Le premier morceau éponyme annonce clairement ce qui nous attend par la suite. Dès le début, la prise de pouvoir de la guitare de l’excellent Stephan Lill et des claviers est évidente ; l’entente entre les deux musiciens semble déjà parfaite tant au niveau du jeu qu’apparemment sur le plan des compositions. Il est clair que cet Alessandro Del Vecchio a pris une place prépondérante dans l’équipe de Kaiserslautern, qui parfois n’est pas loin de ce que délivraient les groupes de metal prog’ des années 90, comme Vanden Plas à son ascension. Le batteur originel, Andreas Lill, ne mentait pas lorsqu’il affirmait que le nouvel arrivé avait marqué les compositions et la musique proposée sur ce onzième album conceptuel et une nouvelle fois passionnant, intitulé The Empyrean Equation of the Long Lost Things. La base rythmique est au diapason tout comme la voix mais ils jouent un rôle plus secondaire tant la suprématie des deux autres instruments est forte. Voici un opus qui devrait plaire à tout amateur de bon metal progressif. A consommer sans modération. [Sante Broccolo]
Publicité