérim en live depuis 2016 et l’a très bien fait. Il jouait auparavant dans Ultra Vomit. À présent, tu as une chance sur deux de trouver le bon : Pierre donc, ou bien Frédéric Leclercq (Dragonforce, Sinsaenum, ex-Heavenly…) que je connais bien puisque je joue déjà avec lui dans Sinsaenum… Pic nic douille, c’est toi qui sera l’andouille ! (rires)

LOUDBLAST promo photo 2014 #2

Et quelles sont justement les nouvelles de ton side-project Sinsaenum ?
Ce n’est pas un projet, il s’agit vraiment d’un groupe. Alors on tourne avec Sinsaenum à la rentrée prochaine (septembre 2018) puisqu’un nouvel album est prêt et arrive. On avait déjà sorti un premier album donc avec Fred en 2016, avec dessus les chanteurs Attila Csihar (Mayhem) et Sean Zatorsky (Dååth), Joey Jordisson (ex-Slipknot) à la batterie et Heimoth (Seth) à la basse. Et un nouvel EP est déjà disponible et paru en novembre dernier. En fin d’année, on attaque donc avec une tournée mondiale…

Revenons sur ce DVD de Loudblast et plus particulièrement sur le documentaire où tu exprimes ton choix de vie, les décisions que tu as pu prendre par moment et l’impact sur ta vie personnelle. Quand tu regardes en arrière, tu dis que tu ne regrettes rien et que si c’était à refaire, tu referais pareil au nom de ta passion pour la musique…
Exactement, je ne regrette rien. Ça n’a pas toujours été simple, surtout d’un point de vue personnel et familial, car il a fallu parfois faire des choix avec des sacrifices. Mais oui, si c’était à refaire, je ferai la même chose au nom de ma passion pour la musique.

On ne retrouve pas d’archives de votre passage télé chez Jean-Luc Delarue (R.I.P.) dans l’émission d’alors « Ça se discute » en 1994 au côté de Daniel Guichard. Quel souvenir gardes-tu de cette participation télé à une heure de grande écoute (2e partie de soirée) et notamment de son présentateur et quel était sujet pour t’avoir valu de représenter le metal français ?
L’émission avait lieu le lendemain des Victoires de la Musique. Le sujet était : « Les oubliés des Victoires de la musique ». En gros, le but était de parler des musiques non représentées et qui pourtant vendent des disques et sont populaires en France comme à travers des artistes et des groupes de variété française old-school, du Rap, du Punk, ou du Metal qui parfois vendaient même plus de disques que les couillons de lauréats de victoires de la musique. Ce fut une super expérience. J’y connaissais rien à la télévision et n’avais jamais fait d’émission. J’étais assez impressionné personnellement, car « Ça se discute » faisait beaucoup d’audience et c’était en première ou deuxième partie de soirée. On nous avait proposé de participer, mais on savait très bien que ça pouvait être un piège et vite tomber dans les clichés en te faisant passer sur ce que tu n’es pas devant la caméra. 

Et Jean-Luc Delarue, comment fut-il avec toi ?
On avait bien été briefé avec Florian Gazan avant l’émission. Mais ça s’était plutôt bien passé. Je crois juste que j’avais eu en face de moi un mec de France Inter qui m’avait déblatéré des salades avec des mensonges avec qui je ne m’étais pas trop bien entendu. Ce fut une bonne expérience et les gens très cools dans l’ensemble. T’étais dans un autre monde, que je connaissais un peu aussi par rapport à la musique, mais très loin quand même du Metal. J’avais eu le courage de le faire à l’époque. Après que l’on m’ait trouvé bon ou pas, je m’en foutais à vrai dire. Cela marqua les esprits, je pense. C’était en 1994, c’est fou, car on m’en parle encore aujourd’hui ! (rires)

Je trouve que tu avais bien défendu la cause du metal français et tes arguments étaient tout à fait pertinents, même Daniel Guichard à tes côtés pris gain de cause pour toi et le Death Metal !  Il faut dire qu’à l’époque, vous veniez tout de même d’enregistrer pour la seconde fois aux Etats-Unis aux Morrisound Studios… !
Oui, on venait de sortir Sublime Dementia (1993) et c’était notre troisième album, mais déjà second en effet enregistré aux Etats-Unis à Tampa en Floride avec Scott Burns après Disincarnate en 1991. C’était alors la Mecque du Death Metal là-bas. Loudblast était le tout premier groupe de metal à aller enregistrer en Amérique et on a appris ce que c’est devenir musiciens professionnels. Ensuite juste après, il y avait eu No Return bien sûr. Mais Disincarnate fut clairement un tournant pour le groupe à partir de 1991. On a rencontré d’autres artistes là-bas, on est resté un mois aux Etats-Unis pour enregistrer l’album et on a bénéficié de moyens assez importants pour l’époque. Grâce à ça, on a pu faire deux tournées européennes : avec Cannibal Corpse à l’époque de Butchered At Birth, puis avec Death sur la tournée Human. Cela nous a clairement ouvert les portes et avec Sublime Dementia d’autant plus ! Après, on a joué en ouverture d’Iron Maiden On est restés potes avec Death et Chuck Schuldiner (R.I.P.), on a rencontré Obituary, etc. en studio. Cela nous a permis de mettre véritablement un pied dans le milieu de la musique professionnelle.

Et si c’était à refaire alors tu le referais ou bien, tu te dirais : j’irai plutôt enregistrer en Suède, etc. ? Car mine de rien à l’époque, il n’y avait pas internet et c’était encore le temps du tape-trading et des fanzines…
Je referais exactement la même chose, car ce fut la meilleure chose qui nous arriva pour nous et notre carrière…

Sur le nouveau DVD live, qui peut-on voir en invités sinon ? Vos amis de Black Bomb A et Benighted ? Je ne les ai pas entendus… J’ai cru entendre par contre Alex Colin-Tocquaine d’Agressor sur la célèbre chanson « Black Death »…
Oui, en effet, on l’a invité sur scène. Mais déjà pour le concert, pour cette soirée d’avril 2015, on avait invité des groupes à partager l’affiche avec nous : il y avait forcément Black Bomb A, nos potes de Benighted, Samael, Anaal Nathrakh, et Crusher aussi. Eux, ils ont fait leur set avant nous. Mais Alex d’Agressor, lui, est donc venu jouer à la guitare sur « Black Death » tiré du split CD que l’on avait fait à l’époque avec Agressor. On a invité également Junior Rodriguez sur le titre « Disquieting Beliefs » qui nous avait dépannés en tant que pour la tournée avec Death (Death To All) car Hervé à l’époque n’avait pas pu venir pour des raisons qui lui sont propres. On n’a pas voulu cependant inviter trop de personnes sur scène, car si on fait un bœuf avec les autres gars (Benighted, Black Bomb A…), on sait très bien que ça peut partir en couilles avec eux sur scène, nous connaissant, donc on n’a pas voulu prendre trop de risques… (rires)

Par contre, niveau setlist, il ne figure aucune petite reprise de GBH ou bien de Kiss, la chanson « Deuce » par exemple, contrairement à ce que vous faites souvent sur scène… Pourquoi ?
Encore une fois, on voulait jouer et privilégier nos morceaux à nous lors cette soirée anniversaire de Loudblast. On avait une heure de show, et avant il y avait pas mal de groupes donc on n’a pas voulu trop charger. On a donc mis l’accent sur nos chansons, on a même ressorti de vieux titres comme « Fatal Atraction » du premier album Sensorial Treatment en medley avec « Scared To Death » de Licensed To Thrash que l’on n’avait jamais joué avec cette formation-là et que l’on a travaillé spécialement pour ce concert !

Il n’y a seulement que deux extraits de votre dernier album Burial Ground… Pourquoi ? Et rien non plus en bonus sur les sessions d’enregistrement de cet album, contrairement à Frozen Moments (…), or cela aurait pu être très intéressant pour les fans même si les sessions s’étalèrent sur un an et demi… On aurait ainsi mieux pu comprendre la genèse de ce disque si sombre…
Non. En gros, je t’explique et c’est très simple, et encore une fois, c’est en fouillant dans nos archives et notamment dans mon disque dur. J’avais des trucs filmés pendant les sessions de Burial Ground, et au final, il n’y a qu’un petit extrait filmé sur mon iPhone qui figure sur le DVD en bonus, car on avait plein d’autres vidéos de l’enregistrement de Burial Ground, mais malheureusement ce disque dur a crashé… Et je n’ai pas pu le récupérer. Faut dire cependant que l’on avait réalisé pas mal de teasers à propos de l’enregistrement studio à l’époque encore disponibles d’ailleurs sur Internet.

Dommage, vous auriez pu faire un documentaire vidéo intitulé « Un an et demi avec Loudblast » pour Burial Ground, comme Metallica le fit avec son Black album…
Bah, on le fera pour le prochain album ! (rires)

Quand on replonge dans votre discographie et que l’on réécoute un album tel que Fragments dont figurent sur l’album live deux titres (« Taste Me », « Flesh »), je trouve que ce disque sorti en 1998 et produit par Colin Richardson n’a pas vieilli et reste très moderne dans ses structures de morceaux et dans sa production sonore. Qu’en penses-tu ?
C’est vrai. Et ces deux morceaux, on les joue toujours sur scène, toujours. Fragments fut un album un peu particulier, difficile à fabriquer, à enregistrer. On a rencontré alors pas mal de galères à l’époque, mais on s’en est plutôt bien sorti. Et du coup, on a toujours gardé un goût amer sur cet album. Il a été difficile à faire pour le groupe. Mais c’est vrai qu’avec le recul, ça reste un putain d’album. On a beaucoup de fans qui aiment ce disque et ça avait plutôt bien marché finalement. C’était un disque très Heavy, avec une approche Heavy Metal très directe ce qui a donné un Death/Thrash Metal mélodique… Peut-être que l’on écoutait trop Paradise Lost à l’époque ! (rires)

Sublime Dementia reste cependant votre chef d’œuvre qui vous a vraiment confirmé sur la scène internationale et que vous jouerez toujours en live ?
Oui, enfin, on a aussi réintroduit des vieux morceaux de Disincarnate dans notre répertoire de tournée. Mais après, lors de la dernière tournée en date que l’on a faite en 2016, après celle pour Burial Ground, on a donc joué l’intégralité de Sublime Dementia et de toute façon, on faisait la part belle à notre période 1991-1994…

Par contre, vous ne jouez plus du tout en live de morceaux de Planet Pandemonium… Pourquoi ? Des regrets ?
Hé bien Planet Pandemonium, c’est un peu un raté cet album à vrai dire… même s’il y a des gens qui l’adorent ! Je pense qu’il y a des bons morceaux. Mais le problème est surtout l’accordage ! C’est accordé très bas et en live du coup ça fait changer de grattes sur scène, c’est une vraie galère si on veut jouer juste un morceau ! On en a suffisamment comme ça à jouer donc on fait l’impasse dessus. Faut dire que c’était en 2004, après une période spéciale de reformation où l’on revenait sur la scène en 2002…

C’est toi qui l’avais produit cet album, me semble-t-il ? Il sonnait un peu comme une production signée Abyss Studio chez Peter Tägtgren Où en es-tu d’ailleurs dans ton autre activité qui est la production avec le studio LB LAB ?
Oui, entièrement, c’est moi qui l’avais enregistré et produit. Par contre Peter Tägtgren a mixé le suivant Frozen Moments (…). Avant et entre temps, dans les années 2000, j’ai produit tout un tas de groupes de Metal et Hardcore français et autres, en effet, mais depuis, j’ai revendu mes parts du studio LB LAB. À l’époque, j’avais enfin de me consacrer à la production en studio et moins tourner afin de voir autre chose. Ça m’a permis de faire des superbes d’albums et de rencontrer des gens, etc. L’actualité fait parfois que je suis obligé de mettre ça de côté quand on tourne et que je reprends la route avec Loudblast ou mes autres groupes (Sinsaenum, Le Bal des Enragés). Là, quand je ne suis pas sur la route, je produis toujours donc en studio, en freelance. L’an dernier, j’ai dû faire que Loco Muerte. Aujourd’hui je bosse en studio avec Black Bomb A sur le prochain album.

LOUDBLAST promo photo 2014#1

Et Clearcut, un nouvel album peut-être dans le futur ?
Clearcut n’a pas été compris à l’époque. Loudblast venait de splitter et c’était plus ou moins la continuité avec Hervé. Et juste parce que je m’étais coupé les cheveux, alors tout le monde a cru que c’était du neo metal alors que pas du tout ! (rires) C’était un genre de Fusion/Indus crossover crade et on avait pris beaucoup de plaisir avec. Après pour une suite, on est déjà tous très occupé donc je ne sais pas. On s’était reformé juste pour un concert une fois pour une œuvre caritative, c’est tout. Hervé a déjà Black Bomb A en parallèle de Loudblast, et moi, avec Sinsaenum et Les Tambours du Bronx que je viens de rejoindre, je ne vais pas franchement avoir le temps…

Et peut-être un nouvel album de Loudblast en perspective ?
Alors là, je suis en train d’enregistrer un nouvel album avec Black Bomb A en studio. Ensuite, avec Loudblast, on enregistre un EP qui sort en mai 2018 avec pas mal de surprises, mais je ne peux pas t’en dire plus, car sinon ce n’est plus une surprise ! (rires) Il sortira soit en autoproduction soit sur un label, pas forcément chez Listenable Records chez qui on reste cependant pour les albums. Ensuite un nouvel album donc avec Sinsaenum avec une tournée mondiale. Puis l’an prochain un nouveau disque avec le Bal des Enragés. Donc là pour l’heure, je sais déjà ce que je fais dans mon planning jusqu’au moins 2019 ! (rires) Quant à un nouvel album de Loudblast, on finit de le composer, il est prêt quasiment, donc on ne le sortira pas avant 2019 le temps de l’enregistrer… Cela s’annonce très massif et sombre, je le vois dans la lignée de Burial Ground, mais en sonnant comme un retour ou plutôt un mélange de nos anciens albums Disincarnate, Sublime Dementia, etc. avec nos influences mélodiques et Thrash, le tout donc avec nos deux nouveaux musiciens.

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