#Magnetic Eye Records

Les groupes cultes se font et se défont, naissent puis se déchirent, et les splits ou reformations sont monnaie courante dans le monde du rock au sens large car il faut bien vivre et payer ses factures, plus que jamais en ces temps d'inflation mondiale. Il n'y qu'à voir Slayer qui a pris sa retraite en 2019, et qui finalement revient sur le devant de la scène en 2024 avec deux dates de concerts d'ores-et-déjà annoncés pour cette année, alors que Kerry King se lance dans le même en solo... Mais aussi Pantera qui a relancé la machine power/thrash avec la moitié du line-up originel (Phil Anselmo (chant) et Rex Brown (basse)), l'autre moitié des défunts frangins Abbott (R.I.P.) étant remplacée par la belle paire, et pas des moindres, Charlie Benante (Anthrax, ex-S.O.D.) à la batterie / Zakk Wylde (Black Label Society, Ozzy...) à la guitare. Tiens donc, le père Zakky !

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Ne dit-on pas en général que l’habit fait le moine ? Arborant fièrement dans la vidéo de leur premier single « Marrow » de beaux t-shirts de leurs groupes favoris, tels que Faith No More, Frank Zappa, Combs, The Obsessed ou encore Black Tusk (exclusivement des influences US), forcément, alors on s’imagine visuellement que Restless Spirit ne va pas donner dans le metalcore, ni le revival thrash crossover, mais bel et bien dans le stoner, le doom et le sludge metal : Bon, même si Faith No More et Frank Zappa pourraient brouiller quelque peu les cartes ici, mais prouvent par la même occasion la grande ouverture d’esprit de nos trois Yankees..

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Le trio de Stockholm nous avait déjà mis une belle claque en 2021 avec sa précédente galette Seeds, la marche était donc haute pour cette nouvelle offrande des Suédois. Côté mixage, on retrouve Karl Daniel Lidén (Lowrider, Dozer, Katatonia…) pour un résultat sans appel : un son puissant et massif ! L’album débute par un « Whispers » jouissif, avec une montée en puissance à la Tool (!), fuzz et riffs de mammouth en plus ! La basse de Martin Wegeland se fait également entendre sur l’ensemble des compos, accompagnée par la batterie d’Anders Dalhlgren qui frappe fort, très fort, alors que « Magnetism » et son riff oriental...

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Mais qu'ont-ils fumé nos trois Suédois de Domkraft durant la pandémie pour accoucher d'une pochette d'album aussi laide, franchement ?? Fort heureusement, le contenu est de bien meilleure qualité que le contenant, même si là encore, on baigne en plein psychédélisme...

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