Il y a quelques semaines, nous avons eu l’opportunité de nous entretenir avec le plus discret Andreas Lill, batteur de Vanden Plas. La fameuse formation de metal progressif allemande a sorti son onzième album The Empyrean Equation Of Long Lost Things en avril dernier. Ainsi, nous avons pu en profiter pour discuter de l’enregistrement, leurs activités de ces dernières années, et de l’influence de leur nouveau claviériste, ainsi que divers sujets… [Entretien avec Andreas Lill (batterie) par Sante Broccolo – Photos : DR]
Quelles sont tes origines et comment es-tu venu à la musique ?
Comme tous les jeunes, je me suis mis au sport mais je n’étais pas très bon et, à l’âge de douze ans, j’ai rencontré un ami qui jouait de la guitare. Je me suis alors intéressé à la musique. Peu de temps après, j’ai vu un concert et j’ai été impressionné par le batteur. Je suis revenu chez moi et j’ai dit à mes parents que je voulais avoir une batterie. Ils m’ont répondu que je pourrais choisir un instrument à treize ou quatorze ans. A ce moment-là, j’aimais le rock ’n’ roll et plus particulièrement le punk avec les Sex Pistols. À l’âge convenu, je suis revenu à la charge et j’ai obtenu ma batterie. Après un an, j’ai intégré un groupe avec mon frère (Ndlr : Stephan Lill, guitariste de Vanden Plas), et après quelques changements de line-up, nous avons décidé de nous appeler Vanden Plas.
Si on oublie le live de 2022, Live & Immortal, le dernier album studio de Vanden Plas que vous avez composé avant le nouveau remonte à quatre ans. Qu’avez-vous fait pendant toute cette période ?
En fait, il y a quatre ans, nous avions décidé de partir en tournée mais le corona virus nous en a empêchés. Nous en avons profité pour composer et je dois t’avouer que j’ai beaucoup de morceaux dans mon tiroir. Pour ma part, j’ai fait beaucoup de scène avec des groupes moins connus. J’ai beaucoup apprécié car, en tant que batteur, tu joues derrière les autres et tu peux suivre le concert de près ; tu sais quand le guitariste ou le claviériste va intervenir. Pendant toute la période du covid, on a donné des concerts devant sept ou huit caméras et crois-moi, c’est impressionnant. (rires)
Pourrais-tu nous en dire plus sur le processus d’enregistrement The Empyrean Equation of the Long Lost Things ?
Depuis dix ou douze ans, nous nous rendons tous au studio et, en général, Stephan joue nos propositions de compositions à la guitare. Ensuite, chacun travaille ses propres parties et nous enregistrons. A ce niveau chacun émet son avis ; nous sommes très démocratiques au sein du groupe, tu sais, et cela va jusqu’au mixage de l’album.
Où se situe cet album selon toi dans l’évolution musicale de Vanden Plas ?
Vanden Plas existe depuis quarante ans, même si le premier enregistrement remonte à 1986… C’est clair qu’au cours de toutes ces années, nous avons adapté quelque peu notre musique mais je dois dire que notre nouveau claviériste, Alessandro Del Vecchio, a apporté un sérieux vent de fraîcheur dans le groupe, je pense.
Justement, comment décrirais-tu son influence ?
C’est quelqu’un de très talentueux et qui a gardé son style avec nous. Il a joué également un rôle non négligeable dans les compositions.
Vous êtes tous de très bons musiciens ? Que recherchez –vous davantage aujourd’hui, la mélodie ou la technique ?
Pour moi personnellement, je suis beaucoup plus intéressé par la mélodie ; c’est en tout cas ce qui me frappe à la première écoute.
Comment pourrais-tu décrire la réaction des fans au premier morceau que vous avez posté sur les réseaux sociaux ?
Nous avons toujours eu des réactions très positives généralement à ce que nous avons posté sur les réseaux sociaux. C’est le cas pour le premier extrait diffusé.
Enfin, avez-vous planifié une tournée ?
Nous avons prévu une grande tournée au printemps 2025, pas plus tôt parce que nous sommes tous très occupés avec nos projets respectifs. Nous jouerons certainement en France et même en Belgique. En automne 2025, nous espérons organiser une tournée acoustique.
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