Technique, sombre et complexe, nuancée et atmosphérique par excellence, la formation née dans les forêts pluvieuses de l’Oregon (Portland, USA) est façonnée par ses musiciens au CV déjà impressionnant. Wes Hauch (ex-The Faceless, Black Crown Initiate) a accompagné Devin Townsend et Thy Art Is Murder à la guitare en live et l’excellent chanteur Kevin Muller fait toujours vivre The Merciless Concept (après avoir donné de la voix dans Suffocation, Dysentery et Pyrexia)...
#Death metal progressif
Comment mieux retracer vingt ans de carrière musicale que par un album concert ? Deux ans après l’excellent A Valediction (qui ouvre d’ailleurs la setlist avec les mélodieuses notes introductives de « Forsaken »), le groupe allemand nous plonge dans son histoire, comme on s’enfonce dans les profondeurs de la terre avec « Emergent Evolution » tiré de Diluvium (2018) suivi d’« Ode to the Sun » issu d’Akróasis (2016). C’est avec « The Anticosmic Overload » que nous retrouvons l’Obscura du début du XXème siècle (il faut dire que Cosmogenis en live n’a pas pris une seule ride)...
Les Danois de Mercenary s’étaient faits discrets depuis leur album Through Our Darkest Days sorti en 2015 et leurs derniers concerts de 2016, mais ils n’ont jamais cessé de se voir et de travailler ! Leur retrait créatif de la scène a abouti à Soundtrack For The End Times,…
Deux salles deux ambiances pour ce nouvel EP de Blood Incantation ! Le groupe de death metal old school américain nous livre de quoi se mettre en appétit en attendant un prochain album. « Obliquity of the Ecliptic » est un morceau qui attaque et qui se prend directement dans nos chairs. Du pur death metal comme on l’aime ! À la fois technique, rapide et mélodique, les riffs lourds et les blast beat survoltés s’harmonisent avec les breaks aux ambiances cosmiques...
On les avait repérés dès le début avec The Malkuth Grimoire autoproduit en 2015 car leur death metal hybride et complexe regorgeait d’idées, tant sur le plan lyrique (cosmologie, Lovecraft, etc.) et techniquement c’était de la haute voltige, quelque part entre du old Cynic et les derniers Death plus progressifs, le tout avec une approche moderne. Passé un Liquid Anatomy qui confirma nos espoirs en 2018, et enfonça le clou grâce à une sortie sur le label marseillais Season Of Mist, voici leur troisième OVNI nommé Numen. Ne se fixant aucune limite, si ce n’est eux-mêmes, cette nouvelle aventure cosmologique écrite par le guitariste/chanteur Morean (ex-Dark Fortress, Noneuclid)...
Il n’y a pas à dire, chez Alkaloid, chaque nouvel enregistrement est d’une qualité irréprochable. Voilà pourquoi ses membres prennent leur temps pour accoucher d’albums aussi complexes que Liquid Anatomy, ou le petit dernier Numen. Mais n’oublions pas aussi que derrière ce super combo de death metal prog’, se cachent des artistes complets évoluant, ou ayant évolué, dans d’illustres formations (Obscura, Thulcandra, Dark Fortress, Triptykon…). Mais Le truc en plus qui agace, est, outre leur génie musical, que ce sont de gros blagueurs. à l'image de son batteur et producteur Hannes Grossmann...
Les étoiles semblent alignées cette année visiblement pour le génial quintet bordelais de death metal technique. Une énorme tournée américaine, un passage remarqué au Hellfest 2023, une tournée française en ouverture de Meshuggah (excusez du peu), et cerise sur le gâteau, une participation au festival Motocultor sur la grande scène (Dave Mustache) désormais établi à Carhaix. Malheureusement, nous manquâmes ce concert quelque peu matinal (à cause des fouilles de sécurité provoquant une file d'attente de près de 2h à l'ouverture !). Alors la moindre des choses que nous pouvions faire pour nous excuser auprès de Gorod enfin reconnu à sa juste valeur en France, c'était de faire le point sur ce début d'année fantastique auréolé de succès après la sortie de The Orb...
Dans le premier album, les huit sages trouvent la personne qui sera le Catalyseur de leur force et le proclament Catalyseur et neuvième entité parmi eux, avec pour objectif de remplacer le Créateur. Dans ce deuxième album, l’accent est mis sur la bataille entre le Catalyseur et le Créateur, que l’on voit d’ailleurs sur l’artwork, dont l’issue de la bataille a pour dessein de rendre à cet univers sa splendeur perdue ». C’est carrément digne d’un scénario des Marvel Studios mais en mieux
Si le nom de Catalyst n’évoque peut-être rien chez vous, alors comme nous, vous avez probablement manqué leur premier album The Great Purpose of the Lords. L’heure est aujourd’hui au mea culpa avec son successeur A Different Painting for a New World qui sort chez Non Serviam Records (Grief of Emerald, Pantheon I, Bliss of Flesh...).
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