DER WEG EINER FREIHEIT : Opus nocturne

Mieux vaut tard que jamais ! Après notre chronique dithyrambique de leur cinquième opus baptisé Noktvrn paru au début de l’hiver, voici enfin notre interview complète de Der Weg Einer Freiheit. Depuis une dizaine d’années, le quatuor bavarois occupe vraiment une place à part sur la scène black metal contemporaine en Europe avec des albums personnels, inspirés, et avant-gardistes. Nous avons donc voulu en savoir plus sur la genèse du nouvel album des Allemands. C’est son principal compositeur et auteur, mais également producteur, Nikita Kamprad, quelque peu épuisé après le travail accompli sur cet enregistrement, qui nous a répondu avec gentillesse et sans détour, l’excitation prenant le pas sur la fatigue.
[Entretien avec Nikita Kamprad (guitare/chant/paroles) par Seigneur Fred – Photos : DR]

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DER WEG EINER FREIHEIT

Tout d’abord, une question plutôt orientée business : comment se passe l’évolution du groupe depuis votre signature avec le label français, marseillais précisément, Season of Mist en 2015 ? C’était alors votre troisième album Stellar, puis après vous avez sorti Finisterre. Quel bilan peux-tu dresser à ton niveau ?
Nous sommes très contents de notre collaboration avec Season of Mist. Ils nous supportent bien en tant que label, et aiment beaucoup notre musique. On reçoit de nombreux messages de leur part, notamment leur graphiste. Il y a beaucoup d’encouragements de leur part, notamment à propos de notre nouvel album qu’ils apprécient, donc tout le monde est content. Depuis Stellar, il y a eu un développement international et une reconnaissance mondiale. Cela dépasse ainsi l’Allemagne et la France, et les pays environnants peuvent mieux découvrir notre musique, et cela va bien plus loin.


Êtes-vous distribués en Amérique, aux États-Unis et la barrière de la langue ne pose pas de problème comme Rammstein à ses débuts ? (rires)
Oui, on y est bien distribué, sous licence en Amérique du Nord, centrale, et même aussi en Amérique du Sud. Cela depuis l’album Stellar, donc ça va faire trois albums (avec le nouveau) que nous y sommes distribués et peu à peu plus connus. Tout cela, je ne pense pas en fait que cela aurait été possible avec un plus petit label qui n’a pas une telle envergure nationale. On aurait eu plus de mal, donc c’est un bon choix d’avoir signé avec Season of Mist.


Avant de parler de Noktvrn, j’aimerai revenir sur votre précédent album, Finisterre, qui était donc votre second album sur le label français, et quatrième au total dans votre déjà riche discographie. Celui-ci était-il en lien avec la pointe espagnole située à l’ouest de Saint Jacques de Compostelle, dans la province de La Corogne, en Galice ? Car il s’agit de la fin des terres en fait là-bas, symbolisant la fin du voyage pour les pèlerins de Saint Jacques ?
Oui. Alors en fait, quand j’ai écrit les textes du précédent album, et tout particulièrement les textes de la chanson-titre, j’éprouvais vraiment un sentiment de désespoir à propos de notre monde actuel… C’était un sentiment personnel général, quand je regarde tout ce qui passe autour de nous, etc. En quelque sorte, cela traite de tous les problèmes que l’on rencontre dans notre monde. Du coup, Finisterre symbolisait la fin du monde et de l’être humain. Tu sais, c’est une sorte de métaphore ici. Dans le passé, les gens se demandaient ce qu’il y avait au-delà, à l’horizon, après l’océan, on ne savait pas trop… C’était l’inconnu, les enfers, la fin du monde, d’où ce nom donné en Espagne. J’ai eu cette impression aussi à propos de notre monde, et de la fin d’un âge, sur notre planète qui ne va pas bien. Je pensais alors que c’était irréversible quand j’ai écrit Finisterre. C’était négatif, j’avais un point de vue très défaitiste. Par contre, sur notre nouvel album, il contient une vision plus positive et encourageante d’une certaine manière, même si l’inquiétude demeure mais je pense qu’il y a une prise de conscience et un réel espoir.


Voilà pourquoi votre cinquième album Noktvrn commence par le morceau « Finisterre II », faisant une sorte de pont ou de transition avec son prédécesseur ?
Exactement. L’intro de Noktvrn est instrumentale, et on ne voulait pas démarrer comme ça, d’un seul coup, mais plutôt en douceur, dans une certaine intimité, et en lien avec notre précédent album Finisterre. Une certaine façon de rappeler les choses, de rassembler les auditeurs et leurs pensées, ne pas oublier ce qui se passe dans notre monde, puis on va de l’avant ensemble. Cela dure à peine deux minutes, puis l’album commence véritablement avec la chanson « Monument ». C’était important pour moi de rappeler cela et de démarrer ainsi.


Comment fonctionnez-vous au sein de Der Weg Einer Freiheit pour la composition et l’écriture des albums ? C’est toi qui te charges de tout ou bien tu délègues ? Les autres membres contribuent-ils à l’écriture aussi ? Travaillez-vous en équipe ?
Depuis le début, tout provient généralement de moi-même, oui : je compose et écrit toutes les chansons. Jusqu’à présent je travaille ainsi. Il en a été de même pour ce nouvel album, à la différence près que j’ai tout réalisé directement dans mon home-studio au départ pour la pré-production, ici à Wurtzbourg (ou Würzburg en allemand). J’ai donc tout écrit et pré-enregistré et j’envoyais aux autres membres leurs parties sous forme de démo, dans le but ensuite d’enregistrer les chansons ensuite tous ensemble en groupe, presque live, dans un autre studio, à Röttenbach, toujours en Allemagne. Il s’agit des studios Ghost City Recordings, avec l’aide de l’ingénieur du son Jan Kerscher. Puis je me suis occupé du mixage, mais le mastering du nouvel album a été confié à Philipp Welsing.

Vous avez enregistré à l’ancienne alors en studio ?
Oui, tout à fait, enfin pas sur bandes non plus en analogique, mais bien numérique sur ordinateur ! (rires) On a donc joué ensemble, le bassiste, les deux guitares dont moi-même aussi au chant, et la batterie, tout ça dans la même pièce. C’était le but en fait de l’album. On avait essayé cependant auparavant, un an avant en octobre 2020, de fonctionner comme ça en jouant toutes les nouvelles chansons et ça avait bien marché. C’est un grand risque pour un groupe d’enregistrer ainsi des chansons ou tout un album dans cette situation, mais on voulait essayer, pour atteindre un autre niveau et analyser cela, en détail, et voir ce que ça donnerait, et je trouve que cela a apporté une nouvelle vibration au sein du groupe et dans notre musique. C’était nouveau pour nous et plutôt excitant.


L’approche a donc été différente en studio si je comprends bien par rapport à Finisterre, mais pour autant Noktvrn s’avère très sombre malgré ce son plus chaleureux en studio dont tu parles, et le message plus optimiste que tu as voulu donner ici cette fois ?
C’est toujours sombre, noir… (rires). Et d’ailleurs, voilà pourquoi l’album s’appelle aussi Noktvrn, en rapport avec la nuit. Mais paradoxalement, sur le tout dernier morceau du nouvel album, il y a la chanson « Haven » qui est comme un climax. C’est probablement la chanson la plus lumineuse que nous ayons écrites jusqu’à aujourd’hui. En fait, tu as d’abord l’arrivée de la nuit, puis la nuit en elle-même, plus profonde et sombre, et c’est un peu aussi ce que l’on voit sur l’artwork de l’album avec des facettes plus sombres et d’autres plus claires. Puis la nuit laisse de nouveau la place au jour, et du coup il fait plus clair. C’est simple mais ça colle parfaitement à ce que j’ai écrit dans les paroles en revisitant la nuit, ses différentes phases, et pensées ou sentiments qui en découlent au fur et à mesure, du crépuscule à l’aube.


Quelles autres différences pourrais-tu distinguer entre Finisterre et le nouvel album Noktvrn ?
Pour l’album Finisterre, je pense que l’on était aussi resté dans notre zone de confort, c’était du Der Weg Einer Freiheit relativement classique, il y avait moins d’innovations ni de prise de risques contrairement à Noktvrn. Après Finisterre, je voulais donc essayer et explorer de nouvelles choses, sans pour autant arrêter des choses bien que je sais faire et aime faire, en matière de composition, d’approche musicale, de chants, ou autre. Il faut que les gens nous reconnaissent mais soient aussi surpris. Donc pour moi, si je fais une rétrospective, Finisterre demeure un album solide mais manquait de nouveautés, contrairement à Noktvrn, car il y a par exemple quelques claviers, ou des chants différents, notamment clairs, en anglais, plusieurs parties de blast beats. On est donc plus ici dans l’innovation à présent que dans le conservatisme.

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Au sein de Der Weg Einer Freiheit, il y a deux nouveaux membres qui s’appellent tous deux Nicolas depuis 2017 : le bassiste Nico Ziska, et le guitariste Nicolas Rausch. Comment s’est passé leur recrutement eux ?
Cela remonte déjà à 2016. Sasha, notre ancien guitariste est parti, de même que Giuliano Barbieri, notre bassiste italien. Après cela, on a donc demandé à deux bons amis dans notre entourage proche s’ils voulaient les remplacer. Ils ont rapidement dit oui, Nicolas Ziska nous a d’abord rejoints, puis l’autre Nicolas Rausch. À noter que ce dernier avait déjà joué de la guitare pour nous live quelques fois en concerts en 2011.


On connait un peu Nicolas Ziska puisque nous avions déjà croisé et interviewé son autre excellent groupe Bait en 2020 lors de la sortie de leur album Revelation of The Pure (Les Acteurs de l’Ombre Productions). Quelques mots sur lui et Bait peut-être au passage ? Bait possède justement quelques éléments black emprunté, qui sait, à Der Weg (…) même si l’on baigne davantage dans un post hardcore/grindcore chez eux ?
Nico jouait déjà au départ dans Bait, en effet, qui est vraiment différent de Der Weg Einer Freiheit, même s’il y a quelques influences black metal. Je ne dirai pas pour autant que ça sonne black metal et encore moins que Nico ait emprunté ça à notre groupe puisque Bait existe depuis au moins 2013. Ils viennent plus de la scène hardcore, donc, c’était antérieur à ce qu’il intègre Der Weg. Mais c’est cool que tu connaisses aussi Bait, et que tu aimes les deux. (sourires)


Comme Rammstein, je pensais que vous donniez uniquement des interviews en allemand comme à leurs débuts il y a vingtaine d’années ?! (rires)
Ah ah ! (rires) Alors les titres des chansons du nouvel album sont pour moitié en anglais (« Haven », « Immortal », « Monument ») et en allemand. Mais en fait pas vraiment, « Monument » est en grande partie en allemand au niveau des paroles, et ça se dit de la même manière qu’en anglais. Mais « Immortal » et « Haven », oui, sont tous deux en anglais. J’écris des paroles tantôt en anglais et  tantôt en allemand. Et tu sais, à propos des interviews, je préfère les donner par Skype ou Zoom ou téléphone car je trouve ça plus vivant. Par écrit, répondre aux questions en entretien par email est beaucoup plus chronophage et je trouve que c’est moins sujet à interprétation ou incompréhension. Et il y a tant de questions similaires bien souvent. Cela prend beaucoup de temps, bien sûr je pourrai le faire mais je préfère comme ça, par internet sur Skype.


Revenons aux deux musiciens récemment engagés dans le groupe. Nico Ziska et Nico Rausch ont-ils apporté cette fois certaines influences plus jazzy contribuant à rendre Noktvrn assez avant-gardistes ? Se sont-ils davantage impliqués ?
Bien sûr, ils ont chacun très bien accompli leur travail d’interprétation sur le nouvel album, d’ailleurs ça s’entend très bien. Ils sonnent vraiment à merveille tous les deux, je pense. Mais comme je te disais, j’écris toujours seul, et là encore sur Noktvrn, et à la fin, chacun avait déjà sa partie à jouer, et il n’y avait plus vraiment d’espace pour eux.


Le célèbre groupe britannique de doom metal lyrique avait intitulé l’un de ses albums A Light At The End Of The World. Tout ça, que ce soit Finisterre ou Noktvrn, rejoint un peu ce même univers lyrique qui t’a inspiré, même si c’est probablement davantage le pianiste et compositeur Frédéric Chopin qui t’a inspiré lyriquement voire même musicalement dans ton black metal si avant-gardiste et proche de la musique classique dans ses structures…
Tu as vu juste, en effet…


Alors dis-moi tout à présent sur Noktvrn : s’agit-il d’un concept album sur la nuit et ses mystères ? Deux choses m’ont traversé l’esprit en découvrant ce nouveau disque : Noktvrn est-il un clin d’œil au célèbre Opus Nocturne 9 et ses trois parties lyriques qu’il a composées entre 1830 et 1832 ? Aussi j’ai trouvé quelques similitudes avec les Américains de Wolves in the Throne Room qui possèdent eux aussi leur propre style, plus old school certes et avec un coté pagan, folk, nullement présent chez Der Weg (…) qui n’évolue pas du tout dans ce style de black metal, mais il y a un côté frais et épique commun, avec Empyrium aussi, et les Suédois de Craft aussi, enfin je trouve…
Ok. Forcément, oui, l’album a bien été influencé par Frédéric Chopin car je suis fan de son œuvre, donc tu as tout à fait raison. Cela compte beaucoup pour moi. Et ces vingt-et-une parties spécialement de son œuvre Opus Nocturne m’ont toujours fasciné. J’ai toujours voulu rendre hommage à Chopin. En fait, tu sais, dans mon home studio, sur la partie gauche (il me montre sur sa webcam), il y a un piano avec des partitions de Chopin que j’essaie toujours de jouer, à ma façon, du mieux que je peux. J’essaie toujours en vain de l’interpréter jusqu’au bout mais je ne suis pas assez bon au piano… (rires)


Es-tu issu d’une formation de musique classique ? Comment as-tu appris la musique en fait ?
En effet, mes parents voulaient que j’apprenne le piano. J’ai donc joué du piano dans mon enfance. Voilà comment j’ai commencé dans mon passé. Je n’étais pas fan, en fait, pas plus que ça. Mais aujourd’hui, je me rends compte que ça me sert beaucoup et m’apporte des bases dans ma composition, les mélodies à partir d’un piano, etc. J’écoute toujours pas mal de musique classique comme Chopin que j’adore. Pour revenir à Noktvrn et son titre, j’avais donc cette inspiration d’Opus Nocturne, avec sept morceaux ici pour notre album. J’ai voulu changé des lettres dans le titre, en mettant un « k » à la place de « c » et le « v » à la place d’un « u », ceci donnant une touche singulière, originale, et aussi plus dure que l’original de Chopin. Après tout, on joue quand même une musique dure ! (rires) Sinon, à propos de Wolves in the Throne Room, alors je connais et apprécie surtout leurs deux premiers albums même si leur univers est différent du nôtre, je pense. J’aimais beaucoup leurs deux premiers albums donc, mais à vrai dire, je crois que j’ai perdu certaines de leurs chansons. Et de toute façon, dernièrement, je n’ai pas eu l’occasion ni l’esprit à écouter d’autres musiques en metal quand je compose pour Der Weg… Je n’ai donc pas encore écouté leur dernier album malheureusement, mais je vais essayer de le faire.

Disons que c’est un peu Bathory vs Wardruna : un black metal épique, old school, avec un esprit pagan. (sourires) Et pour Noktvrn : l’as-tu composé au piano ou bien à la guitare ?
En grande partie à la guitare en fait. Il y a un peu de guitare acoustique sur l’introduction de l’album, sur « Finisterre II ». Une autre influence ou connexion pourrait être aussi avec un autre groupe de metal allemand : Empyrium.


L’album Noktvrn commence donc à la tombée de la nuit, au crépuscule, en fait, puis la nuit prend place, avec des passages plus sombres, plus violents, dissonants par moment, pour arriver à un certain climax où la nuit prend fin, et la lumière du jour réveille l’auditeur de sa torpeur. Que t’inspire la nuit chez toi en fait, personnellement ?
En général, la composition et l’écriture sont des activités diurnes pour moi. Je n’avais jamais composé durant la nuit. Là les choses se sont inversées, et en travaillant dans mon studio et j’ai essayé de trouver dans une certaine atmosphère. Tout est né à partir de la chanson « Immortal » en fait. C’est venu durant un soir, la nuit, les idées, les émotions sont différentes du jour. Notre perception est différente. Dans un sentiment de solitude, j’ai composé cette chanson assez spéciale et différente avec sa ligne de basse et son Elle est très sombre et évolue. C’est ainsi que la majorité des chansons a été écrite et composé durant la nuit dans mon home studio et tout cela a fait naître Noktvrn. Les cinq précédents albums de Der Weg avaient été conçus différemment.


Justement, un dernier mot à propos de cette chanson « Immortal » dont tu parles, sur laquelle figure le chanteur hongrois, votre ami Dávid Makó ? Il appartient à plusieurs formations : Haw, Stereochrist, et The Devil’s Trade. Cette chanson sonne très grave d’ailleurs et tout en nuance. Il n’y aucun lien ici avec le fameux groupe norvégien Immortal ici ? (rires)
Non, aucun ! (rires) J’adore cette chanson car il s’y passe de nombreuses choses : il y a des boucles électro, du chant clair, c’est frais. Il y a donc beaucoup de nouveaux éléments qui n’étaient pas présents sur nos précédents albums. Pour les guitares dont tu parles, c’est en accordage standard mais il y a par-dessus des nappes de synthétiseurs très graves. Alors je ne connaissais pas Dávid Makó jusqu’à ce que l’on tourne ensemble en 2018. On s’est revu ensuite en 2019 car il a ouvert pour nous avec son groupe The Devil’s Trade pour le dixième anniversaire de Der Weg Einer Freiheit. Il est signé également sur le même label que nous, Season of Mist, avec The Devil’s Trade. Ça donne dans un dark doom folklorique très sombre, avec du banjo. C’est pas vraiment metal mais tout aussi heavy et sombre qu’un groupe de metal. Je vous recommande vraiment d’écouter The Devil’s Trade qui est son principal projet avec sa femme qui joue un peu de guitare électrique, c’est tout. Et depuis 2018, on est vraiment devenus amis, tous les membres du groupe, avec lui. Et pour cette chanson, je ne voulais pas assurer moi-même le chant clair en fait sur cette chanson « Immortal ». On lui a donc demandé car c’est la première personne à laquelle j’ai pensé. Il a accepté notre invitation et quand on a reçu sa version vocale sur notre démo, c’était exactement ce que l’on recherchait. Le reste, c’est déjà de l’histoire ancienne. On a fait une vidéo pour ce titre d’ailleurs.


Des projets de concerts, de tournées, des festivals en Europe ou ailleurs pour cette année ? Des dates aux États-Unis peut-être depuis qu’ils ont changé de président ?
On est en train de booker des concerts, oui, en Europe, avec une grosse tournée en tête d’affiche ou co-headlining, c’est à préciser. On jouera en Allemagne bien sûr, et sûrement en France. Chez vous, on a toujours un super accueil, après l’Allemagne, c’est le second pays où l’on a le plus de retours. On voudrait jouer un maximum de dates, mais bon on a un travail à côté pour chacun d’entre nous, donc c’est pas si simple de quitter la maison. Pour les USA, c’est un de nos buts d’aller jouer là-bas. Ce sera plus simple à présent je pense avec Joe Biden président qu’avec Trump, mais bon, il faut toujours ces visas, etc. Dans tous les cas, je ne pense pas que Biden vienne assister personnellement à l’un de nos concerts pour autant… (rires)


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