MERCYLESS : mémoires d’outre-tombe

A l’occasion de la venue de l’un des fers de lance du death metal français, Mercyless, lors d’une soirée black et death tout bonnement excellente en mars dernier à Orléans (comme il se fait parfois trop rare en province), nous avons tapé la discussion avec son leader Max Otero en terrasse du Dropkick Bar, lieu dans lequel le groupe culte alsacien se produisait le soir-même en concert. Egalement de la partie, nous croiserons Miasmes (cf. chronique de leur EP ici en attendant leur premier LP), Savage Annihilation, et Misgivings (side-project de certains membres d’Impureza qui bossent d’ailleurs sur un prochain album eux aussi, nous confiera son chanteur Esteban). A quelques heures des hostilités, notre vieil ami a pris le temps de faire le point sur l’actualité de Mercyless, essentiellement centrée en ce printemps 2023 sur une nouvelle réédition de leur incontournable premier méfait, Abject Offerings (Osmose Productions), paru à l’origine il y a plus de trente ans… [Entretien avec Max Otero (guitare/chant) réalisé à Orléans le 18/03/2023 par Seigneur Fred – Photos live : Seigneur Fred, autres photos : DR]

The Mother Of All Plagues, le dernier album studio en date de Mercyless, est sorti en 2020 chez XenoKorp en plein début de pandémie alors que tout était prêt pour vous, je me souviens, lors de notre précédent entretien. Les réactions furent excellentes à sa sortie. Quel bilan dresses-tu ?
Plutôt bon, si ce n’est que l’on n’a pas pu tourner comme on l’aurait voulu et l’avions planifié pour la raison que tout le monde connaît et qui a stoppé tous les groupes… Tout était fait et prêt, voilà, et ceci est arrivé…

Oui, malheureusement tout tomba à l’eau pour le défendre sur scène à cause de ce satané covid-19… Bon, vous avez pu tourner tout de même un peu par la suite quand les concerts ont repris un peu partout en 2022, notamment avec les Brésiliens de NervoChaos, je crois ?

Ouais, c’est ça, on a joué l’an dernier avec ce groupe brésilien NervoChaos (signé sur le même label XenoKorp que Mercyless à l’époque en 2021 pour leur album Dug Up… Diabolical Reincarnations) pour défendre sur scène, comme tu dis, notre dernier album The Mother Of All Plagues. Comme je le disais, l’album à sa sortie a reçu de bonnes critiques. En fait, l’album est sorti, et disons que l’on a donc attendu que ça s’ouvre pour partir en tournée, comme tout le monde.

Comment s’est passée cette tournée européenne avec eux ? Y’at-il eu un match retour au Brésil en compagnie de NervoChaos ensuite là-bas ? (sourires)
Bien. On a joué avec eux aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en France… Mais non, on n’a pas joué ensuite au Brésil. En septembre prochain, on a par contre une grosse date de prévue là-bas, à Sao Paolo, dans un gros festival metal où jouerons également Immolation, Krisiun, etc. Après on verra, certes ça fait qu’une seule date au Brésil pour le moment mais on a plein d’autres projets en route. En fait, tout ça était déjà plus ou moins prévu, mais disons que par la force des choses, ce fut reporté.

J’allais te dire que c’est un peu tendu au Brésil dernièrement depuis la nouvelle élection présidentielle et le retour au pouvoir de l’ancien président Lula Da Silva face aux opposants de Bolsonaro, mais bon, en fait, c’est pas mieux non plus chez nous ces derniers temps avec toutes ces manifs et grèves à répétition contre la réforme de retraites… (rires) (Ndlr : entretien réalisé en mars 2023)
Oh, tu sais, ça se vaut… ! (sourires) Ecoute, on ne va pas changer la société ! (rires) Mais bon on peut déjà essayer d’éveiller les consciences…

mercyless
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Dans le passé, Mercyless a-t’il déjà tourné en Amérique du Sud ? On l’avait peut-être évoqué la fois dernière quand on avait abordé tes origines hispaniques lors de la promotion de l’avant-dernier album studio Pathetic Divinity, me semble-t’il…
Non, jamais justement. Mais c’est quelque chose à laquelle on va remédier… (sourires)

L’an dernier (2022), ce n’était alors pas encore des concerts spécifiques au trentième anniversaire de la publication du premier album culte Abject Offerings de Mercyless, bien qu’en 2022, ça faisait pile poil trente ans qu’il était sorti en fait ?
Non, non, on avait ce projet… Mais l’an dernier en 2022, même si ça faisait trente ans pour Abject Offerings, on voulait avant tout jouer live notre dernier album. A présent, le projet de rééditer dignement notre premier album a avancé et s’est concrétisé puisqu’il revoit enfin le jour le 28 avril 2023 en sortant sur le label Osmose Productions. Et du coup, sur les nouveaux concerts à présent comme ce soir, on axe principalement là-dessus.


Pour ce soir (NDLR : 18 mars 2023), vous jouez alors en intégralité votre premier album Abject Offerings comme l’indiquait plus ou moins l’affiche ? Ce disque ne dure que trente-quatre minutes au total si ma mémoire est exacte, ça va faire un peu court comme set devant le public, non ? (sourires)
Non, on ne joue pas tous les morceaux, on joue les incontournables avec un condensé de ce que veulent les fans, enfin tu vois, les titres comme : « Without Christ », « Flesh Divine », « A Message for All Those Who Died », etc., et bien sûr la chanson-titre ! Ça ne suffirait pas pour faire une setlist entière (rires). Et puis c’est chiant les concepts comme ça, toutes les chansons de cet album ne s’y prêtent pas. J’aime pas trop ça… Cela demande beaucoup de préparation, d’adaptations. Donc on joue aussi des morceaux plus récents des derniers albums, et d’autres anciens, un mélange quoi, sinon ça n’aurait ni queue ni tête. Les gens veulent aussi entendre des morceaux du dernier album que l’on continue à présenter live. C’est un tout pour que ça tienne la route et que les fans soient contents.

Venons à cette nouvelle réédition d’Abject Offerings chez Osmose Prod. qui sort donc fin avril 2023. Mais à ma connaissance, il y a déjà eu une multitude de rééditions de ce premier album de Mercyless dans le passé, non ? Chez Restless Rec., puis Great Dane Rec., il y a encore peu de temps d’ailleurs, en 2017, je crois…
Oui, hormis l’édition originale par Smash It Up à sa sortie en France, celle du label Restless Records était destiné aux Etats-Unis, en 1992. Mais par la suite, tout ceci n’était que des rééditions plutôt confidentielles. Il y a eu aussi dernièrement, oui, la réédition par Great Dane Records mais là c’était avec une pochette différente, c’était encore très confidentiel. Après, tu parles probablement de la version rééditée aux Etats-Unis par The Crypt avec une version collector, en plusieurs formats de vinyle. Ça avait été tiré à 1500 exemplaires. Là encore ce fut relativement limité mais destiné au marché américain.

Alors qu’offre cette réédition de plus aux fans à présent ?
Celle-là est disons un peu plus officielle, enfin, disons plus pro et surtout moins confidentielle. Il y aura plusieurs formats disponibles : vinyle, CD, digital, ainsi qu’un nouveau merchandising autour de ça car il y avait de la demande là-dessus…

Un format K7 aussi comme ça tend à revenir dans l’underground, mais moins que le vinyle ?
K7… Ça je ne crois pasA confirmer.

Avec le même artwork inspiré de l’œuvre de Salvador Dalí, « Le Christ de St. John sur la Croix » ?
Oui, enfin presque le même, il a légèrement changé… Tu verras. (sourires)

Pour autant, cette réédition bénéficie-t’elle d’une nouvelle distribution et d’un remastering tant qu’à faire ?
Oui, ça va être cette fois justement mieux distribué par les partenaires d’Osmose en France et à l’étranger. Et oui, Abject Offerings a été remasterisé spécialement pour l’occasion par quelqu’un…

Pourquoi ne pas avoir effectué toi-même ce remastering ?
Non, je préfère le faire faire par quelqu’un d’extérieur. C’est bien de confier ça quand même à quelqu’un qui apporte une oreille différente. Je laisse donc ça à des pros. Mais j’ai supervisé quand même le truc.

Pourra-t’on y retrouver de nouvelles chansons inédites, des démos, ou des lives peut-être ?
Non, là je voulais garder vraiment le format de l’album d’origine de base et s’en tenir qu’à ça. Le truc dans son format d’origine, pas de remplissage inutile. On le fait parfois en dehors de ça de toute façon pour des inédits, live ou autres raretés, mais pas ici.

Revenons sur l’enregistrement proprement dit d’Abject Offerings qui allait lancer véritablement ensuite votre carrière. A l’époque, vous aviez alors enregistré avec le producteur anglais Colin Richardson qui n’était pas encore très connu en 1991… Comment ça c’était passé ? Il me semble que vous aviez enregistré en France, par chez vous, au Hérisson Studio à Mulhouse, et non pas dans son studio en Angleterre…
Exactement, Colin était venu chez nous, en France, en train. Il a passé un mois avec nous car à l’époque on enregistrait en studio pendant un mois, et non en quelques jours maintenant ! (rires) Il est donc venu de Londres, puis en train jusqu’à Mulhouse. Et quand on a bossé avec lui, il venait juste de faire Symphonies Of Sickness de Carcass, un album de GBH, et aussi un album de Bolt Thrower… En fait, à l’époque, Colin Richardson n’avait pas encore beaucoup de références, c’était peut-être son quatrième album avec nous, je crois. Il était donc pas encore très connu.

Mais pourquoi Colin Richardson a-t’il choisi à l’époque de travailler avec vous, Mercyless, un jeune groupe français de death metal alors débutant en 1991 ?
C’était le label qui avait le contact. On a changé de label, passant de Jungle Hop à Vinyl Solutions ensuite. Il l’avait alors contacté par téléphone car il n’y avait pas internet en ce temps-là ! (rires) Le label avait bien aimé ce qu’il avait fait avec Carcass, alors ils se sont dit qu’il y avait peut-être moyen de faire quelque chose ensemble dans la même veine. C’est parti comme ça, tac tac… Pour nous c’était l’aventure car on ne connaissait pas le personnage et c’était notre premier véritable enregistrement professionnel. Et pour lui aussi car encore une fois, il débutait aussi dans le milieu avec juste quelques références. Il n’avait alors pas encore bossé avec Kreator, Machine Head, et compagnie… Par contre quand on a fait le second album avec lui, c’était plus vraiment le même personnage. Il avait déjà pris plus de galon et ce n’était pas le même prix du cachet non plus pour enregistrer avec lui… (rires)

Penses-tu que ce premier album aurait été différent et n’aurait pas eu le même impact sans ce travail avec Colin Richardson en studio ?
Clairement. Ça a été une expérience incroyable, on a appris plein de choses… Il nous a aidés en nous poussant jusqu’à nos derniers retranchements et à nous dépasser sur ce premier album. On ne serait jamais arrivé à ce résultat sur disque sans lui. Par la suite très rapidement, on s’est retrouvé à faire des concerts en Europe, à jouer avec d’autres groupes cultes comme Death ou Pestilence lors de concerts en Allemagne, etc.

Pourquoi ne pas avoir réenregistré entièrement l’album, plus tard, ou maintenant à l’occasion cette réédition par exemple, avec un nouveau line-up autour de toi ?
Non, jamais. Un album c’est fait à un instant « T », sur un moment, une période. C’est assez personnel tout ça. C’était un moment donné dans nos vies, et ça a changé pas mal de choses. A la limite, je préfère passer à autre chose, faire de nouveaux projets avec d’autres personnes, mais ne pas toucher à des souvenirs que je préfère garder intacts dans ma tête.

Cette réédition d’Abject Offerings est-elle dédiée à votre bassiste Rade Radojcic (R.I.P.) décédé en 2015 ?
Oui, toujours, car il a participé à l’histoire de Mercyless…

Sur le second album, Coloured Funeral, qui contiendra des influences plus thrash/death que purement death metal, vous rebosserez avec Colin Richardson. Cela vous permet alors de signer avec l’un des gros labels metal de l’époque et encore maintenant : Century Media. Ce label allemand ne vous a jamais sollicités pour rééditer justement votre premier LP Abject Offerings ?
Non, ce n’était pas leur truc, ça ne les intéressait pas vraiment, mais ils auraient pu, en effet, comme ils le font maintenant avec beaucoup d’artistes.

Mais ce premier album vous a ouvert de nouvelles portes et a permis à Mercyless de se faire vite un nom sur la scène florissante death et thrash metal française, européenne et internationale, n’est-ce pas ?
On a pu ensuite rapidement jouer un peu partout en Europe, c’est vrai. Et on a croisé alors Death par exemple et Chuck Schuldiner en Allemagne. Pestilence aussi. Quand on y repense, c’était fou… ça nous a rapidement mis dans le bain. Après, ça a été compliqué pour nous avec notre vie à côté, tout ça quoi.

Y’avait-il de la concurrence entre les principaux groupes français : Loudblast, Massacre, Agressor, No Return, Supuration, Misanthrope, etc. ?
Il n’y avait pas spécialement de concurrence entre nous, les groupes français, non. Après c’était différent entre chaque groupe. Chacun faisant son truc, plus thrash pour certains à une certaine période comme Loudblast, nous aussi par la suite dans un style death/thrash. Agressor avait aussi son propre style, Massacra aussi avant de s’arrêter, Misanthrope avait son univers. Nous, avec Mercyless, on avait notre propre imagerie que l’on a gardée et d’ailleurs reprise aujourd’hui, avec la religion, la société, etc. Bien sûr, à l’époque, c’était plus innocent, naïf, mais je pense que le cœur de Mercyless, la pièce maîtresse qui nous anime demeure intacte.

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Tu es resté en contact avec les gars des autres groupes français malgré le temps qui passe ? (Stéphane Buriez (Loudblast), Alain Clément (No Return), Alex Colin-Tocquaine (Agressor), S.A.S. de l’Argilière (Misanthrope), etc.)
Ouais, bien sûr, on est toujours plus ou moins en contacts les uns les autres. On se croise, on joue parfois ensemble d’ailleurs.

A quand une tournée tous ensemble : Mercyless/Agressor/Loudblast par exemple ?
Ah ça, c’est toujours compliqué, question d’agendas, et d’opportunités aussi. Mais on est d’accord, je ne suis pas contre. Et c’est déjà d’ailleurs arrivé plus ou moins il me semble. Maintenant, l’âge avançant, il faudrait faire ça assez rapidement, je pense.

Tu suis la scène metal extrême actuelle ? Quel regard portes-tu sur les nouvelles scènes death, thrash, black par exemple ? Comment vois-tu l’avenir alors que Mercyless est toujours là malgré les années ?
Oui, bien sûr, surtout que l’on a une vraie scène dorénavant, bien plus organisée et diversifiée qu’à nos débuts. On a les Skelethal, Necrowretch, Ritualization, Fall Of Seraphs, Savage Annihilation, Benighted, bon, Affliction Gate, ou encore Svart Crown qui ont tous deux splitté, etc. En fait, la scène est bien plus riche qu’à l’époque. Et quand on joue avec ces groupes-là, c’est d’autant plus motivant, car il y a encore cette flamme qui est présente, et ça c’est super. Il faut bien laisser la place aux autres à un moment donné ! (rires)

Oui, on a aussi Gojira dans un style plus populaire et international, qui a démarré en tant que fans de Morbid Angel, Meshuggah, et Strapping Young Lad…
Attention, je parle là d’une scène plus underground, et violente, mais qui est aussi reconnue à l’étranger comme Gojira. Certains s’exportent d’ailleurs comme eux… Mais oui, Gojira clairement a commencé et a rapidement créé son style en s’inspirant au départ de Morbid Angel. Mais disons qu’il y a une vraie scène avec une vraie valeur ajoutée, chose qui faisait défaut à nos débuts dans les années 90.

Alors, avec cette pandémie, un mal pour un bien, pendant ce temps-là, hormis ce projet de réédition, donc, de votre premier album chez Osmose Prod. qui voit le jour à présent, as-tu mis à profit ton temps disponible pour écrire et composer de nouvelles choses en vue d’un prochain album de Mercyless ?
Ouais, on est dessus. Tout d’abord, on est en train de rebosser sur nos trois premières maquettes de l’époque, à nos tous débuts, qui vont ressortir en digipack, mais là ce sera un autre label qu’Osmose Productions. On est en train d’étudier ça. (Ndlr : Immortal Harmonies ; Visions From The Past ; Vomiting Nausea datant de 1988 et 1989). Et ça sortira un peu plus tard.

Et des nouvelles compos alors ?
Oui, comme je te disais, on travaille dessus actuellement. Un nouvel album est en cours, on en a déjà écrit une bonne partie. C’est prévu qu’on l’enregistre en studio d’ici la fin de l’année, peut-être du côté de Bordeaux…

Des concerts de prévus pour cette année ici ou là, des festivals d’été peut-être ? (Hellfest, Motocultor…)
On voit au jour le jour, mais disons que certains concerts sont plus ou moins prévus là, comme un festival au Portugal cet été, et aussi un festival par chez nous dans l’est de la France. Après, non pas de Hellfest ni de Motocultor même si l’on aurait bien aimé, et ce, malgré la réédition d’Abject (…), mais on ne dit pas non si une proposition arrive. Là où on nous appelle et on veut de nous, on vient, du moment que l’on peut amener notre matos. (rires)

Les années passent mine de rien… Qu’est-ce qui te motive encore, Max, à jouer du death metal et continuer ainsi avec Mercyless ?
Eh bien, quand je vois tout ce qu’il y a autour de moi, les gens, les fans quand on se retrouve comme ce soir, et puis la société qui ne change pas vraiment aussi et qui m’inspire pour mes textes : les dogmes, la religion, nos travers, etc. Tout ça. Notre rage est toujours là en fait. Et cela permet de relativiser, à notre façon, de comprendre ce qui se passe et prendre du recul, en essayant de sortir des sentiers battus. J’ai toujours aimé parler de tout ça, après c’est juste des textes. Dans chacun de nous dans Mercyless, on a en soi un cimetière qui pousse. On a toujours des choses à dire face à tous ses dogmes qui persistent. Et les textes et la musique, tout colle ensemble.

Pourtant la religion n’a plus autant de poids que par le passé dans notre histoire…
C’est pas la religion en elle-même, mais la croyance, cette persistance dans le sacré, la foi, chacun ayant sa propre version, vivant sa propre foi. C’est ce qui anime les gens encore aujourd’hui. Et on est dans un monde où la symbolique est encore très importante.

Est-ce tes origines hispaniques déjà évoquées qui peut-être t’ont marqué étant enfant car on sait que la religion catholique est très présente dans la société espagnole ?
Peut-être, je ne sais pas. Je me suis souvent posé la question d’ailleurs. Mais en tout cas, ça peut être été un déclencheur, c’est possible. Il y a une forte croyance là-bas, en effet, avec la foi catholique. En fait, j’ai toujours un peu combattu ces dogmes, les stigmates de la religion, même dans nos sociétés modernes. Certaines choses évoluent, mais d’autres restent…


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