MARDUK : Face à la mort (exclu Motocultor 2023 !)

Attention, exclu Metal Obs au Motocultor ! A l’occasion de la venue de Marduk au festival breton désormais basé à Carhaix, son leader et co-fondateur Morgan nous a accordé en exclusivité avant son concert une interview afin d’évoquer l’actualité brûlante de la horde de black metal suédois, à commencer par leur show immédiat de ce vendredi 18 août 2023 au Motocultor (lire notre live report 1ère partie ici), suivi de la sortie imminente du quinzième opus studio du groupe de Norrköping dédié à la Grande Faucheuse : Memento Mori. [Entretien exclusif avec Morgan Stenmeyer Håkansson (guitare) par Seigneur Fred – Photos live et backstage : Seigneur Fred, autres photos : DR]

Morgan Stenmeyer Håkansson (MARDUK)


Comment ça va tout d’abord, Morgan, à quelques heures avant de monter sur scène ? D’ailleurs je te remercie pour ta disponibilité car en festival ce n’est jamais évident pour les artistes à cause du timing, et puis il y a cette promotion du nouvel album à faire de toute façon… (sourires)
Alors en fait hier, on était en repos, mais durant les festivals d’été, on enchaîne généralement de nombreux concerts un peu éparpillés. Cet été, par exemple, on en fait une quinzaine. On part quelques jours, puis on rentre. Il y a toujours un ou deux jours de repos entre, le temps aussi de voyager. Là, je me suis levé à 1h30 du matin pour prendre l’avion de bonne heure et être ici. On fait trois festivals, dont le Summer Breeze Festival en Allemagne où l’on jouera demain. Et le weekend dernier, on a été au Brutal Assault en République Tchèque, et avant cela en Roumanie au Rockstadt Extreme Festival, le Metal Days en Slovénie, etc. Donc voilà pourquoi j’ai dormi un peu avant cet entretien pour me reposer avant le show de ce soir.

Tu sais, ça va faire plus de vingt ans que l’on ne s’est parlé en face-à-face, la dernière fois remonte à la promotion de l’album Nightwing en 1998 lors de votre tournée française avec les Allemands de Mystic Circle, de passage alors au Club du Gibus à Paris avec Marduk en tête d’affiche… T’en souviens-tu ?
Ah ah ! (rires) Oui, je m’en souviens, avec Mystic Circle… C’était un peu la folie dans ce club parisien. On était un peu à l’étroit sur la scène, le devant était limite prête à s’effondrer devant le public massé à l’avant. Mais l’ambiance était terrible…

Quelle va être la playlist de ce soir de Marduk ici au festival Motocultor ? Allez-vous jouer en intégralité par exemple le tout nouvel album Memento Mori en avant-première ? (Ndlr : entretien réalisé avant le concert du 18/08/23)
Non, comme le nouvel album n’est pas encore sorti officiellement, on va simplement jouer un seul extrait ce soir, « Blood Of The Funeral », c’est tout. Tu sais, on a peu de temps en festival, uniquement cinquante minutes, donc c’est difficile, ça va vite. Alors j’ai décidé de totalement changer et adapter la playlist pour les festivals cet été, en piochant dans notre répertoire des précédents albums avec des extraits plus variés d’anciens morceaux, et une seule nouvelle chanson, « Blood Of The Funeral ».

Mais Insomnium a joué par exemple cet après-midi en intégralité son nouvel album Anno 1696 mais qui est, certes, déjà paru. Et Deicide a joué aussi tout à l’heure, sur la même scène que vous, son second album culte Legion en intégralité. Alors pourquoi pas Marduk ? (sourires)
Non, par la suite, sur les prochains concerts à la rentrée, on en jouera deux extraits. Ce premier single donc, « Blood Of The Funeral », et le tout nouveau qui vient de sortir et s’appelle « Shovel Beats Sceptre ». Après, à l’avenir, pourquoi pas, en effet, jouer entièrement le nouvel album car ce sera la tournée pour Memento Mori. C’est envisageable, mais pas maintenant.

Votre précédent album, Viktoria, remonte déjà à 2018… (lire notre précédente interview de l’époque) Quel bilan peux-tu dresser à présent à son sujet ? Du bon et du moins bon peut-être… ? Beaucoup d’évènements ont eu lieu dans le monde depuis…
Eh oui, c’est vrai. Déjà, on n’est jamais resté si longtemps sans sortir un album entre-temps. Avant que tout ne s’arrête à cause de cette putain de pandémie, et que l’on soit obligé d’arrêter les concerts et nos tournées comme tous les groupes, on avait quand même pas mal tourné pour Viktoria à travers le monde. Ce fut aussi les trente ans du groupe. On a donné aussi un show en 2022 en reprenant tout l’album Panzer Division Marduk live chez nous à Norrköping. Après, on s’est remis à l’ouvrage et à travailler sur le nouvel album, sans stress, car on avait tout le temps. D’habitude, on ne prend qu’un an de break le temps d’écrire, etc. Mais là, on s’est dit que de toute façon les gens attendront un peu, tant pis, pour un nouvel album, et au moins, on sera tous avides de repartir et jouer live. Mais tu sais, la pandémie ne nous a pas empêchés de répéter ensemble, à la campagne aux alentours de Norrköping.

Oui, en Suède, le confinement fut moins strict que par chez nous en France par exemple…
On était relativement libre, surtout où j’habite, à la campagne, en forêt, j’étais tranquille, et je m’en fichais, tu sais. On faisait attention de ne pas répandre davantage le virus, mais c’était différent d’autres pays, oui.  Je pouvais aller marcher quand je voulais, pêcher, etc. Bien sûr, on ne pouvait pas voyager, mais on a pu faire les choses tranquillement au moins, alors que d’habitude on garde un certain rythme.

En as-tu profité durant la pandémie pour composer et écrire davantage ce qui a abouti à Memento Mori, votre nouvel album ? Certains comme Obituary en ont profité pour peaufiner leur album qui était déjà en fait composé et écrit, et ont profité pour faire aussi autre chose, d’autres n’ont carrément rien fait car l’inspiration ne venait pas forcément, comme les Français de Gorod. Et toi ?
Je ne me suis pas spécialement reposé davantage, car comme je te disais, en général, entre deux albums, on tourne beaucoup puis on fait un break. Mais d’un autre côté, je n’ai pas non plus davantage composé de musique qu’habituellement en fait. Je n’ai pas eu plus d’inspiration pour écrire. Mais j’ai pris le temps de faire pas mal de choses, de réfléchir à différentes choses. Le fait de revenir et rester à la maison m’a permis de faire des choses que je ne prends pas toujours le temps ou le soin de faire… Comme je te disais, j’étais surtout dehors à faire des activités au grand air, faire des randonnées, là où je vis paisiblement…


Alors je voulais faire le point sur votre bassiste actuel. C’est donc Magnus « Devo » Andersson qui est de retour au sein de Marduk et qui a produit donc ce quinzième album studio Memento Mori dans son Endarker Studio comme d’habitude ? C’est Magnus qui sera sur scène ?
Oui, il joue avec nous ce soir et sur les concerts actuellement cet été. Il s’est arrangé pour être disponible pour Marduk mais tu sais, Magnus était resté un membre de Marduk d’une manière ou d’une autre, il fait partie du groupe, que ce soit derrière ou devant. On est très proches puisqu’il produit et a enregistré le nouvel album encore une fois.

Il doit pourtant être pas mal occupé avec son travail d’ingénieur du son et producteur à son studio suédois…
Oui, il est très occupé en studio. Il a au moins trois grosses productions à venir d’ici cet automne/hiver. Il s’organise et nous aussi.

Qui a enregistré la basse du coup sur le nouvel album ? Magnus ? Ou bien votre précédent qui a été renvoyé en mai dernier ?
Non, mais il en a enregistré les parties de basse de quelques morceaux.  Sinon, pour la majorité, c’est notre ancien bassiste, Joel Lindholm, qui les a assurées, mais il a été renvoyé du groupe entre-temps, comme tu le sais… (Ndlr : d’un ton un peu gêné et expéditif)

Alors maintenant parlons de votre nouveau batteur, Simon Schilling qui m’a époustouflé. Enfin, nouveau, il joue dans Marduk depuis trois ou quatre ans… Il m’a impressionné sur album, et suis impatient de le découvrir live ce soir. Était-ce déjà lui derrière les fûts au Motocultor en 2019 alors qu’il pleuvait des cordes ?
Euh, je ne sais plus trop, mais je ne crois pas… Je me souviens en revanche de la pluie… (rires)

Simon Schilling est vraiment incroyable sur Memento Mori. Cela a dû être difficile de trouver un remplaçant à Fredrik Widigs, non, surtout en Suède où tous les bons batteurs ont de multiples groupes ?
C’est tout le problème, en effet. Disons que l’on a à chaque fois d’excellentes opportunités. Simon est excellent, oui, et c’est un chouette type avec une grande personnalité d’autant plus. Mais ce qui est amusant est que son prédécesseur, Fredrik, était tout aussi excellent, et correspondait bien à la configuration de Marduk et au jeu de batterie requis. Il s’était beaucoup entraîné. Fredrik Widigs a joué avec nous de 2014 à 2018 mais il avait commencé d’autres projets et voulait développer ses propres trucs. Alors il avait le sentiment de me trahir d’une certaine façon, chose que je comprends. Mais je lui ai dit : « Tu sais, si tu veux te lancer et mener tes propres projets dans la vie, et que tu ressens le besoin de le faire, alors fais-le ! ». Alors on a convenu qu’il reste jusqu’à un certain temps, et par la même occasion, m’a suggéré un remplaçant car il était embarrassé de quitter Marduk ainsi. Et ce remplaçant depuis 2019 n’était autre que Simon Schilling qu’il m’a donc conseillé… (sourires)

Mais il est allemand Simon, c’est pas trop difficile pour vous tous répéter ?
En effet, il n’est pas suédois mais allemand. Ce n’est pas un problème, nous on est basé au sud de la Suède, tu sais, donc c’est pas très loin.

As-tu encore de la famille du côté de ta mère en Allemagne d’ailleurs, Morgan ?
Oh, plus vraiment. Je n’ai plus grand monde comme famille là-bas. Ma mère a dû déménager pour venir en Suède en 1965, ou quelque chose comme ça, donc ça fait un bail…

La batterie est-elle triggée sur disque en studio ?
Non, jamais chez Marduk, mais en live sur scène, oui, c’est plus facile, au niveau de la grosse caisse.

MARDUK live@Motocultor 2023

Alors parlons de ce Memento Mori. Le titre est inspiré de la Bible, non ? Enfin c’est du latin qui était beaucoup utilisé chez les Chrétiens comme expression au Moyen-Âge…
Ce n’est pas vraiment pris de la Bible. C’est plus une expression utilisée quand on pense à la mort, à propos de son destin. N’oublions pas qu’il y a la mort, comme quoi la mort nous attend tous, tôt ou tard…

Mais Moïse dans l’Ancien Testament dit : « Tu es né poussière, et tu le redeviendras… ». Ça se rejoint, non ?
Ouais, c’est plus ou moins ça, et l’expression « Memento Mori » signifie cependant littéralement : « Rappelle-toi de la mort ».

Pourquoi ce choix de titre et ce retour au sujet de la Mort sur un album car ce n’est pas vraiment nouveau chez Marduk ? (sourires)

En effet, on a consacré pas mal de chansons et d’albums à  ce sujet : sur World Funeral, Plague Angel, La Grande Danse Macabre, etc. Mais j’avais envie de revenir sur ce sujet encore plus en profondeur. Et ce titre est couramment utilisé encore, c’est une expression qui correspond on ne peut mieux pour nous sur un album de Marduk. Alors même si c’est cliché et a été maintes et maintes  fois utilisé ailleurs, peu importe.

Il y avait d’ailleurs un groupe de doom metal progressif suédois nommé Memento Mori dans lequel Snowy Shaw (ex-Therion, Notre-Dame, ex-Mercyful Fate) et Messiah Marcolin (ex-Candlemass) ont joué si ma mémoire est bonne ?
Tout à fait, mais ça n’a rien à voir avec eux. Je pense que ce titre était incontournable.

OK, alors que Viktoria était consacré à la guerre, et était froid comme l’acier des canons, comme sur Panzer Division Marduk, Frontschwein, ou l’EP Iron Dawn
Exact, je reviens à des sujets que j’aime bien de temps à autre, c’est pas période. La guerre, la mort, ce sont des sujets récurrents et qui habitent l’humanité depuis tout temps. J’aime m’intéresser à l’histoire dans ces cas-là. En résumé, « Blood, Fire Death »…

Oui, comme le célèbre album de Bathory… (sourires)
Exactement. Tout ça c’est l’histoire de l’Homme, et ce sera toujours ainsi…

Est-ce la pandémie et son virus covid-19 qui t’a fait revenir au sujet de la mort que tu as peut-être rencontré malheureusement autour de toi et qui a provoqué des milliers de morts dans le monde ?
Non, pas spécialement. Et je ne pense pas qu’il y ait eu tant de morts en réalité par rapport à d’autres événements mondiaux qu’on a déjà connus sur Terre. Il y a eu bien moins de morts que la Grande Peste Noire au XIVème siècle en Europe par exemple. (Ndlr : 1347-49). Donc ce n’est pas ça qui m’a fait écrire sur la mort de nouveau. Je voulais revenir à des choses plus profondes, avec beaucoup de symbolisme, la représentation de la mort, sa personnification par la Grande Faucheuse, toute l’imagerie autour de ça, etc.

Depuis plus d’une décennie maintenant, tu sembles avoir trouvé le studio idéal quand il s’agit d’enregistrer un nouvel album. Penses-tu avoir trouvé chez Magnus « Devo » Andersson le son idéal pour Marduk au Endarker Studio ?
Oui. Bien sûr, on pourrait aller ailleurs mais c’est relax là-bas, on y va comme on veut, quand on peut. C’est pas loin de chez nous. J’habite à douze minutes du studio, Daniel (« Mortuus ») lui est à une demi-heure. Magnus est notre ancien et de nouveau bassiste du groupe. Il connait parfaitement ce qu’on attend. Pour notre batteur en Allemagne, là c’est un peu plus compliqué, oui, mais on y va quand on veut, selon nos humeurs. On ne reste pas pendant un mois à un endroit spécifique. Donc c’est cool, ça nous convient bien, alors pourquoi chercher à aller voir ailleurs ? C’est pas comme si on n’en avait pas fait d’autre auparavant (Abyss Studios…).

As-tu changé cependant ta façon d’écrire ou de composer sur Memento Mori durant ces années à la maison ?
Non, on fait ça à la maison, selon comment les choses vont et viennent, puis les idées grandissent. On fonctionne encore à l’ancienne, tu sais.

Même si ce n’est pas évident avec peu de recul, musicalement, comment définirais-tu les principales évolutions, différences, entre Viktoria et Memento Mori ?
C’est toujours dur à dire, tu sais. On n’a pas toujours le recul, comme tu dis, pour comparer les albums entre eux. Mais, je dirai, il y a une progression naturelle encore une fois. Le précédent Viktoria possède différents éléments, le nouveau en possède d’autres, et en même temps il y a des choses en commun, forcément, normal, c’est du Marduk. On a essayé de façonner certains sons quelque peu différents sur Memento Mori. Peut-être qu’il est plus brut d’une certaine manière, et plus « in your face », je dirai alors que le son de Viktoria était plus poli, plus lissé. Leur approche était quelque peu différente.

Peut-être que Viktoria était froid, comme l’acier des canons en temps de guerre, alors que Memento Mori est plus dark et peut-être plus direct, mais tout aussi froid car il parle de la mort ! (rires)
Je suis d’accord, ça me va ! (sourires)

Au fait, quel est ton accordage de guitare que tu utilises dans Marduk ?
Accordage standard de Mi (E) sur les trois derniers albums. Autrefois, ça m’arrivait de jouer avec un ton plus bas sur certaines chansons sur des disques plus anciens. Mais dorénavant c’est plus simple comme ça.

Tu n’es pas trop branché guitare à 7 ou 8 cordes…
Non, seulement quand c’est nécessaire comme je te disais je m’accorde plus bas en restant sur une six cordes.

Memento Mori est le quinzième album de Marduk. Est-ce que tu tiens une liste à jour de ce que tu souhaites faire avec les sujets que tu as déjà traités et d’autres que souhaites étudier et mettre en musique avec Marduk à l’avenir ? Ou bien des idées de collaborations que tu projettes de faire un jour ? (comme avec Alan Averill Nemthenga (Primordial) sur le titre « Accuser/Opposer » de Rom 5 :12 en 2007)
Euh non, ce qui doit arriver arrivera. Je ne planifie plus trop les choses. Avant pour certains albums, oui. Maintenant je laisse plutôt les choses venir et germer dans de ma tête, en fonction de l’inspiration. Bref, ça se fait ou non. C’est plutôt au jour le jour.

Suis-tu ce que fait Daniel Rostén, alias « Mortuus » ou « Arioch » dans son propre one-man band Funeral Mist car son dernier album est très bon, et d’ailleurs c’est signé sur un label français dans la Vienne… ?
Oui, Je sais. Bien sûr. C’est d’ailleurs pour ce qu’il fait avec Funeral Mist que je l’ai contacté pour Marduk… (sourires) J’aime bien sa voix qui est comme un instrument à part, et aussi sa vision des choses. En changeant de chanteur, je ne voulais pas juste une copie de Legion en remplacement. Et j’ai fait le bon choix à ce moment-là.

Es-tu toujours en contact avec Legion justement, ton ancien chanteur, qui avait lancé ensuite Devian et lancé son salon de tatouage à Norrköping après son départ de Marduk ?
Non, pas vraiment. Je ne pense pas qu’il ait continué dans ça d’ailleurs. Tu sais, ça fait longtemps tout ça. Mais c’est le seul parmi les anciens membres de Marduk avec qui je n’ai pas gardé contact, car avec les autres, je suis resté plus ou moins en contact avec eux. Tiens, dernièrement j’ai reparlé avec notre ancien batteur et chanteur Joakim Af Gravf (Ndlr : de son vrai nom Joakim Götberg). Notre autre ancien batteur, Fredrik Andersson m’a donné quelques nouvelles aussi récemment. J’ai eu B. War au téléphone qui vit au Texas maintenant. Notre tout premier bassiste, Rickard Kalm, habite pas très loin de chez moi. Notre premier chanteur, Andreas alias « Dread », n’est pas très loin aussi.

Enfin, quels sont les projets de Marduk d’ici la fin d’année ?
Avec Marduk, on va donner un concert en Inde à Bangalore le 23/09/2023, puis en octobre on part tourner en Amérique centrale et du Sud (Mexique, Salvador, Costa Rica…) dont une date commune avec Machine Head. On participera aussi à la croisière 70 000 Tons of Metal en janvier 2024 au départ de Floride et à destination de la République Dominicaine. Bien sûr, on va revenir tournée en Europe aussi.

Et quelles sont les nouvelles de tes autres side-projects, Abruptum et Death Wolf ?
Alors pour Death Wolf, on vient de changer de chanteur. Donc on répète beaucoup, on travaillera beaucoup en fin d’année. Et un nouvel album studio devrait voir le jour bientôt, mais plus chez Century Media. Quant à Abruptum, j’avais sorti un EP en 2019, Apostoli Infernum. Deux albums studio bien spécifiques et qui datent un peu sont d’ores-et-déjà enregistrés et devraient paraître bientôt. Pour l’heure, je ne peux t’en dire plus mais il y a des choses qui arrivent prochainement.

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