Fidèle défenseur du heavy metal, Rage célèbre cette année ses quarante ans d’existence ! De quoi donner le tournis au sympathique Peter « Peavy » Wagner qui a su, au fil des décennies et malgré les modes, naviguer à travers les multiples péripéties qui ont ponctué la carrière de la célèbre formation teutonne. Avec son premier double album Afterlifelines, le trio nous offre un parfait résumé de son talent en matière de heavy, speed et metal symphonique...

Quatre ans après Manifest paru en 2020, Olof Mörck (Dragonland), guitariste et principal compositeur d’Amaranthe, nous propose The Catalyst, leur septième recueil. Les maîtres suédois du power metal moderne et mélodique très en vue dernièrement, et ce, malgré un changement de chanteur (Mikael Sehlin remplaçant Richard Sjunnesson au chant hurlé) ne changent guère leur formule...

Final Strike est le tout nouveau combo d’un baroudeur de la scène metal Christian Eriksson issus de Twilight Force et Northtale, deux formations qui lui ont permis de se faire un petit nom dans le monde du power metal. Véritable instigateur du projet auquel se sont joints Patrick Johansson (batterie), Jimmy Pitts (claviers), Martin Floberg aux guitares, ce qui n’est pas sans rappeler un certain Yngwie Malmsteen à ses débuts. Rien d’étonnant, il est aussi suédois comme le maître de la guitare, accompagné ici...

Eldorado est déjà le second volet d’une trilogie développée en solo par Edu Falaschi, une histoire complexe qui nous fait remonter le temps, en plein empire aztèque sous l’invasion des conquistadores. Musicalement, cela nous ramène aux sonorités de l’époque de l’artiste brésilien dans Angra, période Rebirth et Temple Of Shadows. Après la parenthèse Almah, l’ex-chanteur du fameux groupe sud-américain nous emmène ainsi dans des musiques latines de différents horizons qui ont fait le succès d’Angra dans les années 90 et 2000...

La carrière d’Edu Falaschi a été parsemée de hauts et de bas qui l’ont amené à se faire très discret durant quelques années. Si on le croyait perdu, le chanteur brésilien est plutôt un miraculé, effectuant une véritable résurrection cette année 2023 ! Personne n’aurait pu imaginer qu’il soit capable d’atteindre un si haut niveau après ses déboires vocaux qui l’amenèrent à quitter Angra en mai 2012, lui qui pourtant succéda admirablement à André Matos (R.I.P.), parti rejoindre entre-temps les anges... S’il a sévi au sein d’Almath un certain temps (2006-2016), il choisit ensuite d’entamer une carrière solo...

Dès le premier morceau « Tales from the North », le ton est donné. Les textes de Bloodbound décrivent un monde sanglant, barbare, glorieux, influencé par la mythologie nordique. Le tout est bercé par un folk power metal de grande qualité, très mélodique, rapide et efficace, fortement inspiré par des formations cultes comme Helloween ou Edguy. Nos Suédois enchainent alors des hymnes puissants (« Sail Among the Dead », « Land of Heroes » ou encore « Sword and Axe ») avec cette aisance pour nous offrir des refrains mémorisables instantanément (« Odin’s Prayer »)...

Bloodbound a déjà derrière lui un long parcours semé de hauts et de bas, la horde suédoise ayant débuté en 2005 sous l’égide de Fredrik Bergh (claviers) et Tomas Olsson (guitares). Elle Délivre un power metal mélodique de grande classe dans l’esprit d’un Sabaton ou Powerwolf, mais dans une veine d’inspiration nordique. Deux ans après Creatures Of The Dark Realm, les voilà de retour avec Tales From The North qui nous entraine de nouveau au cœur du monde épique des vikings. [Entretien avec Patrik J. Selleby, chant.

La destinée de Fifth Angel est assurément étonnante. Issu il y a quarante ans de la scène américaine de Seattle alors en plein essor, et formé par Ted Pilot (vocaux), James Byrd (lead guitare), Ed Archer (guitare rythmique), Ken Mary (batterie) (Ndlr : il a joué avec une multitude de combos par la suite dont Alice Cooper), et Kenny Kay (basse), le groupe a sorti deux albums : Fifth Angel en 1986 et Time Will Tell en 1986...

En quarante ans, Virgin Steele aura réussi à se forger une place bien méritée dans la scène power metal et The Passion Of Dionysus est là pour le confirmer. Ici, la formation américaine continue d’explorer la mythologie gréco-romaine à travers des compositions intenses, comme il a l’habitude d’en créer...

Si Saint Deamon s’est formé en 2008 et n’a seulement que quatre albums à son actif, c'est parce qu'il s'est permis un break de 10 ans après Pandeamonium, son deuxième méfait, en raison d’une instabilité des musiciens de l’époque. Après toutes ces péripéties, Saint Deamon est resté totalement hors des radars en France malgré une signature chez AFM Records. Après un Ghost réussi qui leur a permis de revenir, les revoilà l’excellent League Of The Serpent , un joyau qui va leur permettre de s’imposer dans un style où une pléthore de combos évoluent déjà ! La lutte est rude, que le meilleur gagne !

Depuis 2018, date de sa création, Warkings se démarque du paysage musical par son look de guerriers masqués et sa volonté de nous emmener au cœur des légendes arthuriennes au fil des albums. Un univers bien à eux qui n’est pas sans rappeler les templiers et leurs secrets. Il suffit de regarder le superbe clip de leur single « Monster » pour s’en convaincre. Une longue saga qui s’exprime musicalement à travers un power metal de bonne facture parfaitement maitrisé. Leur tout nouveau méfait, Morgana, ne déroge pas à la règle et nous entraine une fois de plus dans un monde onirique où nos quatre rois combattent sans répit, secondés par la belle Morgana Le Fay qui nous envoute à travers sa voix puissante et majestueuse. Un voyage épique à travers le royaume des morts et de l’éternité.

Il n’aura guère fallu longtemps à Warkings pour donner un successeur à Revolution paru en 2021. A croire que nos quatre valeureux guerriers européens ne prennent jamais de repos. Les voilà donc repartis les routes avec Morgana le Fay, principal thème de leur quatrième opus, telle une nouvelle croisade pour nos chevaliers de la table ronde ici.