On ne vous présente plus Benighted, fer de lance du brutal death metal à la française. Alors rentrons sans plus attendre dans le vif du sujet : Ekbom. Mais qu'est-ce donc « ekbom », vous dites-vous ? Rien à voir avec le sébum sur les peaux dont celles grasses de nos jeunes ados, non, il s'agit d'un mal-être psychiatrique consistant grosso modo en une schizophrénie liée aux insectes et leur présence obsessionnelle sous votre peau, mais dans votre esprit. On n'est alors malheureusement pas tout seul dans sa tête. Et ça, notre ami growler à ses heures perdues, Julien Truchan...
#Archspire
La vie est rarement un long fleuve tranquille. Et parfois, rien ne se passe comme on l’avait prévu. Tenez, prenez par exemple le début d’année 2020, quel artiste aurait bien pu prévoir l’arrivée d’une pandémie bloquant tout le monde chez soi et rendant les tournées de concerts impossible avec un public ? Peut-être Slayer, parti en retraite l’année auparavant avec finalement un bon timing, pour revenir à présent sur scène cette année… Comme bien d’autres alors, nos amis français de Benighted furent quelque peu frustrés...
C’est à la vitesse de la lumière que les jeunes Bordelais d’Exocrine interprètent leur musique (atteignant parfois 400 bpm sur une chanson !), et multiplient aussi le rythme effréné de leurs productions en studio. Legend est déjà leur sixième album et s’avère d’ores-et-déjà une référence sur la scène techno-death metal européenne. Fort d’un nouveau contrat avec le label français Season Of Mist...
La premier morceau « Présage » introduit joliment cette déjà sixième monstrueuse galette des Français d’Exocrine. Si le son de The Hybrid Suns dépassait déjà la vitesse de la lumière en 2022, Legend repousse follement les limites du brutal techno death metal, avec une puissance de frappe égalant sans rougir les Rings Of Saturn, Archspire, ou leurs copains de Gorod. Mais ce n’est pas tout, nos quatre Bordelais n’ont pas peur de tester...
C’est par un drôle d’effet folk/bluesy interprété à la guitare électrique (genre qu’apprécie de plus en plus le guitariste/chanteur Kyle Rasmussen (lire notre interview)) aux sonorités dérangeantes et décadentes annonciatrices d’un massacre sonore (dans le bon terme ici) que s’ouvre ce deuxième méfait de Vitriol. Ce premier titre s’appelle « Shame and its Afterbirth ». Et croyez-nous, profiter de cette intro, car vos oreilles vont ensuite souffrir ! Suffer & Become porte d’ailleurs bien son nom (dans le bon sens du terme encore une fois) et s’annonce déjà comme la première grosse claque death metal de ce début d’année en provenance de l’Oncle Trump, pardon, l’Oncle Sam...
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