Quelle productivité de la part du combo belge de brutal death metal ! Enfin, du pays des frites, il ne reste que son leader et fondateur Sven de Caluwé, le line-up s’étant internationalisé depuis longtemps au fil des nombreux albums d’Aborted. Et trois ans à peine après Maniacult (Century Media), voici…
#Carcass
Les étoiles semblent alignées cette année visiblement pour le génial quintet bordelais de death metal technique. Une énorme tournée américaine, un passage remarqué au Hellfest 2023, une tournée française en ouverture de Meshuggah (excusez du peu), et cerise sur le gâteau, une participation au festival Motocultor sur la grande scène (Dave Mustache) désormais établi à Carhaix. Malheureusement, nous manquâmes ce concert quelque peu matinal (à cause des fouilles de sécurité provoquant une file d'attente de près de 2h à l'ouverture !). Alors la moindre des choses que nous pouvions faire pour nous excuser auprès de Gorod enfin reconnu à sa juste valeur en France, c'était de faire le point sur ce début d'année fantastique auréolé de succès après la sortie de The Orb...
Après un discours en introduction visant à faire interdire des groupes subversifs véhiculant des messages sur la drogue, Brujeria nous bombarde de sa musique explosive pendant seize nouveaux morceaux, dont l’étonnante reprise de « Cocaine » de Clapton. Bon, il faut dire que la horde mexicaine nous avait déjà fait le coup en 1997 avec l’EP Marijuana (Koolarrow Rec.) et sa chanson-titre de Los Del Rio, toujours amusante à entendre en clôture de leurs concerts. Si les gringos Billy Gould (Faith No More) et Jeff Walker (Carcass) ainsi que Dino Cazares (Asesino, FF), et Tony Campos (Static-X, FF, Soulfy…) ont lâché l’affaire il y a déjà longtemps, le son gras de la basse de Shane Emburry (Napalm Death, Venomous Concept…) est toujours là...
Véritables vétérans de la scène death metal made in Tampa depuis la première heure, Obituary revient régulièrement sur le front pour nous livrer de petites bombes qui prennent toute leur ampleur live sur scène. Si ses deux derniers méfaits avaient eu plus de mal à convaincre, notamment son album éponyme paru en 2017, peut-être à cause d’un manque de renouvellement, leur cuvée 2023 nous a bien fait headbanguer, prouvant qu’Obituary en a encore sous la pédale.
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