Peu d’entre nous se souvient honnêtement aujourd’hui de cette obscure formation batave nommée Salacious Gods… Pourtant, à l’aube des années 2000, elle fit son petit effet sur la scène black metal européenne avec deux albums, Aksengris et Sunnevot. Et puis après un ultime troisième opus, Piene, en 2005, elle disparut totalement de la circulation. Dix-huit ans après, en fidèle soldat de Satan, elle renaît des enfers avec le bien nommé Oalevluuk sur le label néerlandais Hammerheart Records, et qu’importe si la mode du black metal semble quelque peu passée en 2023. [Entretien intégral avec Iezelzweard (guitare) pour tout le groupe, par Seigneur Fred – Photos : DR]
Le groupe existe depuis 1994 aux Pays-Bas mais vous n’avez rien sorti depuis l’album Piene en 2005. Pourquoi ? Dans votre biographie récemment mise à jour, j’ai lu que : « les premiers signes inquiétants de l’ancienne malédiction autour de ce nouvel album Oalevluuk ont commencé à se manifester il y a longtemps. En studio, vous avez perdu d’importants enregistrements, des membres du groupe ont été blessés suite à des accidents, et qu’après une lente guérison, des changements de line-up sont intervenus, en plus de tragédies personnelles retardant la sortie aujourd’hui d’Oalevluuk. Est-ce que tout cela est vrai et penses-tu qu’il y avait une sorte de malédiction au sein du groupe d’une certaine façon ?
Nous avons sorti notre premier enregistrement en 1998, une démo intitulée The Slumbering Silence. Avant cela, il nous fallait du temps pour maîtriser nos instruments. Nous n’avons jamais pris de cours de musique ou quoi que ce soit du genre et avons tout appris par nous-mêmes. Après cela, on a sorti trois albums, dont Piene, en effet, en 2005, qui était le dernier. Juste après sa sortie, on avait déjà un album avec de nouvelles chansons prêtes en fait, mais ce matériel était trop conforme à celui de Piene, alors que nous voulions en fait amener les choses à un niveau supérieur en termes d’atmosphère et évoluer dans la musicalité elle-même. Dans le même temps, les développements techniques en matière d’enregistrement de musique n’ont pas cessé, et nous avons commencé à nous envoyer des démos de chansons via internet. Cela signifiait qu’une installation d’enregistrement devait être mise en place. Parce que c’était encore très primitif en 2005/2006 par rapport aux techniques actuelles, l’écriture et l’enregistrement des nouvelles chansons prenaient beaucoup de temps. Mais les membres du groupe s’étant dispersés entre-temps dans tout le pays, il a fallu une salle de répétition dans la partie centrale du pays (Pays-Bas) qui était la plus logiquement située et les répétitions n’avaient lieu que quelques fois par an. Juste au moment où nous étions prêts à travailler ensemble sur le nouveau matériel, certains membres ont décidé d’arrêter. Principalement pour des raisons personnelles. Après cela, il fut pendant un certain temps difficile de trouver des musiciens adéquats. Lorsque l’on a finalement trouvé des membres appropriés pour compléter le nouveau line-up, on a dû rechercher à plusieurs reprises une nouvelle salle de répétition. De plus, des membres du groupe ont été blessés et ne pouvaient plus être opérationnels pendant un certain temps à cause d’un accident, et des enregistrements ont été perdus, et bien d’autres choses encore du même genre… Mais bon, les installations du nouveau studio ont repris, et on a enfin terminé les enregistrements et le mixage ici. Donc, oui, beaucoup de choses se sont produites qui ont retardé le travail sur Oalevluuk. En ce sens, c’était comme si une malédiction nous avait frappé. Pas au sens littéral, mais c’est l’une des raisons pour lesquelles le nouvel album s’appelle donc Oalevluuk : c’est le mot en Drentsch (un vieux dialecte que nous parlons dans la partie des Pays-Bas où nous vivons) pour dire « vieille malédiction ».
Pendant toutes ces années alors, c’est-à-dire de 2005 à aujourd’hui, le groupe a-t-il été mis en pause, ou bien Salacious Gods avait officiellement splitté expliquant alors peut-être ce long silence radio ?
Pendant toutes ces années, nous avons continué à travailler sur l’album et on a même donné deux concerts en 2012. Mais le travail sur l’album n’a pas progressé sans heurts à cause de tous les revers comme expliqué précédemment. En conséquence, l’album et le groupe tout entier se sont sentis comme avec un étau autour du cou à un moment donné. On y a travaillé, mais souvent à contrecœur. Avec l’arrivée du nouveau chanteur Lafawijn début 2023, les choses ont repris et ont pu être abordées et résolues plus rapidement. L’atmosphère s’est améliorée et nous nous sentons à nouveau comme une unité de combat. (sourires)
Oalevluuk est donc seulement votre quatrième album studio. Durant cette presque vingtaine d’années d’absence, pensez-vous que la musique black metal et votre vision du genre ont évolué avec les années ou pas ? Car les temps ont changé depuis les années 90/début 2000, vous ne trouvez pas ? La mode a un peu disparu. Et le temps où le black metal faisait peur comme avec ce qui se passa en Norvège dans les années 90’s avec Mayhem, Burzum, Emperor et tous ces événements tragiques, est révolue… (sourires)
On en discutait également au sein du groupe justement. À l’époque, tout dans la scène black metal avait un côté mystérieux et sombre. Malheureusement, cette sensation a disparu. De temps en temps, il y a un groupe ou un festival qui évoque ce vieux sentiment, mais c’est sporadique. La société dans son ensemble a également changé, en pire. Toutefois, cela n’a aucun effet sur nous. Nous agissons et pensons toujours comme il y a trente ans. L’humanité a également changé, les gens sont mentalement plus faibles et se laissent plus facilement tromper. L’épine dorsale de la majorité des gens a disparu. On ne participer pas à cela, nous ne nous laissons pas influencer par les illusions du quotidien. Nous tenons bon et respectons nos ancêtres, nos origines, notre culture et notre propre religion. Le mystère de la scène black metal a également été perdu avec tout ça. Au début des années 90, c’était nouveau, sombre et mystérieux. Mais à mesure que vous approfondissez la question et que vous apprenez à connaître davantage de personnes dans la scène, cela se perd. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles nous sommes conservateurs d’une certaine manière, et nous en tenons à la forme traditionnelle du black metal. Alors on ne ressent donc pas le besoin d’être originaux et on préfère rester fidèles aux sentiments nostalgiques, sombres, que cela nous a procuré dès le début. D’un autre côté, la façon dont un groupe doit se promouvoir a également changé. Tout est moins souterrain et plus à l’air libre. Et vous ne pouvez pas cacher les choses à la lumière. Donc vous ne pouvez pas exprimer pleinement votre art le plus sombre en tant que groupe. J’ai beaucoup de respect pour les plus grands groupes car il fallait désormais beaucoup plus de temps et d’efforts pour se promouvoir en tant que groupe. D’un autre côté, le genre black metal n’est pas vraiment destiné à se présenter comme un groupe de manière commerciale. Lorsque nous cherchions encore un label, notre seul objectif était de sortir l’album. On n’avait pas du tout envisagé de promouvoir l’album comme on le fait là. Mais maintenant que nous avons un bon label, toutes sortes de choses promotionnelles nous sont demandées. L’époque où l’on sortait simplement un album, faisait des interviews et vendait des produits dérivés est révolue. On attend tellement plus d’un groupe. De plus, il existe d’innombrables groupes composés d’un ou deux membres qui n’existent qu’en plaçant quelque chose numériquement sur internet. Ces entités font souvent du bon black metal mais n’ont pas à se soucier de savoir si ce qu’ils font peut être reproduit en live et n’ont pas non plus besoin de trouver des membres du groupe ou de s’entraîner dans une salle de répèt’. En ce qui me concerne, c’est une saignée. Je pense que la scène est commercialement surpeuplée. C’est la raison pour laquelle beaucoup de groupes portent des masques et autres trucs sur scène : c’est leur façon à eux d’essayer d’être différents…
Personnellement, as-tu continué à écouter du black metal entre 2008 et 2020 ou ta foi envers cette musique avait disparu avec le temps ? Et vis-à-vis de vos fans, étiez-vous toujours en contact avec sur internet (réseaux sociaux) ou toute communication cessa durant toutes ces années d’absence ?
Pendant tout ce temps, on a continué à écouter du black metal, bien sûr, et du metal en général. À cette époque, nous recevions occasionnellement des demandes de concerts, mais nous n’étions pas en mesure d’y répondre à ce moment-là. Ainsi, au fil du temps, les contacts avec d’autres personnes sont devenus de moins en moins nombreux et nous n’étions plus vraiment actifs sur les réseaux sociaux. Il y avait encore des gens qui nous suivaient, mais on avait tout simplement pas de nouvelles à donner jusqu’à présent.
Comment vous êtes-vous motivés et où avez-vous trouvé l’énergie et l’inspiration pour rassembler d’anciens morceaux inédits de 2005-2008 et créer de nouvelles chansons afin de compléter et arriver à ce quatrième opus ?
Juste après la sortie de l’album Piene, nous avions déjà du matériel prêt pour un nouvel album, mais nous ne pensions pas que ce soit suffisant et nous voulions aller dans une direction musicale différente. C’est pourquoi nous avons recommencé à écrire du nouveau matériel. C’est devenu le matériau d’Oalevluuk. Il a principalement été écrit entre 2007 et 2010 environ, et après cela, les choses ont commencé à mal tourner. Nous avons donc travaillé plus ou moins (par intermittence) constamment sur les enregistrements. Mais tu as raison, la motivation avait parfois disparu. Entre-temps, on a travaillé sur d’autres projets musicaux ou enregistré d’autres groupes dans notre studio une fois réinstallé. Mais en prenant un peu de temps libre de temps en temps, l’attrait pour travailler sur l’album est redevenu grand et on a repris le fil à chaque fois. Avec l’arrivée du nouveau chanteur Lafawijn dans le groupe, Salacious Gods était au complet et la motivation augmentait. Puis la locomotive a recommencé à reprendre de la vitesse.
Pourriez-vous nous expliquer l’idée principale et le concept de ce nouvel opus baptisé Oalevluuk, et qu’est-ce que ça signifie exactement ici ?
« Oalevluuk » : c’est donc du Drentsch (un obscur dialecte néerlandais que nous parlons) pour dire « vieille malédiction ». Cela signifie rejeter les événements qui étaient contre nous et les personnes qui étaient mal intentionnées à notre égard. Se débarrasser des vieux fardeaux (malédiction) et tracer son propre chemin. Le design de la pochette de l’album représente également cela : une transformation vers une nouvelle identité qui compte aussi pour nous en tant que groupe et en tant qu’individus. Permettre à la partie la plus mauvaise et la plus sombre de votre personnalité de triompher grâce à l’introspection. Ce processus de transformation passe souvent par plusieurs étapes : tantôt symboliques, tantôt physiques. En acquérant des connaissances de différentes manières, par la simple lecture de livres ou une période de jeûne, en restant un moment dans la nature ou en ayant des relations sexuelles rituelles. Parfois en laissant sa colère s’attiser ou en subissant consciemment de la douleur. Tout pour mieux ressortir de l’autre côté. Les rituels ne doivent pas toujours être pris au pied de la lettre. Cela peut aussi représenter un processus d’apprentissage ou un éveil et une réalisation. Mais il peut aussi s’agir d’un rituel d’adoration littéral pour un bénéfice spirituel, élargissant les connaissances. L’album n’est pas un album concept au sens propre du terme, mais les chansons ont toutes un lien fort les unes avec les autres. Le thème de la malédiction et du processus de transformation rituelle y revient sous une forme ou une autre dans chaque chanson. De plus, on voit l’album dans son ensemble comme une œuvre d’art à part entière, chose qui est de moins en moins considérée de nos jours malheureusement.
Combien de chanteurs et guitaristes avez-vous sur le nouvel album car j’ai compté trois guitaristes (Njirrebrod, Swerc et toi-même, Iezelzweard) et deux chanteurs : le nouveau, Lafawijn (issu des groupes Iku-Turso, Orewoet, Terdor), et le nouveau guitariste Njirrebrod (Standvast, Lugubre) qui s’y colle aussi. Ce n’était-ce pas trop compliqué d’enregistrer, éditer et mixer toutes les parties de chacun à votre nouveau studio Fire & Brimstone ?
Il s’agit en fait d’informations erronées. Nous avons deux guitaristes (Njirrebrod et moi-même), un bassiste (Swerc) et un chanteur (Lafawijn). Cependant, il est vrai que Swerc a joué des parties de guitare sur l’album et Njirrebrod les parties de basse. Cependant, ils ont changé d’instrument pour des performances live. Bon, c’est peut-être un détail pour certains, mais je peux comprendre que cela soit déroutant pour un étranger. Néanmoins, c’était aussi un peu compliqué pour nous de terminer l’album en studio. Parfois, par exemple, quatre parties de guitare différentes peuvent être entendues en même temps. La complexité des enregistrements est également l’une des raisons pour lesquelles il a fallu si longtemps pour achever ce nouvel album.
Mais je n’ai pas vu de bassiste crédité dans le nouveau line-up de Salacious Gods sur Oalevluuk mais j’y ai pourtant entendu de la basse. Voulez-vous faire comme certains fameux duos de black metal (Inquisition ou Darkthrone) : évoluer carrément sans basse ou alors avec un guitariste qui enregistre également des parties de basse en studio ?
Njirrebrod a enregistré les parties de basse mais pour les concerts, il est passé à la guitare, comme je l’indiquais précédemment. Mais tu n’as pas tort, nous ne sommes pas figés sur un seul instrument. Peut-être que pour le futur nous utiliserons trois guitares et pas de basse… Qui sait, ça pourrait être une bonne idée ! (sourires)
Quelle place occupent à présent les claviers dans vos compositions ? Parfois on peut les entendre (par exemple : à la fin du morceau « Sulphur Mingled With Poison ») alors que dans le passé vous en usiez davantage. À une époque de la véritable scène black metal norvégienne, il était mauvais et « interdit » d’utiliser certains claviers comme l’affirmaient Marduk ou Darkthrone, puis les temps ont vite changé avec Emperor, Satyricon, Enslaved, Dimmu Borgir, et même Gorgoroth !
Alors, à la fin de « Sulphur Mingled with Poison », ce ne sont pas des claviers, ce sont des parties de guitare épurées avec divers effets, mais c’est trompeur, j’avoue ! (sourires) Mais on a quand même utilisé des claviers sur le titre « Bloedkloete ». Et les sirènes que l’on entend en intro dans « Morbid Revelations in Blood and Semen » sont des enregistrements sonores édités sous formes de samples. Nous aimons utiliser ces éléments qui rehaussent l’ambiance, et cela continuera à l’avenir, je pense. Mais pour autant, on ne reviendra pas à la musique avec des claviers complets comme nous l’avions fait sur nos deux premiers albums. En ce sens, le black metal a toujours été une musique très expérimentale. On a fait une tournée avec le groupe Sear Bliss, ils utilisent un trombone par exemple. Je pense que dans le black metal tout est permis pour amener l’ambiance à un niveau supérieur. Mais les goûts diffèrent bien sûr des uns des autres. Quelqu’un qui aime Blasphemy et Beherit, par exemple, n’a probablement que peu d’intérêt pour les claviers.
La production sonore est très bonne. Le résultat est puissant et clair à la fois, ce n’est pas trop brut mais très traditionnel dans les règles du black metal me rappelant un peu les Norvégiens de Mactätus. Les technologies ont beaucoup évolué depuis les années 1990, lorsque vous avez fondé Salacious Gods comme nous l’évoquions en préambule. Comment avez-vous enregistré en studio dans votre fief appelé Fire & Brimstone Studio ? Chacun enregistrait sa partie, ou alors à l’ancienne, vous enregistré tous ensemble « live » comme les groupes de rock des années 60-70 ?
Merci. La salle dont nous disposons n’est pas assez grande pour enregistrer l’intégralité du groupe « live ». (rires) Physiquement, cela pourrait être possible, mais les enregistrements souffriraient alors trop de diaphonie. Nous obtiendrions alors des enregistrements dans lesquels les guitares, par exemple, pourraient également être entendues en arrière-plan des enregistrements de batterie. Cela rend le mélange plus difficile. C’est pourquoi on a enregistré tous les instruments séparément pour avoir plus de contrôle sur le mix comme cela se fait habituellement en général.
J’aime beaucoup le morceau intitulé « Devotion » qui résume parfaitement ce nouvel album avec un groove old school fait d’influences typiquement black metal dans son ADN, comme Darkthrone et Mayhem… Partages-tu cet avis ?
Oui, je suis d’accord, c’est aussi l’une de mes chansons préférées de l’album. (sourires) avec certainement la partie la plus lente, très heavy.
Salacious Gods a débuté en 1994 aux Pays-Bas. Alors, question existentielle : considérez-vous Salacious Gods comme un groupe cousin de la célèbre scène black metal scandinave évoqué à plusieurs reprises ici (Mayhem, Darkthrone, mais aussi Gorgoroth, Setherial, Dark Funeral, etc.) ? Conservez-vous des liens avec des artistes norvégiens ou suédois, et vous influencent-ils encore aujourd’hui ?
Nous, les membres originaux du groupe, voulions créer un groupe avant de nous rencontrer, mais nous ne parvenions pas à trouver des personnes partageant les mêmes idées. Lorsque nous nous sommes rencontrés, on a d’abord remarqué que nous étions tous très influencés par le thrash metal des années 80 et par la première génération de groupes de black metal. Mais nous avons été encore plus influencés par des groupes comme les premiers albums Tiamat, Darkthrone, Rotting Christ et surtout Samael (la nouvelle chanson « Honor Him » est une référence directe à leur premier album Worship Him). Comme aucun d’entre nous n’avait de capacités musicales au début, il nous a fallu un certain temps avant de pouvoir écrire des chansons satisfaisantes. On a d’abord joué quelques reprises d’Acheron et de Rotting Christ. Entre-temps, nous avons été inondés de groupes venus des pays scandinaves et là, nous avons alors commencé à les écouter de plus en plus. Tu sais, on était été impressionnés par le son qu’ils avaient sur leurs enregistrements et par le mystère qui entourait tous ces groupes obscurs. Nous avons été influencés par toute la musique que nous avons entendue dans nos vies, y compris les groupes que tu as mentionnés. Mais aussi des groupes d’autres pays européens, bien sûr, comme Abigor, Enthroned, Ancient Rites, les vieux Behemoth, etc.
Désormais, en 2023, doit-on considérer plus que jamais que Salacious Gods renaît de ses cendres, ressuscitant en quelque sorte pour conquérir le monde chrétien ? Vos légions sataniques sont prêtes et de retour pour tout anéantir ?! (sourires)
Oui, en effet ! Nous avons repris les haches et les épées !
Avant de se quitter, rêves-tu encore de jouer et tourner en première partie d’un célèbre groupe de black metal peut-être ?
Dans le passé, nous avons tourné avec Watain, Trimonium, Skyforger, Sear Bliss, Horna, Behexen, Loits. Ah oui ! On a aussi joué dans le passé avec Shining et Urgehal. Alors refaire une tournée comme celle-là serait formidable. Cela n’a pas vraiment d’importance pour nous avec quels groupes parce qu’il y a tellement de grands groupes. Généralement, c’est une question de coïncidence dans les plannings et de conditions lorsqu’il s’agit de savoir avec quels groupes vous pouvez tourner, donc nous devrons voir si cela arrive un jour. Mais si Immortal décide de repartir en tournée, ils peuvent nous appeler !
Finalement quand peut-on espérer vous voir en live en Europe et notamment en France ? Peut-être lors des prochains festivals d’été en France comme le Hellfest ou Motocultor ?
Nous aurons bientôt deux représentations ici aux Pays-Bas et une autre lors d’un festival l’été prochain. En principe, nous sommes disponibles pour les concerts, donc si les organisateurs sont intéressés, ils peuvent nous le faire savoir. Nous n’avons jamais joué en live en France auparavant, donc nous sommes très intéressés à faire des concerts par chez vous en France ! Ce serait avec grand plaisir. Merci beaucoup à toi pour ton intérêt pour le groupe et ton soutien.
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