Pour ce cinquième chapitre, le groupe allemand originaire de Berlin et désormais basé à Stockholm en Suède d’où est originaire Nicke Andersson, le célèbre batteur d’Entombed et The Hellacopters (mais aussi Death Breath, etc.), est toujours accompagnée de l’Allemande Johanna Platow Andersson, connue dans le milieu artistique pour avoir déjà chanté dans The Oath, mais aussi DJ en club berlinois et co-fondatrice du label Riding Reaper Records au côté de son mari, qui n’est autre que Nicke Andersson, vous l’aurez deviné ! La boucle est ainsi bouclée dans les principales présentations. Et ici, on travaille donc en famille dans un heavy/doom metal old school et gentillet des familles justement, à l’image du single « At The Mortuary » et son vidéo clip en noir & blanc, avec son refrain simple mais efficace, ses orgues hammond, et ses breaks assez heavy qui contrebalancent la douce voix de la chanteuse blonde.
Inspiré par les Black Sabbath et les locaux de Candlemass, ce quintet ne réinvente pas la roue mais propose néanmoins une musique plus sombre, certes formatée, mais bien plus sombre que ses confrères/consœur de Blues Pills et Elin Larsson par exemple. Dans tous les cas, Lucifer nous propose neuf nouveaux morceaux qui fleurent bon le metal des années 70. Dès le premier titre, « Fallen Angel », le groupe international ne laisse aucun doute : les soli de guitares et la basse sont très présents et introduisent superbement ce qui nous attend. Bien que les noms des chansons soient plutôt macabres (« Slow Dance in a Crypt » ou encore « The Dead don’t Speak »), logique, vous direz-vous, pour du heavy et du doom metal, ce nouvel album offre neuf chansons bien ficelées et harmonieuses desquelles émerge la voix de la belle Johanna Sadonis de son vrai nom de jeune fille. Pour ce qui est des musiciens, notons davantage la prestation de l’ensemble qui forme un tout cohérent ; chacun y jouant sa partition avec talent sans se mettre particulièrement en évidence. Ainsi, ce cinquième volet ne révolutionne en rien le genre mais s’écoute facilement. Ses mélodies bien construites sont de bonne facture, et le tout sert un metal vintage à la mode revival de qualité qui devrait ravir par conséquent les fans des années 70. [Sante Broccolo & Seigneur Fred]
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