
Dans le même temps qu’un split EP avec le groupe Simulacre sort chez LADLO reprenant l’intégralité du EP Vile paru il y a deux ans, nous découvrons ce premier album d’Archvile King, obscur one man band français basé dans le château de Nantes, ou plutôt dans ses oubliettes, dirons-nous, tant cette histoire d’un roi des morts respire la putréfaction et la damnation… Si Vile sonnait clairement rétro-thrash, À La Ruine puise toujours ses racines dans un vieux black/thrash à la old Bathory période The Return, tout en prêtant une plus grande attention à la mélodie et aux superbes et sobres arrangements à la guitare acoustique (« Celui quoi vouvoie le soleil« , « À La Ruine« ), sans en abuser, pour ainsi mieux conduire l’auditeur dans son froid univers dark fantasy (« Chroniques du royaume avili« ).
Clairement, on ressent les vieilles influences scandinaves de son unique interprète et auteur/compositeur Baurus (« Atroce » et son riff à la « Freezing Moon » de Mayhem, ou l’approche musicale générale à la Bathory), mais avec déjà sa propre personnalité. Particulièrement immersif, notamment par ses narrations (« Chroniques du royaume avili« ) et screams en français appliqués (l’excellent morceau « L’Artisan« ), À La Ruine ne peut donc qu’appeler à une suite lyrique et musicale tout aussi captivante de la part d’Archvile King. [Seigneur Fred]
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