Entre Enslaved et votre serviteur, c’est en quelque sorte une longue histoire entre amis, née un soir d’hiver 1997 à la salle parisienne du Club Dunois (XIIIe arrondissement) lors de la tournée européenne du World Domination Tour organisée à l’époque par leur label français Osmose Productions. L’affiche réunissait pas moins que Swordmaster, Demoniac, Dellamorte, Bewitched, Enslaved, et Dark Tranquillity. Il faisait un froid de canard dehors, mais les murs de la salle parisienne suintaient littéralement tellement la foule était nombreuse, et l’ambiance survoltée. Cela sentait le bouc et la bière… Depuis lors, nous n’avons cessé de garder contact avec Grutle Kjellson et Ivar Bjørnson. Pour des questions de planning, et puis histoire aussi de varier les plaisirs, nous nous sommes adressés cette fois à leur batteur (également producteur des albums du groupe norvégien depuis une dizaine d’années) afin de tout savoir sur leur seizième ouvrage intitulé Heimdal. Celui-ci s’avère aussi passionnant et complexe que leurs premiers chefs d’œuvre, la maturité en plus. [Entretien avec Iver Sandøy (batterie, chœurs, production) par Seigneur Fred – Photos : DR]
Comment te sens-tu, à quelques jours seulement de la sortie de votre nouvel album Heimdal ? J’ai cru comprendre que vous étiez tous très occupés actuellement, entre les répétitions, la promotion, etc. Et il a été difficile de booker cet entretien. Y’a-t’il un certain stress qui monte à l’approche du jour J ? (NDLR : interview réalisée le 23/02/23, une semaine avant la sortie de l’album le 03/03/23)
Bien sûr, comme toujours. En fait, il y a toujours un temps d’excitation juste avant la sortie d’un nouvel album, que ce soit avec un autre projet, ou Enslaved. C’est normal, on est surtout excité de présenter ce disque au public en concert. Il s’agit d’un album complexe Heimdal, assez technique, qui nécessite pas mal de répétitions. D’ailleurs, aujourd’hui, on a répété tous ensemble intensément. Cela s’est bien passé, je suis content, on a travaillé dur car on veut offrir le meilleur de nous-mêmes aux gens. Il faut qu’on soit prêt pour en effet la release party à Bergen où l’on va jouer live ce nouvel album devant le public le 3 mars, avec des invités. Un film sera projeté juste avant, ainsi qu’une exposition photos faite par Grutle Kjellson.
J’aurais bien aimé venir y assister au passage ?
Alors non, ça ne va pas être possible car il y a là actuellement une tempête de neige ce soir… Ça fait longtemps que l’on n’a pas vu ça ici, et l’aéroport de Bergen est fermé par conséquent. On se croirait dans une vidéo d’Immortal ! (rires) Donc il vaut mieux que tu restes chez toi en France pour l’heure… (rires)
Dommage… En plus, pour toi, ce n’est que le second album studio où tu joues de la batterie avec Enslaved en tant que membre officiel, non ?
Je ne sens pas spécialement stressé bien que ce soit seulement mon second album d’Enslaved, comme tu dis, pour moi à la batterie car tu sais, je suis impliqué dans le groupe depuis de nombreuses années déjà. Je collabore avec le groupe depuis 2010, depuis précisément l’album Axioma Ethica Odini (Indie Rec.) sur lequel j’avais assuré la production sonore de la batterie justement en studio, car je suis ingénieur du son. Et j’avais donc participé à l’élaboration de cet album. Par la suite, j’ai co-produit les albums d’Enslaved. Je connais bien Ivar (Bjørnson) depuis un bail et sommes devenu ami avec le temps. C’est ce qui fait aussi que j’ai intégré Enslaved entre-temps.
Alors justement, entrons dans le vif du sujet. Sur Heimdal, tes parties de percussions sont relativement complexes, intenses, variées, longues, à la fois puissantes et subtiles, tu as accompli un formidable travail que l’on peut parfaitement entendre : tu prends le temps de développer tes parties, c’est progressif, parfois plus doux, puis on peut entendre un rythme galopant, parfois tu blastes encore, etc.
Merci ! Je pense que l’on a cherché à étendre, développer les choses oui. Et on atteint ce que l’on voulait obtenir. On a tenté d’adapter les choses quand cela était nécessaire, selon la longueur des morceaux, et ne pas se cantonner à un format de durée. Ainsi, cela nous a permis assurément cette fois d’avoir plus d’opportunités pour développer cela pour chaque chanson, et pas seulement la batterie : les claviers, les chœurs, les différents effets qu’il peut y avoir, et les guitares bien sûr d’Ivar Bjørnson et Arve Isdal. Tout cela contribue à une certaine ambiance sur l’album. L’humeur n’est pas monotone, il y a des variations… On a vraiment essayé de faire du mieux possible. Tu sais, cet album est prêt depuis longtemps à vrai dire.
Oui, comme sur les deux dernières chansons à la fin de l’album : « Caravans to the Outer Worlds » et « Heimdal ». Mais avant de sortir Heimdal, vous avez déjà publié un EP intitulé Caravans to the Outer Worlds qui reprenait cette nouvelle chanson d’ailleurs en octobre 2022, suivi en début d’année d’une série de quatre singles que l’on retrouve sur un EP numérique Congelia. Pourtant Enslaved n’est pas trop adepte de sortir des EP’s, sauf Hordanes Land en 1993, bien sûr… (sourires)
C’est vrai… (sourires) Spotify et Apple, avec leurs algorithmes ont en fait proposé l’ensemble de ces nouvelles chansons sur cet EP numérique Congelia, même si, oui, Nuclear Blast a officiellement sorti cet autre EP Caravans (…) en octobre 2022.Après je ne m’occupe pas trop de tout ça…
Quelles ont été les premières réactions à ce sujet car finalement il n’y a pas trop de suspense étant donné que tout ça est officiellement en ligne depuis plusieurs mois, les fans ont donc déjà pu réagir…
Sur Internet, je ne sais pas trop. Live par contre, la seule chanson que l’on a déjà joué en concert en test, c’était donc la chanson-titre de cet EP, et les réactions furent très bonnes. Il y a quelques semaines, on l’a rejouée au Danemark ainsi qu’un autre nouveau single, « Congelia ». Là aussi l’accueil fut très bon. Après, ailleurs, c’est dur de juger. Il y en a qui vont aimer, d’autres non, et vont le dire sur Internet. C’est bien, et c’est ainsi. De toute façon, on ne fait pas de la musique pour tout le monde, ça ne peut pas plaire à tout le monde. Mais personnellement, tu sais, je ne fais pas trop attention aux critiques et messages sur les réseaux sociaux. Je ne suis pas trop cela sur Internet, même si c’est indispensable de nos jours pour la communication des groupes, leur actualité, les concerts… On doit forcément y être.
Revenons un peu sur toi, ta carrière, ton parcours afin de mieux te connaître… Tu as joué dans d’autres groupes de la scène norvégienne : Ilti Milta, Relentless Aggression, Ivar Bjørnson & Einar Selvik (live), ex-Manngard…
Alors non, par contre c’est exact les groupes que tu as cités. Pour Relentless Aggression, il s’agit juste d’un site project local que j’ai en studio. Je joue de la batterie avec, et produis également les albums dans le cadre de mon travail de producteur. Ilti Milta est un vieux groupe de thrash dans lequel je jouais quand j’étais un gamin. On a sorti juste un album et des démos. Dedans, figure d’ailleurs l’actuel second guitariste d’Abbath : Ole André Farstad. Sinon, oui, je joue toujours la batterie avec Ivar et Einar Selvik qui ont sorti deux albums sous le nom de projet Skuggsjá, puis Hugsjá. J’ai joué que sur ce dernier, Hugsjá, et en concert. Le projet existe toujours, mais c’est sous leurs deux noms maintenant : Ivar Bjørnson & Einar Selvik.
Avez-vous l’intention d’enregistrer une suite à Hugsjà d’ailleurs ? Enfin je veux dire avec Ivar Bjørnson & Einar Selvik ? Quelle est l’actualité là-dessus ?
Non, il n’y a rien de concret pour le moment. Un disque vinyle est paru sur leur label By Norse Music, c’était un maxi 2 titres 12 pouces, avec donc deux chansons. C’est aussi en ligne. Il s’appelle Hardanger. Sinon, c’est tout pour le moment, Wardruna et là Enslaved, on est tous bien occupés.
Quelles sont tes influences en tant que batteur ? Es-tu de la même génération qu’Ivar et Grutle ? Es-tu issu de la même scène black metal norvégienne de Bergen née au début des années 90’s comme les membres historiques et fondateurs d’Enslaved ?
Oui, on est de la même génération. J’ai le même âge que Grutle. Musicalement, je ne viens pas du tout de la même scène par contre. En fait, moi j’ai commencé à jouer un genre de thrash metal, on va dire durant les années 90, dans une autre partie de la Norvège. Je n’écoutais pas de black metal à l’époque, mais j’en avais entendu un peu parler quand c’est apparu et c’est développé. Par la suite, j’ai déménagé pour Bergen il y a une vingtaine d’années maintenant, et c’est là que j’ai rencontré les gars d’Enslaved. En fait, à cette période, j’étais davantage intéressé par le rock, le progressif. J’étais fan de Franck Zappa par exemple, ce genre de choses. Comme batteur, j’adorais le jeu de John Bonham (Led Zeppelin) ! Et des batteurs de jazz aussi (Billy Cobham, Art Blakey)… Enfin, j’oubliais : Ringo Star (The Beatles) !
Tu aimes The Beatles : Les maîtres de la pop music ?
En fait, j’aime tous les styles, tu sais…
Tu avais été sensible néanmoins aux évènements tragiques qui ont secoué Bergen et Oslo, et plus généralement la Norvège, avec ces différents faits divers : meurtres, saccage et incendies d’églises, etc. qui se sont terminés par l’assassinat d’Euronymous (Mayhem) en 1993 par Christian Varg Vikernes (Burzum) ?
Bah, disons que j’étais jeune musicien, j’avais à peine 18 ans en 1992. Quand les événements sont survenus avec l’apparition du black metal en Norvège, je ne faisais pas partie de cette communauté, même si l’on en a beaucoup entendu parler à l’époque, évidemment. Comme je n’évoluais pas sur cette scène black metal, alors non je n’ai pas été influencé. Disons qu’à l’époque, j’étais plus intéressé comme je te le disais par le rock progressif, les choses comme ça. Je me suis mis au metal un peu plus tard avec mon groupe de thrash donc, Ilti Milta, même si encore une fois on est de la même génération, Ivar, Grutle, et moi.
À présent, revenons sur le précédent album Utgard et le nouveau Heimdal qui s’inscrit dans sa continuité artistique, je trouve. Quand Heimdal a-t’il été composé et enregistré car ça remonte déjà à pas mal de temps, je crois ? Durant les mêmes sessions qu’Utgard du fait que vous ne pouviez pas tourner à cause de l’épidémie de Covid-19 entre 2020 et 2022 ?
On pourrait en effet croire que les deux albums vont ensemble et sont issus de la même session. Ce fut une longue période, assez étrange car il y avait le covid, puis on a recommencé à se produire sur scène dans le pays, dans des salles aux petites configurations, puis les festivals ont repris, etc. Je pense qu’on peut dire qu’en quelque sorte Heimdal succède à Utgard, car c’est le cas de toute manière dans la chronologie discographique d’Enslaved, mais pour autant ce sont deux albums différents et indépendants. On a enchaîné sur Heimdal juste après l’album Utgard, en commençant par l’EP Caravans to the Outer Worlds qui a fait la transition. À sa sortie, cela fera dix mois que le travail a été fait sur Heimdal, en fait. Et avec tous les évènements qui ont eu lieu dans le monde entre-temps, on s’est dit qu’il valait mieux le sortir là à présent.
As-tu été davantage impliqué cette fois sur Heimdal par rapport à Utgard qui était ton premier album studio en tant que batteur officiel d’Enslaved, et non plus dans l’ombre en tant qu’ingénieur du son et producteur ?
Eh bien, ouais, disons que c’est plus ou moins le même procédé que sur Utgard, c’est-à-dire qu’Ivar en a écrit la majorité des riffs et toute la musique, alors que Grutle a écrit les paroles, et lui et moi avons composé toutes les lignes de chants.
Et pour tes parties de batterie ? C’est toi qui les as écrites ?
Je dirai que certaines parties sont de moi, j’ai pu apporter mes idées, mais la plupart des parties rythmiques sont d’Ivar quand il compose la musique. Il me les fournit. Ensuite j’ajoute mon style, mes idées sauf si ça fonctionne déjà bien comme ça.
Comment travaille Ivar quand il compose la musique ? À l’aide d’une vraie batterie ou une programmation qu’il te demande ?
Oui, il travaille avec une batterie programmée sur ordinateur quand il compose. Mais si tu demandes à Ivar d’assurer la batterie lui-même, alors là, laisse tomber, on n’est pas sorti de l’auberge… (rires) Mais on n’utilise très peu de samples de batterie, même durant la composition, on préfère la batterie acoustique jouée par une personne, avec de vrais musiciens.
Pourtant Ivar a toujours aimé s’occuper des samples, des claviers, et divers effets électroniques pour contribuer à l’ambiance de vos albums. Très tôt dans Enslaved il était crédité sur cette partie, dès votre second LP Frost…
Tout à fait, il aime bien bidouiller tout ça, et encore maintenant dans la musique. C’est lui mais pour la batterie, à la fin, c’est toujours moi qui enregistre à la batterie je veux dire pour le rythme. Quant aux samples et claviers, il les compose et les claviers reviennent à la fin à Håkon Vinje, notre claviériste et pianiste. Iva s’occupe de tous les arrangements en studio avec moi aussi.
Heimdal est dense, complexe, épique, assez proche de l’atmosphère d’Utgard tout de même. Quels étaient vos objectifs et vos sentiments lors de sa composition et son enregistrement ?
C’est légèrement dans une direction différente cependant. On n’aime pas trop se répéter, tu sais, d’un disque à un autre. Notre but est, comme toujours, de ne pas répéter la même formule, et faire la musique que l’on a envie d’écouter nous-mêmes. C’est assez cliché ce que je te dis là, mais c’est sincère. On a été très content du succès d’Utgard. Il contenait des chansons plus courtes cependant, alors que Heimdal possède des morceaux plus longs. En fait, on aime bien prendre la direction opposée généralement après un album, même si ça reste dans notre style.
C’est vrai qu’Enslaved aime opposer les choses, les contrastes, artistiquement parlant. Bien souvent, les albums vont par deux par opposition. Je pense aux albums Frost ( « le froid » en anglais), puis Eld ( « le feu » en norvégien) ; il y eut aussi Isa, suivi de Ruun, etc. Qu’en est-il ici de la connexion entre Heimdal et Utgard ? Notamment lyriquement car Enslaved fait toujours référence plus ou moins directement à la mythologie nordique, par les runes, les dieux, etc.
Attention, Enslaved a recours à cela, mais jamais directement. On utilise ces symboles uniquement de manière métaphorique, et pas au sens strict de la mythologie et des poèmes de l’Edda. Utgard, qui est à la fois du nom du géant qui garde la forteresse où sont enfermés les géants, et la forteresse elle-même, était utilisée comme une sorte de comparaison, de métaphore, pour décrire l’aspect sombre de nos pensées, de l’esprit. Là, on se concentre ici sur Heimdal (ou Heimdaldr, ou Rigg aussi) qui reste un personnage assez mystérieux dans la mythologie nordique (NDLR : gardien du Bifröst et du monde des Ases). Mais ici, c’est ouvert encore plus à interprétation que sur Utgard, chacun y comprendra ou trouvera ce qu’il a envie d’y voir.
Ce n’est donc pas vraiment le gardien du Bifröst que l’on peut lire dans les comics de Thor, ni voir dans les films avec Thor dans l’univers des Avengers ? (rires)
Non ! (rires) Justement, on ne veut pas devenir une caricature musicale de la mythologie nordique comme un comics ou un cartoon… On a une approche plus philosophique et contemporaine en empruntant ces symboles, enfin je l’espère… (sourires)
Mais sur la superbe pochette où se reflète une colline dans l’eau d’un fjord, dans cette brume, on entrevoit bien une silhouette, celle d’un homme, d’un dieu, probablement Heimdal, mais dans le reflet de l’eau, pas dans la brume sur la terre. D’ailleurs, au début de l’album qui est un voyage musical finalement, on entend Heimdal semble souffler dans une corne (Gjallarhorn ?) ou attaqué par un serpent (Loki ?) près de l’eau, comme dans la prophétie du Ragnarök, n’est-ce pas ?
(rires) Je ne veux pas aller trop loin non plus sur l’artwork, ni trop te donner trop d’indices. Oui, on peut y voir Heimdal soufflant dans la corne (Gjallarhorn). Peut-être qu’on ne peut le voir à la fois dans les deux mondes (la terre, et l’eau, ou Midgard et Asgard d’une certaine façon). Mais après, c’est aux gens d’y réfléchir en écoutant la musique. Cela développe l’imagination, comme ça on réfléchit. Comme tu dis, c’est une sorte de voyage qui va de pair avec la musique. Nous, on est juste les créateurs, ensuite chacun est invité à s’en faire sa propre interprétation. Encore plus cette fois, c’est vraiment ouvert et libre de penser ce que l’on veut… Si le public fait ça, alors c’est génial, on est ravi. Ce n’est pas une musique destinée à tout le monde, que l’on consomme comme à un Drive, et qui s’avale en quelques minutes, comme un Big Mac ! (rires) C’est pas le genre de la maison. Mon espoir est que les gens fassent l’effort d’écouter laisse aller leur imagination.
Sur l’intro et la fin de la chanson « Caravans to the Outer Worlds », tes parties de percussions m’ont fait un peu penser au groove de Danny Carey (Tool), même si entre-temps tu blastes et développes ton propre jeu ensuite. C’est une influence le batteur de Tool pour toi ?
Ah ! Non, pas vraiment, bien que je respecte beaucoup ce qu’il fait. Ce n’était pas spécialement à l’esprit quand j’ai joué. Mais cela provient ici d’un style musical ethnique, j’ai peut-être été inspiré davantage par ça, ou bien la musique des années 70’s… Le progressif, le rock. Comme je te le disais, je suis un fan de John Bonham, Keith Moon (The Who) aussi, mais là c’est ralenti, après il y a des parties plus typiques du metal (blast beats), bien sûr.
Nous devons déjà conclure. Je te remercie pour cet entretien passionnant dans tous les cas. Avant, je voulais te demander quel est ton album préféré d’Enslaved, excepté le petit nouveau Heidmal car sinon tu m’aurais répondu celui-ci comme tous les artistes (promotion oblige) ? (rires)
Hum… Excepté Heimdal, pas facile de choisir. Quand c’est tout frais, c’est jamais évident de toute façon, il faut toujours un peu de recul. Mais je dirai que chez Enslaved, c’est toute leur œuvre que j’aime, et pas juste un album car il y a des bonnes choses dans chacun de leurs albums. Ce sera d’ailleurs mon dernier mot en conclusion. Merci à toi, et je passe le bonjour de ta part à Ivar et Grutle. À bientôt !
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