Chacun d'entre nous connait les légendes comme Destruction, Sodom, Venom ou autre Hellhammer qui sévissaient dans les années 80 (et encore aujourd'hui pour certains), eh bien, jamais en 2024 un combo de rétro thrash/black metal n'aura porté aussi bien son nom : Devastator ! Formé du côté de Derby en Angleterre...
#Venom
Si leur premier brûlot Baptized In Blasphemy nous avait séduits par sa paradoxale fraîcheur pour du rétro thrash/black metal lors de sa réédition sur le label français Listenable Records en 2023, nous étions déjà impatients d’en connaître la suite. Et nos voisins rosbifs de Devastator n’ont pas choisi leur nom au hasard pour rien, car en live, ils dévastent tout sur leur passage, dixit son frontman Thomas « Nachtghul » Collings aux faux airs de Lemmy Kilmister en version bien evil...
En voilà des p’tits jeunes qui n’en veulent ! Et si la relève du speed/thrash à l’ancienne passait désormais par Eternal Evil, jeune combo suédois originaire de Stockholm ? Malgré un look vintage et des paroles stéréotypées au possible, si l’on se penche sur leur musique qui fleure bon d’emblée les années 80, on se dit au départ que non, et qu’il n’y a là rien de révolutionnaire, juste de la nostalgie. Loin de là l’idée cependant de vouloir réinventer la roue du metal pour son leader surmotivé, Adrian Tobar Hernandez, âgé seulement de dix-neuf ans...
Il faut bien avouer que de nos jours, la Suède n’est plus autant la poule aux œufs d’or en matière de metal comme autrefois dans les années 80/90 où chaque mois arrivaient des hordes de nouveaux groupes toujours plus compétitifs, et inventifs. C’est malheureusement le constat que l’on fait régulièrement quand on dissèque les nombreuses nouveautés musicales. Excepté les ténors du genre qui s’accrochent à leur couronne, rares sont les jeunes formations scandinaves à nous estomaquer aujourd’hui. Mais il y a toujours une exception à a règle. En ce mois de novembre 2023, cette exception se nomme Eternal Evil...
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